Le prisonnier palestinien en grève de la faim, Khader Adnan, a fait appel devant la Cour suprême israélienne, mercredi, contre sa détention sans inculpation, alors que des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour manifester leur solidarité.
Son avocat Jawad Bulus a déclaré quil avait déposé un appel urgent devant la Cour suprême pour faire lever lordre de détention administrative, vu létat la santé en rapide détérioration de son client, Khader Adnan.
« Nous avons déposé un appel ce matin et demandé une audience immédiate devant le tribunal en raison de la gravité de son état, » a déclaré Bulus à lAFP. « Nous attendons une réponse. »
Les militants ont protesté ce mercredi, dans toute la Cisjordanie sous occupation contre la détention administrative dans une prison israélienne du palestinien Khader Adnan.
Adnan, âgé de 33 ans, est en grève de la faim depuis 60 jours pour protester contre sa détention sans procès ni charges, Israël rejetant les appels pour sa libération.
Addameer, un groupe de défense des droits des prisonnier, a déclaré quAdnan était « sous la menace très directe de mourir » après quun médecin de lONG Médecins pour les droits de lhomme ait réalisé un examen médical du prisonnier mardi soir.
« Tous ses muscles, y compris son cur et son estomac, sont sous la menace de se désintégrer et son système immunitaire pourrait cesser de fonctionner à tout moment », peut-on lire dans une déclaration de Addameer.
« Le corps de Khader est dans un état de haut risque de crise cardiaque ou de défaillance dun organe vital, ce qui entraînerait une mort immédiate. »
Des groupes de jeunes palestiniens ont organisé des manifestations face à la prison dOfer, ainsi que dans les universités de Birzeit et dAl-Quds et dans dautres parties de Jérusalem et de la Cisjordanie.
Les forces israéliennes ont fait irruption dans la maison dAdnan près de Jénine en Cisjordanie le 17 décembre, et, selon Human Rights Watch, le retiennent prisonnier selon des « preuves secrètes » quIsraël refuse de communiquer à Adnan ou à son avocat.
En vertu du droit militaire israélien, les détenus peuvent être maintenus en détention administrative pour un maximum de six mois sans inculpation ni jugement. La détention peut être renouvelée à la fin de la période, permettant à Israël de garder indéfiniment [et sans procès] les Palestiniens en prison.
Human Rights Watch maintient que la politique israélienne de détention administrative est une violation du droit international.
« Les obligations juridiques internationales, cependant, imposent à Israël de communiquer immédiatement aux personnes arrêtées les motifs de leur arrestation, pour rapidement les informer de toute accusation portée contre eux et les amener devant un juge », a déclaré dans un communiqué à la presse le groupe de défense des Droits de lHomme.
Un juge militaire israélien a ordonné quAdnan soit détenu pendant quatre mois, et les appels qui se sont succédés pour que la décision soit annulée ont été rejetés.
Son avocat Jawad Bulus a déclaré quil avait déposé un appel urgent devant la Cour suprême pour faire lever lordre de détention administrative, vu létat la santé en rapide détérioration de son client, Khader Adnan.
« Nous avons déposé un appel ce matin et demandé une audience immédiate devant le tribunal en raison de la gravité de son état, » a déclaré Bulus à lAFP. « Nous attendons une réponse. »
Les militants ont protesté ce mercredi, dans toute la Cisjordanie sous occupation contre la détention administrative dans une prison israélienne du palestinien Khader Adnan.
Adnan, âgé de 33 ans, est en grève de la faim depuis 60 jours pour protester contre sa détention sans procès ni charges, Israël rejetant les appels pour sa libération.
Addameer, un groupe de défense des droits des prisonnier, a déclaré quAdnan était « sous la menace très directe de mourir » après quun médecin de lONG Médecins pour les droits de lhomme ait réalisé un examen médical du prisonnier mardi soir.
« Tous ses muscles, y compris son cur et son estomac, sont sous la menace de se désintégrer et son système immunitaire pourrait cesser de fonctionner à tout moment », peut-on lire dans une déclaration de Addameer.
« Le corps de Khader est dans un état de haut risque de crise cardiaque ou de défaillance dun organe vital, ce qui entraînerait une mort immédiate. »
Des groupes de jeunes palestiniens ont organisé des manifestations face à la prison dOfer, ainsi que dans les universités de Birzeit et dAl-Quds et dans dautres parties de Jérusalem et de la Cisjordanie.
Les forces israéliennes ont fait irruption dans la maison dAdnan près de Jénine en Cisjordanie le 17 décembre, et, selon Human Rights Watch, le retiennent prisonnier selon des « preuves secrètes » quIsraël refuse de communiquer à Adnan ou à son avocat.
En vertu du droit militaire israélien, les détenus peuvent être maintenus en détention administrative pour un maximum de six mois sans inculpation ni jugement. La détention peut être renouvelée à la fin de la période, permettant à Israël de garder indéfiniment [et sans procès] les Palestiniens en prison.
Human Rights Watch maintient que la politique israélienne de détention administrative est une violation du droit international.
« Les obligations juridiques internationales, cependant, imposent à Israël de communiquer immédiatement aux personnes arrêtées les motifs de leur arrestation, pour rapidement les informer de toute accusation portée contre eux et les amener devant un juge », a déclaré dans un communiqué à la presse le groupe de défense des Droits de lHomme.
Un juge militaire israélien a ordonné quAdnan soit détenu pendant quatre mois, et les appels qui se sont succédés pour que la décision soit annulée ont été rejetés.