L’Andalousie, le faux paradis perdu des salafistes

Les salafistes invoquent donc souvent l’âge d’or de l’Andalousie pour dire l’apogée qu’a pu atteindre la civilisation «arabo musulmane», mais ils oublient de préciser qu’ils en ont été les fossoyeurs.


Après un petit séjour à Séville et à Grenade, quelques réflexions me viennent sur l’Andalousie que fantasment beaucoup de nostalgiques d’un âge d’or de la civilisation «arabo-musulmane» qu’ils n’ont connu qu’à travers les légendes qui, comme toutes les légendes, embellissent et falsifient l’histoire.

Quand Boabdil, le dernier roi de Grenade, quittait l’Alhambra, vaincu par Isabelle la Catholique, sa mère a prononcé selon la légende cette phrase définitive: «Pleure comme une femme ce que tu n’as pas su conserver comme un homme»!

Un «mauvais musulman» en cache toujours un autre

Mais, en réalité, le déclin des Arabes en Andalousie est une longue histoire commencée depuis longtemps et qui a vu se développer des guerres entre les Arabes eux-mêmes jusqu’à l’apparition des «Taïfas» (multitude de petites principautés) qui signeront le début de la fin de la conquête de la péninsule ibérique.

Des conflits permanents pour chasser les sultans avec toujours la même technique éprouvée: leur reprocher de n’être pas de bons musulmans. Comme ces régimes ne connaissaient aucune règle pour l’alternance du pouvoir, instaurant souvent le régime dynastique, la seule opposition politique que pratiquaient les salafistes, c’était l’islamisme! Celui qui voulait prendre la tête du pouvoir développait toujours l’idée que son prédécesseur était un «mauvais musulman». Et c’est ainsi que, dès cette époque, l’islam a été instrumentalisé et utilisé à des fins politiques, comme instrument de conquête du pouvoir. Ce que font les islamistes aujourd’hui.

Par conséquent l’idée, si souvent reprise par les islamistes, selon laquelle l’Andalousie a été perdue parce que les musulmans ont cessé d’être de «bons musulmans» est une vaste supercherie pour ne pas dire plaisanterie.

En réalité, l’Andalousie a été perdue en raison des rivalités et des guerres auxquelles se livraient les différentes tribus et dynasties arabes puis berbères; et la pratique, bonne ou mauvaise, de l’islam n’y a strictement rien à voir. Car la pratique de l’islam n’était en réalité que prétexte pour éliminer ses concurrents!

Quand Ghannouchi et ses hommes traitent leurs opposants de «koffar» (mécréants), ils ne font rien d’autre qu’instrumentaliser la religion pour conquérir et asseoir leur pouvoir, comme le faisaient les candidats au pouvoir en Andalousie!

Il faut ajouter que si la chrétienté avec Isabelle la Catholique a triomphé, c’est parce qu’elle a su unir divers pays européens et obtenir le concours déterminant du Pape, fort puissant à l’époque.

Il faut dire aussi que pendant une période, Arabes, Juifs et Chrétiens ont partagé leur connaissance, ce qui a permis le progrès qu’a connu leur société d’alors, jusqu’à atteindre un degré civilisationel raffiné d’une Andalousie enviée dans une Europe empêtrée encore dans son moyen-âge.

Al-Andalus devint alors un foyer de haute culture au sein de l’Europe médiévale, attirant un grand nombre de savants et ouvrant ainsi une période de riche épanouissement culturel.

Kapitalis
 
Espèce de sorcier ....on t'aurait brûlé à l'époque de l'inquisition

L’Inquisition Espagnole

Bien que tardive, l’Inquisition espagnole devint l’une des plus célèbres en devenant un État dans l’État. Les inquisiteurs se donnèrent de nombreux droits, dont celui de porter des armes…

Elle sera instituée (1478) à la demande des souverains Espagnols Ferdinand et Isabelle qui veulent s'assurer de la sincérité des convertis juifs (conversos) et maures (morisques) parce qu'ils veulent faire de l'unité de la foi le ciment national. Ils obtiennent que l'Inquisition ne dépende plus du pape, mais d'une instance espagnole.
Tomas de Torquemada, un dominicain, devint Grand Inquisiteur d’Espagne et centralisa toutes les actions de l’Inquisition en Espagne. Il écrivit les instructions .

Torquemada précisa les travaux de ses prédécesseurs : Bernard Gui (« Au nom de la Rose »), Nicolas Eymerich d'une façon extrêmement pointue. Le principe était fort simple, l'Inquisition était le dernier rempart face à un monde de pécheurs et de pêchés.

Elle s'intéressa à la bigamie et à la *******, mais surtout aux sorciers, les adorateurs du démon, elle y joindra les avorteurs et les blasphémateurs, mais son principal gibier fut les athées, les juifs et les Maures. Convertir un chrétien méritait la peine de mort et le bourreau de la chrétienté n'était autre que Torquemada .

La torture permet d’obtenir toujours des confessions. Les moyens les plus connus sont encore les plus surs, flagellation pour les femmes, l'estrapade, l'eau et le feu pour les hommes...
 
Melkim évangéliste d'une secte inventé sur les terres de Bush, condamnée meme par les ouf du Vatican crache sa haine de yankee de base, pour 20$ payé cache par ses maitres satanistes.

Mais, en réalité, le déclin des Arabes en Andalousie

Cette phrase d’ignare qui décourage de lire le reste de ce sous produit évangéliste, ne peut etre prononcée que par un beauf en vacance, ou orientaliste raciste du 19ieme ou peut etre leurs rejetons néo fascistes de la Fox!
 
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