Le sujet ne traite pas de l’indispensable devoir de possession de documents administratifs .
Petite réflexion qui n’a rien d’universelle et qui ne colle qu’à moi-même.
J’ai en déménageant il y a 6 ans à l’intérieur du même pays goûté pour la première fois de mon existence, à la sensation d’être un étranger.
Ces ruelles qui s’offraient désormais à moi, ne me parlaient pas ; de mon côté, je n’avais ni souvenirs, ni anecdotes à conter à leurs propos.
N’étant pas curieux de nature, je suis parvenu encore récemment, dans le cadre des promenades obligatoires à parcourir des espaces inconnus , pourtant situés à moins d’un km des murs qui me servent de toit.
Tel un étranger, je me suis égaré dans ma propre commune, me guidant par les lointains bâtiments plus que par ces étranges noms accolés aux plaques des ruelles.
Pour autant , la terre qui m’a vue naître m’est désormais étrangère, je n’éprouve plus la moindre mélancolie pour les temps anciens, il faut croire que le souvenir qu’on ne partage avec les acteurs d’époque finissent par dépérirent, ou au mieux perdre de leurs saveurs.
Plus que ces amitiés perdus (de vus), c’est surtout la disparition du point de rassemblement familial qui vient bouleverser ces souvenirs de tranches de vie de ma tendre enfance. Le véritable étranger, n’était-il pas celui qui ne peut retrouver à souhait les murs qui ont accompagné son évolution.
Et plus encore, le véritable étranger n’est-il pas celui qui n’aura jamais plus l’occasion de répéter son premier mot. Celui dont il usa avec bonheur et sans lassitude provoquant la joie de celle qui le tint dans ses bras protecteurs.
Privé de passé, incapable de me projeter dans le futur, chez moi, c’est là où je dors. Ma fonction est celle du mur, qui témoignera de l’évolution de ceux qui ont encore un souvenir à construire. Je veux être le gardien de leurs belles années.
Petite réflexion qui n’a rien d’universelle et qui ne colle qu’à moi-même.
J’ai en déménageant il y a 6 ans à l’intérieur du même pays goûté pour la première fois de mon existence, à la sensation d’être un étranger.
Ces ruelles qui s’offraient désormais à moi, ne me parlaient pas ; de mon côté, je n’avais ni souvenirs, ni anecdotes à conter à leurs propos.
N’étant pas curieux de nature, je suis parvenu encore récemment, dans le cadre des promenades obligatoires à parcourir des espaces inconnus , pourtant situés à moins d’un km des murs qui me servent de toit.
Tel un étranger, je me suis égaré dans ma propre commune, me guidant par les lointains bâtiments plus que par ces étranges noms accolés aux plaques des ruelles.
Pour autant , la terre qui m’a vue naître m’est désormais étrangère, je n’éprouve plus la moindre mélancolie pour les temps anciens, il faut croire que le souvenir qu’on ne partage avec les acteurs d’époque finissent par dépérirent, ou au mieux perdre de leurs saveurs.
Plus que ces amitiés perdus (de vus), c’est surtout la disparition du point de rassemblement familial qui vient bouleverser ces souvenirs de tranches de vie de ma tendre enfance. Le véritable étranger, n’était-il pas celui qui ne peut retrouver à souhait les murs qui ont accompagné son évolution.
Et plus encore, le véritable étranger n’est-il pas celui qui n’aura jamais plus l’occasion de répéter son premier mot. Celui dont il usa avec bonheur et sans lassitude provoquant la joie de celle qui le tint dans ses bras protecteurs.
Privé de passé, incapable de me projeter dans le futur, chez moi, c’est là où je dors. Ma fonction est celle du mur, qui témoignera de l’évolution de ceux qui ont encore un souvenir à construire. Je veux être le gardien de leurs belles années.