L’assassin silencieux

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Amine

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Kim De Gelder, le jeune homme de 20 ans de Sinaai, a furieusement semé la mort. Tout indique qu’il avait minutieusement préparé le massacre de la crèche Le Pays des Fables (Fabeltjesland), à Termonde. Lundi, il a aussi été soupçonné du meurtre d’une femme âgée à Vrasene


L’horreur a commencé à 10 h. 05. Nous sommes calmement assises en train de jouer avec les petits Brusquement nous entendons des bruits de panique nous allons voir rita est couverte de sang hilde crie qu’il y a quelqu’un avec un couteau je mets le plus vite possible les petits dehors l’assassin vient dehors je peux m’encourir avec un enfant les autres restent sur place, impuissants. 10 h. 15 Le ****** continue tranquillement à frapper, J’appelle la police Ramène tous les enfants à l’intérieur et nous nous rassemblons 5 minutes plus tard la police est là Des petits sont mal en point Nous couvrons les blessures de chacun les opérer le plus vite possible.

Peu après 10 heures, il pénétra dans la crèche Fabeltjesland par l’entrée latérale, une porte qui n’est utilisée que pour les enfants qui sont en retard. Fabeltjesland était en deuxième place sur sa liste. Il tira de son sac un couteau de vingt centimètres de long.Tante Marita Blindeman, une femme de 53 ans qui a déjà élevé des générations d’enfants à la crèche, fut la première personne qu’il rencontra. Il ne lui dit rien d’autre que « J’ai une petite question ». Puis, il lui planta le couteau dans la gorge. Les premiers bébés auxquels il s’attaqua dormaient dans leur petit lit. Il leur porta des coups de couteau dans la nuque. Ensuite, il se dirigea vers la pièce où jouaient des petits bambins à quatre pattes.

Une des assistantes maternelles tenta de l’arrêter tandis que les autres s’enfuyaient emportant dans leurs bras des bébés qui hurlaient. Après quelques instants, des petits corps gisaient par terre, perdant leur sang et luttant contre la mort
 
Hadith du Prophète sws:

"Par Celui qui tient ma vie entre Ses Mains, ce monde ne disparaîtra pas avant que ne vienne pas une époque pour les gens où l'assassin ne saura pas pourquoi il a tué et la victime ne connaîtra pas non plus pourquoi elle a été tuée. " (Mouslim)

"L'Heure n'aura pas lieu tant que n'augmentera pas le "Hardj." Quand on demanda au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) le sens du "Hardj", il expliqua "Le meurtre, le meurtre…" (Mouslim)

A méditer.. :rolleyes:
 
Sur Netlog, Joyce, 16 ans, dont c’était le dernier jour de stage à Fabeltjesland, décrit les faits et son désespoir de ne pas avoir pu aider tous les enfants. Les policiers qui furent très vite sur place, se sont retrouvés dans un véritable enfer. Ils ne comprennent toujours
pas comment l’homme dont la photo a paru dans les journaux, peut être l’auteur d’une telle horreur.

« Quand on le voit comme ça, on lui donnerait le bon dieu sans confession ». Aujourd’hui encore, des policiers qui ont pourtant de nombreuses années de service à leur actif, fondent en larmes quand ils décrivent le spectacle atroce qu’ils ont vu. Quinze victimes étaient couchées sur le sol. Trois d’entre elles étaient mortes : Tante Marita, Korneel (9
mois) et Léon (6 mois). Dix autres bébés et deux assistantes maternelles durent être transportés dans différents hôpitaux de la province pour y faire soigner de profondes
blessures. Un grand déploiement de police de 150 personnes s’est lancé à la recherche de l’assassin. Comme on ne savait pas avec certitude s’il allait encore frapper ailleurs, toutes les crèches des environs ont fait l’objet d’une surveillance supplémentaire. Les écoliers n’ont pas pu quitter les écoles pendant la pause de midi. Les parents dont l’enfant se trouvait à la crèche Fabeltjesland, ont afflué, en panique. Certains ont été accueillis dans le café Per Total. Ils ne pouvaient qu’espérer que leur enfant soit indemne. Dans le centre de crise, on leur a montré les photos des bébés faites dans les hôpitaux. Jamais des photos d’enfants n’ont été regardées avec autant d’angoisse.

