L’homme est-il seul à pouvoir se suicider ?

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miasssa

Fiona aka Habouba
VIB
On connaît l'exemple du chien fidèle se laissant mourir après son maître ; on a vu un canard se maintenir sous l'eau assez longtemps pour se noyer après la mort de son partenaire, des rats-taupes nus atteints d’une maladie contagieuse aller mourir seuls, loin de leur colonie, et des baleines se jeter par dizaines sur les plages, comme le 14 novembre dernier sur la pointe de Farewell ("adieu", en anglais), en Nouvelle Zélande, en un simulacre de suicide collectif désespérant – les autorités locales se sont résolues à euthanasier les survivantes deux jours plus tard, rappelle Slate.

Mais peut-on aller au-delà de comparaisons anthropomorphiques plus ou moins douteuses, se demande aujourd'hui Slate, et affirmer qu'une bête est capable de se suicider ? Un animal peut-il avoir conscience de son existence et conceptualiser la relation de cause à effet qui mènera de son acte à sa disparition, éventuellement à l'abrègement de ses souffrances ?

La question a passionné les scientifiques et la presse anglaise à l'époque victorienne, rappelait en 2010 Edmund Ramsden, chercheur au département d'histoire de l'université d'Exeter. A partir de l'année 1845, on vit ainsi fleurir les drames animaliers dans les feuilles d'outre-Manche, tel "le cas d’un chien de race terre-neuve qui s’était, à plusieurs reprises, jeté à l’eau, restant immobile et 'gardant obstinément la tête sous l’eau pendant quelques minutes'", rappelle Slate (c'est alors que l'affaire du canard amoureux mentionné ci-dessus avait été évoquée).

Bravement, donc, Slate rassemble des éléments de preuve modernes. Le site souligne que certains animaux, dauphins, primates, pies et éléphants, en reconnaissant leur image dans un miroir pourraient démontrer une certaine conscience de leur individualité. Certains savent "faire semblant", en jouant : serait-ce le signe d'une capacité à se projeter au-delà de ce monde matériel ?

Poussant vers des espèces dont les états d'âme indiffèrent la plupart d'entre nous, Slate relève que certaines algues unicellulaires peuvent, face à un stress pourtant surmontable, activer un processus de mort programmée. "Des chercheurs ont récemment découvert que le 'suicide' de certaines cellules favorisait la croissance des cellules survivantes." Ces algues meurent donc "pour le bien de la communauté", en martyrs.

Enfin, Slate note l'existence d'un parasite qui provoque chez les rongeurs une certaine attirance pour leur pire ennemi, le chat, et se demande si ledit parasite, Toxoplasma gondii, pourrait également infecter l'humain et le pousser ainsi à passer à l'acte, en conscience altérée, mais en conscience tout de même.


source : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/24/regne-animal-lhomme-est-il-seul-a-pouvoir-se-suicider/
 
C'est quoi les lemmings ???

Pour que je puisse comprendre la blague...

Je trouve ca dingue que des animaux en arrivent a un procesus de se donner volontairement la mort...

Lemmings est un jeu vidéo de réflexion développé par le studio écossais DMA Design et édité par Psygnosis en 1991. Le projet est mené par Dave Jones.

Le joueur doit guider des dizaines de lemmings, minuscules créatures écervelées, dans des niveaux alambiqués truffés de dangers mortels. Le jeu est basé sur le mythe populaire selon lequel les lemmings, petits rongeurs bien réels des régions arctiques, se livreraient au suicide collectif en se jetant des falaises.

Phénomène vidéoludique de l'année 1991, Lemmings est plébiscité pour son concept singulier, à la fois simple et ingénieux, qui transcende le genre en mêlant le canevas du god game à la formule du casse-tête.




Oui c'est surprenant, faut croire que pour certains animaux la vie devient chiante ou insupportable, un peu comme pour certains humains :confus:
 
Lemmings est un jeu vidéo de réflexion développé par le studio écossais DMA Design et édité par Psygnosis en 1991. Le projet est mené par Dave Jones.

Le joueur doit guider des dizaines de lemmings, minuscules créatures écervelées, dans des niveaux alambiqués truffés de dangers mortels. Le jeu est basé sur le mythe populaire selon lequel les lemmings, petits rongeurs bien réels des régions arctiques, se livreraient au suicide collectif en se jetant des falaises.

