Amine
En mode pause
Cest un regard à la fois tendre et humaniste sur des jeunes souvent ignorés par la société, qui ne les comprend pas ou ne cherche pas à les comprendre. À travers des activités aussi variées que le théâtre, la mosaïque, la peinture ou la musique, ladolescent autiste sexprime, partage, crée, dans un environnement qui lui permet de cultiver pleinement ses richesses. Brigitte Lavau, éducatrice à lHôpital des jonquilles, à Anthony (Hauts-de-Seine), dépeint dans un livre le travail difficile et même ingrat des éducateurs, qui aident quotidiennement les enfants à mieux appréhender le monde extérieur et répondent à leurs questions existentielles. Qui les considèrent, tout simplement. Brigitte Lavau sinterroge également sur lavenir compromis de ces jeunes autistes qui se retrouvent très souvent, une fois adultes, dans des structures inadaptées.
Ce récit, non sans humour, rend parfaitement compte de la réalité de lautisme, cette maladie méconnue. Il propose aussi une réflexion intéressante sur la nécessité davoir des moyens, des structures adaptées et surtout du temps pour aider ces enfants. Un temps qui se fait de plus en plus rare, dans un monde où la productivité et la rentabilité prédominent, et où les souffrances nont pas leur place. On pourrait reprocher à lauteur de ne pas avoir présenté les différentes formes dautisme ou de les rattacher à dautres handicaps. Il nen reste pas moins précieux, dessinant une réalité nuancée despoir, mélange de rire et de souffrance, qui donne envie de sattacher à ces enfants plutôt que de les fuir.
Ce récit, non sans humour, rend parfaitement compte de la réalité de lautisme, cette maladie méconnue. Il propose aussi une réflexion intéressante sur la nécessité davoir des moyens, des structures adaptées et surtout du temps pour aider ces enfants. Un temps qui se fait de plus en plus rare, dans un monde où la productivité et la rentabilité prédominent, et où les souffrances nont pas leur place. On pourrait reprocher à lauteur de ne pas avoir présenté les différentes formes dautisme ou de les rattacher à dautres handicaps. Il nen reste pas moins précieux, dessinant une réalité nuancée despoir, mélange de rire et de souffrance, qui donne envie de sattacher à ces enfants plutôt que de les fuir.