L’antidouleur interdit en Europe toujours en vente au Maroc

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L’antidouleur très controversé a été interdit en Europe : Di-Antalvic toujours en vente au Maroc
Les médicaments associant paracétamol et dextropropoxyphène (DXP), tels que le Di-Antalvic et ses génériques, seront progressivement retirés du marché français. Suite à une recommandation de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) invitant les professionnels de santé à ne plus prescrire de médicaments contenant ces deux substances et de les retirer progressivement des rayons des pharmacies, en raison du caractère toxique de la combinaison en cas de surdosage.
Ce retrait fait suite à une autre recommandation émanant, cette fois, de l’Agence européenne d’évaluation des médicaments (EMEA), estimant que le risque présenté par ces produits était plus élevé que leurs avantages. Et par conséquent, juge cette dernière, il serait souhaitable que ces médicaments soient retirés de la vente.
«Le fait de demander le retrait d’un médicament du marché est une démarche tout à fait normale dès lors qu’elle est motivée par des raisons de santé. Elle l’est d’autant plus sérieuse à partir du moment où elle est émise par l’AFSSAPS qui est le gendarme de la santé en France», confie à Libé Dr Sanhaji.
Une trentaine de spécialités pharmaceutiques contiennent cette association dont le Di-Antalvic. Médicament controversé et opiacé antidouleur, celui-ci est indiqué dans le traitement des douleurs modérées ou intenses, ou qui ne sont pas soulagées par l’aspirine, le paracétamol ou l’ibuprofène.
Un antidouleur dont on connaît les risques depuis plusieurs années puisqu’il a été impliqué dans de nombreux décès par intoxication accidentelle ou volontaire survenus dans plusieurs pays. Notamment en Grande-Bretagne et en Suisse, deux pays qui ont retiré de leurs marchés nationaux les médicaments combinant le DXP et le paracétamol. Lesquels produits ont coûté la vie respectivement à près de 400 et 200 personnes.
Si les cas des décès imputables à cette alliance s’est avéré bien plus faible en France, cela n’a pas empêché certains établissements sanitaires de bannir l’association DXP-paracétamol. C’est notamment le cas du CHU de Toulouse dont la décision remontre à 2005.
« Le statut du Maroc le place au même niveau que l’Europe au niveau médical et développement humain. C’est dire qu’une telle mesure ne doit nous laisser indifférents. Il en va de la santé des citoyens», conclut Dr Sanhaji.
De l’avis de l’Agence AFSSAPS, ce retrait devait se faire dans un délai d’un an sur l’ensemble du territoire français, ce qui permettrait aux professionnels de santé de proposer à leurs patients des thérapies alternatives appropriées.

Lundi 29 Juin 2009
 
Tout cela n'est que du bullshit.

Ce médicament existe depuis 1964 et c'est seulement maintenant que l'on vient nous saouler.

Quand l'aspirine, le paracétamol et l'ibuprophène ne suffisent plus, il faut passer au stade supérieur à savoir l'association avec du dextropropoxyphène.
 
il n'est pas interdit en france.

en fait, le Comité des médicaments à usage humain de l'Agence européenne d'évaluation des médicaments(EMEA) a émis un avis défavorable au maintien sur le marché des médicaments contenant du dextropropoxyphène(DXP). Cet avis, s'il est confirmé par la Commission européenne, conduira au retrait de la vente de ces produits d'ici 2010. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé(Afssaps) a recommandé aux professionnels de santé de ne plus prescrire ces médicaments.
 
L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé(Afssaps) a recommandé aux professionnels de santé de ne plus prescrire ces médicaments.

De ne plus le prescrire, mais aussi toutes personnes ayant un traitement a base de dxp doit prendre contact avec son médecin traitant afin qu’il lui prescrive un autre médicament
 
Je ne comprends pas cette interdiction pour des décès essentiellement constatés en Suède et au Royaume Uni.

EN France, dans les pharmacopées, il y encore bcp de DXP et c'est un antalgique très efficace qui continue à faire partie des stratégie de prise en charge de la douleur.

Mais bon, le principe de précaution l'a emporté pour une réalité qui n'est pas vraiment française mais anglosaxonne et scandinave.

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Au risque de die une bétise je crois qu'au Maroc on suit la pharmacopée française et vu qu'en France on parle tjr de recomandation de ne plus préscrire et pas d'intérdiction prière de ne pas trop être alarmiste comme dans tout tes écrits ncasa,

Je suis sur que Yasmina Badou prendra les mesures nécesaires pour préserver la marge de CA qu'engendre le D-Antalvic, c'est l'anti-douleur préféré des toubibs au bled :D
 
Mais bon, le principe de précaution l'a emporté pour une réalité qui n'est pas vraiment française mais anglosaxonne et scandinave.

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C’est avant tout une directive Européenne d’où l’alignement de la France sur cette directive. En dehors de l’étude qui a été faite sur cette molécule, je t’avoue que je reste un peu sur ma faim en ce qui conserne sa conclusion.
 
Les médicaments à base de Dextropropoxyphène et de Paracétamol ne présentent aucun risque sur la santé des patients (ministère)
Rabat -01/07/09- Map -Les spécialités pharmaceutiques à base de Dextropropoxyphène et de Paracétamol, dont le Di-Antalvic et ses génériques, ne présentent "aucun risque sur la santé des patients dans les conditions normales d'utilisation respectant les prescriptions médicales", a précisé mercredi le ministère de la Santé.

Le ministère, qui a apporté cet éclairage suite à la mise en garde lancée par l'Agence européenne des médicaments (EMEA) concernant les risques liés à I'utilisation abusive de cette spécialité, a diligenté à cet effet la commission de pharmacovigilance, qui sur la base des données scientifiques les plus récentes et des données émanant du système national de pharmacovigilance, a conclu que "I'usage de cette spécialité pharmaceutique ne présente aucun risque sur la santé des patients dans les conditions normales d'utilisation respectant les prescriptions médicales".

Le ministère précise, par ailleurs, que dans le but d'harmoniser le dispositif de sécurité des médicaments avec le dispositif européen auquel le Maroc fait référence, il a aussi décidé "le retrait progressif des spécialités pharmaceutiques contenant du Dextropropoxyphène dans un délai d'un an, afin de préparer le passage aux alternatives thérapeutiques".

L'Association Dextropropoxyphène/Paracetamol est un médicament prescrit pour le traitement de la douleur, réservé uniquement à I'adulte et ne peut être délivré que sur ordonnance médicale, rappelle le ministère, ajoutant que la posologie recommandée est de 4 gélules par jour sans jamais dépasser 6 gélules par jour.

La commercialisation des médicaments au Maroc est assujettie à une procédure d'autorisation de mise sur le marché, connue par le sigle AMM, délivrée par le ministère de la Santé avant toute commercialisation. Ces AMM veillent au respect strict des conditions de sécurité et prennent en compte les dernières données médicales et pharmacologiques validées au niveau international.
 
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