Phénomène vidéoludique de l'année 1991, Lemmings est plébiscité pour son concept singulier, à la fois simple et ingénieux, qui transcende le genre en mêlant le canevas du god game à la formule du casse-tête.




Oui c'est surprenant, faut croire que pour certains animaux la vie devient chiante ou insupportable, un peu comme pour certains humains :confus:

Il a l'air bien ce jeu !! :D

Qu'elle soit chiante leur vie, oki... J'veux bien les croire... :p

Mais qu'ils en aient conscience, et qu'il y ait un processus qui fait qu'ils ne voient comme alternative que la mort... c'est simplement fou !
 
Il a l'air bien ce jeu !! :D

Qu'elle soit chiante leur vie, oki... J'veux bien les croire... :p

Mais qu'ils en aient conscience, et qu'il y ait un processus qui fait qu'ils ne voient comme alternative que la mort... c'est simplement fou !

Cela prouverait il qu'ils ont "conscience" de la mort ..?
Je veux dire comme une fatalité ... parce qu'un lapin qui se fait courser par un loup, surement qu'il a un instinct qui lui indique de fuir pour pas mourir "tout de suite"
 
Cela prouverait il qu'ils ont "conscience" de la mort ..?
Je veux dire comme une fatalité ... parce qu'un lapin qui se fait courser par un loup, surement qu'il a un instinct qui lui indique de fuir pour pas mourir "tout de suite"

Ils ont conscience du mal etre et de la mort...

Je serais curieuse de voir s'il y a une explication scientifique a ce phenomene...
 
On connaît l'exemple du chien fidèle se laissant mourir après son maître ; on a vu un canard se maintenir sous l'eau assez longtemps pour se noyer après la mort de son partenaire, des rats-taupes nus atteints d’une maladie contagieuse aller mourir seuls, loin de leur colonie, et des baleines se jeter par dizaines sur les plages, comme le 14 novembre dernier sur la pointe de Farewell ("adieu", en anglais), en Nouvelle Zélande, en un simulacre de suicide collectif désespérant – les autorités locales se sont résolues à euthanasier les survivantes deux jours plus tard, rappelle Slate.

Mais peut-on aller au-delà de comparaisons anthropomorphiques plus ou moins douteuses, se demande aujourd'hui Slate, et affirmer qu'une bête est capable de se suicider ? Un animal peut-il avoir conscience de son existence et conceptualiser la relation de cause à effet qui mènera de son acte à sa disparition, éventuellement à l'abrègement de ses souffrances ?

La question a passionné les scientifiques et la presse anglaise à l'époque victorienne, rappelait en 2010 Edmund Ramsden, chercheur au département d'histoire de l'université d'Exeter. A partir de l'année 1845, on vit ainsi fleurir les drames animaliers dans les feuilles d'outre-Manche, tel "le cas d’un chien de race terre-neuve qui s’était, à plusieurs reprises, jeté à l’eau, restant immobile et 'gardant obstinément la tête sous l’eau pendant quelques minutes'", rappelle Slate (c'est alors que l'affaire du canard amoureux mentionné ci-dessus avait été évoquée).

Bravement, donc, Slate rassemble des éléments de preuve modernes. Le site souligne que certains animaux, dauphins, primates, pies et éléphants, en reconnaissant leur image dans un miroir pourraient démontrer une certaine conscience de leur individualité. Certains savent "faire semblant", en jouant : serait-ce le signe d'une capacité à se projeter au-delà de ce monde matériel ?

Poussant vers des espèces dont les états d'âme indiffèrent la plupart d'entre nous, Slate relève que certaines algues unicellulaires peuvent, face à un stress pourtant surmontable, activer un processus de mort programmée. "Des chercheurs ont récemment découvert que le 'suicide' de certaines cellules favorisait la croissance des cellules survivantes." Ces algues meurent donc "pour le bien de la communauté", en martyrs.

Enfin, Slate note l'existence d'un parasite qui provoque chez les rongeurs une certaine attirance pour leur pire ennemi, le chat, et se demande si ledit parasite, Toxoplasma gondii, pourrait également infecter l'humain et le pousser ainsi à passer à l'acte, en conscience altérée, mais en conscience tout de même.


source : http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2011/11/24/regne-animal-lhomme-est-il-seul-a-pouvoir-se-suicider/

non certains animaux se laissent mourir en cessant de s'alimenter, notamment quand ils st dans un environnement qui les "oppresse"
 
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