L’Algérie: Entre l'horreur et l'espoir

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ahmed II

Sweet & Sour
Voilà un article que j'ai écrit en 2006. Je n'en ai pas fait grand chose.
Comme les blogs sont en vacances, je le publie ici en le modifiant légèrement pour la circonstance.
__________________________________________

Je fais cette incursion dans la sphère maghrébine pour mettre mon grain de sel
au milieu des notes et réflexions que je prends sur le livre de Saïd Zahraoui,
un journaliste d’origine marocaine vivant en Algérie. Ce livre, cependant,
n’est qu’un prétexte qui m’inspire ce qui suit.

C'est au sujet de ces musulmans dits modérés et si prompts à s'indigner
des critiques sévères faites à l'endroit de leur religion et de leur pays.
Au lieu d'ignorer les pernicieux contradicteurs ou de les lapider sous le jet
d'une contre-offensive dialectique évoluée, issue de la pensée musulmane,
ils estiment préférable d'adopter en vue d'inverser et d'effacer les mauvais
préjugés que se fait le Pape sur leur religion et leur prophète, une attitude
belliqueuse et bigote, favorable aux fous de Dieu. Ou plutôt: fous tout
court, comme le souligne judicieusement l'auteur.

Les musulmans s'étonnent ensuite que l’Occident les assimile en bloc à ces
extrémistes. Mais ces mêmes musulmans ne jugent pas nécessaire de
confronter ces fanatiques quant à leurs manifestations de violence stérile.
Au-delà de ces réactions primaires, les musulmans ne veulent pas, avant
tout, montrer aux yeux du monde qu'ils sont divisés dans leurs opinions et
leurs croyances. Surtout, parce qu'ils cultivent, aujourd'hui plus que jamais,
dans les soubresauts de l'agonie de leurs dogmes désuets, le rêve puéril
d'une union du monde musulman; un monde malheureusement miné par la
structure théologique et monothéiste du maître intolérant et colérique:
Dieu et ses représentants à couteaux tirés. Dans cette idéologie, les sujets
sont des esclaves!

Là, le vocabulaire transcende les définitions et devient arbitraire; les plus
dévots se transforment en maîtres des sujets insoumis! N'ayez crainte! ils
connaissent leurs devoirs sur le bout des doigts, comme des versets
coraniques. Ils mourront pour Dieu, si c'est nécessaire! Pour ce Dieu qui
martèle dans leurs esprits sa haine de tout ce qui viendrait entraver son
prestige et sa suprême autorité –indiscutable. Entendez par-là, que cette
mystérieuse Source spirituelle, qu'ils prennent pour Dieu, pour l'Amour
suprême, l'Universel, ne souffre absolument aucune spéculation sur sa
nature et ses ordres.

(je vous organise la suite...) :)
 

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Voilà un article que j'ai écrit en 2006. Je n'en ai pas fait grand chose.
Comme les blogs sont en vacances, je le publie ici en le modifiant légèrement pour la circonstance.
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Je fais cette incursion dans la sphère maghrébine pour mettre mon grain de sel
au milieu des notes et réflexions que je prends sur le livre de Saïd Zahraoui,
un journaliste d’origine marocaine vivant en Algérie. Ce livre, cependant,
n’est qu’un prétexte qui m’inspire ce qui suit.

C'est au sujet de ces musulmans dits modérés et si prompts à s'indigner
des critiques sévères faites à l'endroit de leur religion et de leur pays.
Au lieu d'ignorer les pernicieux contradicteurs ou de les lapider sous le jet
d'une contre-offensive dialectique évoluée, issue de la pensée musulmane,
ils estiment préférable d'adopter en vue d'inverser et d'effacer les mauvais
préjugés que se fait le Pape sur leur religion et leur prophète, une attitude
belliqueuse et bigote, favorable aux fous de Dieu. Ou plutôt: fous tout
court, comme le souligne judicieusement l'auteur.

Les musulmans s'étonnent ensuite que l’Occident les assimile en bloc à ces
extrémistes. Mais ces mêmes musulmans ne jugent pas nécessaire de
confronter ces fanatiques quant à leurs manifestations de violence stérile.
Au-delà de ces réactions primaires, les musulmans ne veulent pas, avant
tout, montrer aux yeux du monde qu'ils sont divisés dans leurs opinions et
leurs croyances. Surtout, parce qu'ils cultivent, aujourd'hui plus que jamais,
dans les soubresauts de l'agonie de leurs dogmes désuets, le rêve puéril
d'une union du monde musulman; un monde malheureusement miné par la
structure théologique et monothéiste du maître intolérant et colérique:
Dieu et ses représentants à couteaux tirés. Dans cette idéologie, les sujets
sont des esclaves!

Là, le vocabulaire transcende les définitions et devient arbitraire; les plus
dévots se transforment en maîtres des sujets insoumis! N'ayez crainte! ils
connaissent leurs devoirs sur le bout des doigts, comme des versets
coraniques. Ils mourront pour Dieu, si c'est nécessaire! Pour ce Dieu qui
martèle dans leurs esprits sa haine de tout ce qui viendrait entraver son
prestige et sa suprême autorité –indiscutable. Entendez par-là, que cette
mystérieuse Source spirituelle, qu'ils prennent pour Dieu, pour l'Amour
suprême, l'Universel, ne souffre absolument aucune spéculation sur sa
nature et ses ordres.

(je vous organise la suite...) :)

Ce que souligne en dehors du fait que cet article ne mentionne pas que beaucoup de mouvements Musulmans s'opposent et ne sont pas du tout unis, c'est qu'à aucun moment il ne peut s'^ppliquer de manière generale aux Musulmans a travers le monde car il est figé dans le temps relatant de manière assez subjective ce qu'il se passait dans certains pays du maghreb dans les années 80...

