le 11.11.11
Le président-directeur général du défunt groupe El Khalifa Bank a affirmé quil «a laissé toute sa fortune derrière lui et seuls les responsables savent où elle sest évaporée».
Dans un entretien accordé hier au journal El Chourouk, Rafik Abdelmoumen Khalifa choisissait ses mots et évitait les grosses révélations. Plus méfiant que dhabitude, il préfère alors répondre à la question de savoir où est passé sa fortune, dune manière brève: «Une question à laquelle seuls les responsables en Algérie peuvent répondre. Jai laissé mes milliards dont vous parlez dernière moi, au pays», répond-il. Il précise également que jamais la faillite na menacé son groupe. «Si cétait le cas, comment à votre avis jai pu racheter 30% des actions de Société Générale en pleine crise.
La liquidation ne sest pas faite dune manière réglementaire. Je vous invite à vous renseigner auprès des experts comment on procède à une liquidation dune société pour savoir que le liquidateur était uniquement chargé de me détruire, alors que ma société se portait bien financièrement. Je ne parle pas dans le vide. Lopinion publique nétait pas au courant de ce que Abdelatif Benachenhou et Ali Ben Nouari, deux ex-ministres, révélaient quil y avait une volonté deffacer le nom Khalifa sur le marché !», déclarait-il.
Il réfute, par contre, toute idée quil pourrait être un fugitif. «Je nai pas fuit la justice ni lAlgérie. Jai été à Londres et jai décidé de ne pas revenir lorsque la situation sest compliquée davantage. Tout était flou et même la justice ne sest jamais montrée capable de régler la situation dune manière juridique. En Grande-Bretagne, je fais face à la justice britannique en répondant à plusieurs interrogatoires et instructions judiciaires depuis 2007. Ne dite donc pas que je suis un fugitif», ajoute-t-il. Il sinterroge également sur la lenteur de la justice algérienne de statuer sur les pourvois en cassation au tribunal de Blida.
«Laffaire a pris beaucoup de temps, vu sa complicité et particulièrement à cause du cachet politique quon lui a attribué et les dossiers fabriqués contre ma personne Il sagissait seulement des accusations balancées par certains politiciens», déclare-t-il. Le procès de Blida ? «Ce ne sont que des racontars», selon Khalifa, dans la mesure où il ny avait pas de preuves valables prouvant toutes les accusations. Et personne, selon lui, na pu prouver les déficits financiers. «Peut-on réellement gérer un groupe employant plus de 40 000 salariés uniquement par des bouts de papier ? »
Abdelmoumen Khalifa pourrait-il un jour être jugé en Algérie ? «Seul Dieu le sait. Mais ce nest pas aussi facile. Jai dautres choix juridiques devant moi pour éviter mon extradition en Algérie», répond-il.
http://www.elwatan.com/weekend/7jou...rds-sont-en-algerie-11-11-2011-146823_178.php
Le président-directeur général du défunt groupe El Khalifa Bank a affirmé quil «a laissé toute sa fortune derrière lui et seuls les responsables savent où elle sest évaporée».
Dans un entretien accordé hier au journal El Chourouk, Rafik Abdelmoumen Khalifa choisissait ses mots et évitait les grosses révélations. Plus méfiant que dhabitude, il préfère alors répondre à la question de savoir où est passé sa fortune, dune manière brève: «Une question à laquelle seuls les responsables en Algérie peuvent répondre. Jai laissé mes milliards dont vous parlez dernière moi, au pays», répond-il. Il précise également que jamais la faillite na menacé son groupe. «Si cétait le cas, comment à votre avis jai pu racheter 30% des actions de Société Générale en pleine crise.
La liquidation ne sest pas faite dune manière réglementaire. Je vous invite à vous renseigner auprès des experts comment on procède à une liquidation dune société pour savoir que le liquidateur était uniquement chargé de me détruire, alors que ma société se portait bien financièrement. Je ne parle pas dans le vide. Lopinion publique nétait pas au courant de ce que Abdelatif Benachenhou et Ali Ben Nouari, deux ex-ministres, révélaient quil y avait une volonté deffacer le nom Khalifa sur le marché !», déclarait-il.
Il réfute, par contre, toute idée quil pourrait être un fugitif. «Je nai pas fuit la justice ni lAlgérie. Jai été à Londres et jai décidé de ne pas revenir lorsque la situation sest compliquée davantage. Tout était flou et même la justice ne sest jamais montrée capable de régler la situation dune manière juridique. En Grande-Bretagne, je fais face à la justice britannique en répondant à plusieurs interrogatoires et instructions judiciaires depuis 2007. Ne dite donc pas que je suis un fugitif», ajoute-t-il. Il sinterroge également sur la lenteur de la justice algérienne de statuer sur les pourvois en cassation au tribunal de Blida.
«Laffaire a pris beaucoup de temps, vu sa complicité et particulièrement à cause du cachet politique quon lui a attribué et les dossiers fabriqués contre ma personne Il sagissait seulement des accusations balancées par certains politiciens», déclare-t-il. Le procès de Blida ? «Ce ne sont que des racontars», selon Khalifa, dans la mesure où il ny avait pas de preuves valables prouvant toutes les accusations. Et personne, selon lui, na pu prouver les déficits financiers. «Peut-on réellement gérer un groupe employant plus de 40 000 salariés uniquement par des bouts de papier ? »
Abdelmoumen Khalifa pourrait-il un jour être jugé en Algérie ? «Seul Dieu le sait. Mais ce nest pas aussi facile. Jai dautres choix juridiques devant moi pour éviter mon extradition en Algérie», répond-il.
http://www.elwatan.com/weekend/7jou...rds-sont-en-algerie-11-11-2011-146823_178.php