L’école victime de dangereux dérapages

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salam

La violence
scolaire, un fléau
à combattre.

Ils sont bien loin les temps où les enseignants incarnaient une autorité inviolable, à l’intérieur et même à l’extérieur de la classe. Ils se faisaient respecter en tant que tels. Mais pour asseoir cette autorité, il a fallu beaucoup de sang et de fer. Aujourd’hui, les choses ont changé et les mentalités ont évolué.

L’éducation ne rime plus avec violence. Du coup, c’est le retour du bâton à travers l’émergence de la violence comme indicateur d’un conflit de valeurs. Un fléau dont les enseignants sont les premières victimes et qui a pris beaucoup d’ampleur.

Pourquoi toute cette violence ? Comment a-t-elle pris de telles proportions et quelles solutions à envisager? Des questions auxquelles ont essayé d’apporter des ébauches de réponse les invités de l’émission «Moubacharatan Maakoum» sur 2M

«Il faut une approche globale avec une dimension juridique, pédagogique, pour aborder la problématique», comme l’a expliqué d’emblée Khaled Farès, inspecteur général des affaires pédagogiques au ministère de l’Education nationale. Pour Amina Bahji, présidente de l’Association marocaine d’écoute et de dialogue, il ne faut pas tellement s’étonner de la recrudescence d’un tel phénomène :

«La violence est partout. Les dessins animés, les films regorgent de scènes agressives sans parler du climat familial qui n’est pas toujours sain». Et de préciser que les parents eux-mêmes ont besoin parfois d’une formation car ils ignorent tout de la psychologie de l’adolescent. «Les professeurs ne sont pas en reste puisqu’ils manquent d’une formation pédagogique à même de les préparer à faire face à la violence», a-t-elle encore indiqué. Alors qui va contenir ces enfants submergés de haine et de violence en l’absence de tout exutoire?

http://www.libe.ma/L-ecole-victime-de-dangereux-derapages_a34055.html
 
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Les ânes continuent à se distinguer par leurs violence et arrogance.
Les studieux travaillent comme des fourmis, à la fin, ils finissent par monter confortablement sur le dos de ces ânes.
Une question de temps.
 
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