Cela rappelle les qualificatifs donnés aux juifs communistes a berlin en 36.
 
Et rappelons encore une fois que les deux courants majeurs de l'islam
-chiites et sunnites- se haïssent comme chiens et chats et que leurs
différents létaux remontent aux origines de l'islam, lorsque le Prophète
quitta ce monde.

Ce fut alors la fière scission des têtes coupées. La plupart des musulmans
ont de ces images historiques une grande et admirable fascination. Ce point
en commun, ils ont en un autre, tout aussi envoûtant et rassembleur: leur
haine de l'impérialisme et du sionisme. Sentiment fort louable si ce
n'étaient l'ambigüité et la confusion qui l'accompagnent. Pour combattre le
sionisme, ils soutiennent et encouragent le terrorisme islamique, représenté
le plus souvent par des groupes politiques sous la houlette desquels il ne fait
pas bon vivre pour un libéral, un homosexuel, un bouddhiste ou une
femme indépendante. En ce qui concerne l'impérialisme, le bouc émissaire
n'est nul autre que l'Amérique. Il en va de soi! Mais les choses sont en train
de changer. Pas vite, mais sûrement.

Dans les années 70, les pays arabes, à l'instar de l'Algérie, ont pris, comme
toute la gauche internationale pratiquement, la Chine et l'URSS -monstres
on ne peut plus démoniaques- comme modèle militaire, politique et moral
contre l'Ennemi #1 dont Joe Dassin vantait le bon air libre et joyeux. À
seize ans, je rêvais moi-aussi de la Californie. Né en 1954, l'impérialisme,
c'était, pour moi, sans aucun doute, l'Allemagne nazie, puis l'URRS. Naïf,
que j’étais, et heureux de l’être.

...
 

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Tu vas être content de lire la suite :rouge:

Oui, mais il faut rappeller que meme chez les sunnites le desaccord des mouvement est enorme à petite comme à grande echelle(il n'y a qu'a aller sur les forums pour constater les diffrent mouvements et diffrentes croyance au sein de cette communauté).

Ce que je constate dans la seconde partie c'est qu'il est en effet pertinant de rappeller que par confusion certains soutiennent les mouvements qui combattent le mal par le mal, ce qui n'est absolument pas la solution la + intelligente surtout que lorsqu'on sait qu'aujourd'hui les armes les + destructrices sont les médias....
 
C'est dans ces pays, avec la Chine, que la répression des intellectuels, des artistes et des minorités étaient les plus rigides jusqu'au diabolique. Pas les USA!

J'avais 16 ans, 17 ans et c'était si évident à ma petite tête. Il suffisait d'aller dans une librairie d'une grande ville algérienne pour s'en rende compte. (Chez moi, il y avait une usine, avec des conseillers chinois. La mode, c’était le veston de Mao que portaient la plupart de mes concitoyens. C’était vers 1975. Imaginez ce qui ce passait en Chine, à cette époque. Le plan quinquennal, la réforme agraire…) Le même scénario se répétait dans tous les pays socialistes et communistes.

Que les musulmans le croient ou non, ces manifestions déplaisantes de l'esprit sous formes de caricatures ou de critiques (comme celle de Charlie hebdo) sont des composantes banales des sociétés dans lesquelles la libre expression participe à son bien être et à son évolution.

Quand on le leur fait remarquer, les arabo-musulmans rejettent obstinément nos constatations objectives. Le pire, ce n'est pas qu'ils désirent réinventer la roue, ce qui serait fort louable, non, ils rêvent d'un État coranique, tout simplement.

Pourtant, ce ne sont pas les causes solides qui manquent aux modérés pour étayer leur bonne foi en matière de réforme.

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Voilà entre autres, un cas on ne peut plus significatif; je suis inscrit sur plusieurs forums fréquentés par des maghrébins mais sur aucun d'eux on ne lira le genre de vindicte qu'ils réservent aux non-musulmans à propos des graves et abominables injustices qui se déroulent dans les futurs jardins des pays aux couleurs de l’islam. Par contre, quand il s’agit d’exprimer leur humeur désagréable contre les "monstruosités" papales par exemple ou contre quiconque renâclerait sur la morale du Coran, là, ils n’ont pas leur langue dans la poche! Tout symptôme qui en dit long sur la capacité de tels individus à vivre dans une société moderne et ouverte sur le monde; à vivre dans les conditions nouvelles qu'impose la mondialisation.

Et pourtant! N’y a-t-il pas encore, dans les pays musulmans de quoi scandaliser l’homme ou la femme animés de sentiments humains, sains, justes et compatissants, pour ne pas dire spirituels? N’y a-t-il pas encore, tous les jours, soit des homosexuels que l’on blesse à mort? des femmes que l’on séquestre? des journalistes que l’on jette en prison? Voilà là des histoires absolument indignes de nations dont les dévots jurent que l'essence du Coran inspire paix et amour.

Et pourtant, hélas, leurs citoyens ne semblent pas s’émouvoir plus qu'il ne le faut de ces étranges pratiques!? Du fait de cette chape de silence qui étouffe les cris des injustices sans nom dont se rendent coupables leurs semblables, c'est encore une fois les "maudits" occidentaux, avec leur bordel à ciel ouvert, qui doivent faire des pieds et des mains pour leur rappeler les droits des hommes et des femmes et que leurs problèmes socio-économiques proviennent pour la plupart de leur vétusté en matière religieuse et politique.

Fin
 
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