Avec la crise, de plus en plus de Grecs ne parviennent plus à nourrir leurs enfants et décident de les abandonner pour quils puissent manger à leur faim. Un reportage du Courrier International.
La crise frappe lEurope de plein fouet. La Grèce est particulièrement touchée. De plus en plus de familles prennent la décision, toujours douloureuse, dabandonner leur(s) enfant(s). La plupart dentre elles sont des familles monoparentales, des mères seules, qui ont perdu leur travail dans le sillage de la crise de leuro. Sombrant dans une pauvreté extrême, elles espèrent quen abandonnant leurs petits, ils pourront manger à leur faim.
Des familles monoparentales
"Il y a encore deux ans, 95 % des admissions dans nos centres daccueil concernaient des cas de mineurs maltraités", explique Marine, qui travaille depuis dix-neuf ans dans un centre daccueil pour enfants en détresse à nos confrères du site internet Courrier International. "Alors quaujourdhui, la moitié des demandes vient de parents très pauvres. Huit fois sur dix, ce sont des familles monoparentales qui nont pas de parents autour deux", a-t-elle continué.
Les parents les conduisent au centre ou les abandonnent sans rien dire Certains parents nont pas le courage de dire à leurs enfants quils vont sen défaire et laissent simplement un petit mot dans leur cartable. Dautres expliquent à leurs enfants quils les aiment et que cest pour quils soient biens quils vont les abandonner. "Un jour, jai trouvé une femme à lentrée du foyer, tenant sa fille par la main. Elle lui disait : Ne crois pas que maman ne taime pas. Elle tadore, mais elle na pas de quoi te nourrir. Ici, les gens sont gentils, tu verras", a-t-elle raconté à nos collègues du Courrier Internationa l.
La crise frappe lEurope de plein fouet. La Grèce est particulièrement touchée. De plus en plus de familles prennent la décision, toujours douloureuse, dabandonner leur(s) enfant(s). La plupart dentre elles sont des familles monoparentales, des mères seules, qui ont perdu leur travail dans le sillage de la crise de leuro. Sombrant dans une pauvreté extrême, elles espèrent quen abandonnant leurs petits, ils pourront manger à leur faim.
Des familles monoparentales
"Il y a encore deux ans, 95 % des admissions dans nos centres daccueil concernaient des cas de mineurs maltraités", explique Marine, qui travaille depuis dix-neuf ans dans un centre daccueil pour enfants en détresse à nos confrères du site internet Courrier International. "Alors quaujourdhui, la moitié des demandes vient de parents très pauvres. Huit fois sur dix, ce sont des familles monoparentales qui nont pas de parents autour deux", a-t-elle continué.
Les parents les conduisent au centre ou les abandonnent sans rien dire Certains parents nont pas le courage de dire à leurs enfants quils vont sen défaire et laissent simplement un petit mot dans leur cartable. Dautres expliquent à leurs enfants quils les aiment et que cest pour quils soient biens quils vont les abandonner. "Un jour, jai trouvé une femme à lentrée du foyer, tenant sa fille par la main. Elle lui disait : Ne crois pas que maman ne taime pas. Elle tadore, mais elle na pas de quoi te nourrir. Ici, les gens sont gentils, tu verras", a-t-elle raconté à nos collègues du Courrier Internationa l.