Vers midi, l’auteur a été repéré par un agent de police à vélo non loin de là, à Lebbeke. Le jeune homme s’est rendu sans violence. Il a refusé de décliner son identité et il n’avait pas de papiers d’identité sur lui. Le soir, dans tout le pays, les gens rentraient à la maison en serrant leur enfant contre eux. A Saint-Gilles-lez-Termonde (Sint-Gillis-Dendermonde),on faisait la file chez Frietland. « Pas une mère dans ce village n’a envie de faire la cuisine ce soir », dit A., une femme dont la fille avait été chez Tante Marita à la crèche. « Nous devons continuer, dit-elle. Nous devons surmonter notre peur. » Deux garçons de 16 ans assis dans la plaine de jeu, regardaient l’immeuble de Fabeltjesland isolé par du ruban de police. Il y avait encore de la lumière à l’intérieur. Les petites chaises aux couleurs vives étaient tristement vides. Les garçons ont dit qu’ils avaient aussi eu peur quand ils avaient entendu que l’assassin était encore en liberté. C’était vendredi soir. Dans le hall de sport, il y avait peu de monde pour un vendredi. Personne ne comprenait ce qui avait animé l’auteur de ce carnage mais chacun réalisait à quel point le sort pouvait frapper vite. « Nous devons garder notre calme, dit encore A. Les parents de ce jeune homme sont aussi des êtres humains.
 
Peut-on détecter les dingues dangereux?


Plus jamais ça ! Depuis le vendredi noir de Termonde, l’opinion n’en finit plus de s’emballer. La presse s’interroge sur la sécurité dans les écoles et les crèches. Et pourtant. Sur le terrain, psychiatres et services d’aide à la jeunesse s’inquiètent d’un tout autre problème.

« Quand un acte odieux est commis, on s’affole. Mais c’est en amont qu’il faudrait travailler. » Le coup de gueule est signé du service de psychiatrie infanto-juvénile de l’hôpital Erasme à Bruxelles. Depuis une dizaine d’années, leurs effectifs n’ont cessé de diminuer alors qu’ils sont les premiers à pouvoir prendre en charge les ados en crise. « Les pouvoirs publics doivent absolument nous donner les moyens de la prévention », estiment-ils. Les parents du jeune meurtrier avaient d’ailleurs tenté de faire interner leur fils par le passé. Preuve que l’irrationnel le plus abject n’est pas arrivé sans crier gare.Même s’il est difficile d’affirmer qu’un acte aussi démesuré aurait pu être évité, la prévention reste un outil crucial. Avant qu’il ne soit trop tard. Rachel Vanderhaegen, du service de prévention d’Evere (Bruxelles), côtoie depuis des années des gamins étiquetés « à problèmes ».

« Prévenir c’est avant tout apprendre les règles de base, comme celle de la politesse ou du respect, à des jeunes, victimes de ne pas les avoir apprises. Ensuite, nous pouvons leur permettre de s’impliquer dans un projet qui leur est propre, qui les valorise, les aide à exister. » Parce qu’elle en est persuadée, « l’idée médiatique du péril jeune est à mille lieues de la réalité de terrain ».

Or, l’optique a tendance à rester sécuritaire. Même au SPF Justice, on ne dit pas fondamentalement autre chose. «Chaque fois que quelque chose tourne mal, tout le monde a le regard tourné vers la justice et attend qu’elle résolve le problème, regrette son porte-parole. L’histoire est beaucoup plus complexe et enveloppe bien plus de domaines. Car une fois entré dans le moulin de la justice, il est difficile de s’en échapper. » Fin mars, un colloque sur la délinquance juvénile réunira autour de la table la plupart des acteurs. Sa tenue a été décidée avant la folle échappée de Kim De Gelder.

Source: Le vif l'expresse
 
Hadith du Prophète sws:

"Par Celui qui tient ma vie entre Ses Mains, ce monde ne disparaîtra pas avant que ne vienne pas une époque pour les gens où l'assassin ne saura pas pourquoi il a tué et la victime ne connaîtra pas non plus pourquoi elle a été tuée. " (Mouslim)

"L'Heure n'aura pas lieu tant que n'augmentera pas le "Hardj." Quand on demanda au Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) le sens du "Hardj", il expliqua "Le meurtre, le meurtre…" (Mouslim)

A méditer.. :rolleyes:

Notre prophète (sws) a vu juste ! wallah que nous vivons dans monde entouré de détraquer mentale. Un monde d'envieux, de jalousie, de dénigrement, de mensonge, de calomnieux, Allah ihder salama ou safi
 
Peut-on détecter les dingues dangereux?

pour répondre en partie sur cette question

le service militaire obligatoire avait le mérite de pointer du doigt certains problèmes de la société, comme les analphabètes et certains maladies et les troubles mentaux en particulier.
actuellement, on fait en sorte comme si ne les connait pas.
 
pour répondre en partie sur cette question

le service militaire obligatoire avait le mérite de pointer du doigt certains problèmes de la société, comme les analphabètes et certains maladies et les troubles mentaux en particulier.
actuellement, on fait en sorte comme si ne les connait pas.

Je vais t'envoyer une étude sur la santé mentale de patients qui ont développé une agressivité suite à un passage à vide de leur vie. T'imagine qu'une personne peut passer de l'autre côté de la barrière sans s'en apercevoir. Il y a quelques cas très intéressant si tu vois ce que je veux dire :cool:
 
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