Limagerie médicale de pointe peut nuire
Si vous allez voir votre médecin, quel que soit votre problème de santé, vous risquez de passer un examen par imagerie de pointe, du genre angiographie cardiaque, tomodensitométrie ou IRM. Selon une étude publiée l'automne dernier dans la revue Health Affairs, le recours à l'imagerie médicale a bondi vertigineusement ces dernières années pour tout type dexamen, doublant le coût médical annuel par patient. En fait, cette étude confirmait des rapports antérieurs, selon lesquels les patients sont bien trop souvent soumis inutilement à un examen par imagerie médicale.
Au moins, la plupart de ces examens sont peu invasifs et parfaitement étudiés pour assurer qu'ils ne font courir quun minimum de risques, de sorte qu'ils sont sans danger, nest-ce pas ? Hélas, la réponse est non. Rapportés dernièrement, les effets durables nuisibles à la santé de certains examens par imagerie sont cumulatifs. Un exemple : une nouvelle étude, venant d'être publiée dans le Clinical Journal of the American Society Nephrology, prévient que des dommages rénaux apparemment mineurs et réversibles, pouvant survenir après certaines procédures banales de limagerie médicale, constituent une menace sérieuse envers la santé. La raison ? Cest en rapport avec un risque fortement accru d'accident vasculaire cérébral, de crise cardiaque et de mort.
Richard Solomon, un docteur en médecine de lUniversité du Vermont, et ses collègues, ont étudié 294 patients affectés dune maladie rénale, qui ont été exposés à des produits améliorant le contraste lors dune angiographie cardiaque. Les patients de cette étude, baptisée essai CARE (angiographie cardiaque chez patients insuffisants rénaux), ont été répartis au hasard, avec la moitié recevant du produit contrastant iopamidol et les autres du produit contrastant iodixanol.
Si vous allez voir votre médecin, quel que soit votre problème de santé, vous risquez de passer un examen par imagerie de pointe, du genre angiographie cardiaque, tomodensitométrie ou IRM. Selon une étude publiée l'automne dernier dans la revue Health Affairs, le recours à l'imagerie médicale a bondi vertigineusement ces dernières années pour tout type dexamen, doublant le coût médical annuel par patient. En fait, cette étude confirmait des rapports antérieurs, selon lesquels les patients sont bien trop souvent soumis inutilement à un examen par imagerie médicale.
Au moins, la plupart de ces examens sont peu invasifs et parfaitement étudiés pour assurer qu'ils ne font courir quun minimum de risques, de sorte qu'ils sont sans danger, nest-ce pas ? Hélas, la réponse est non. Rapportés dernièrement, les effets durables nuisibles à la santé de certains examens par imagerie sont cumulatifs. Un exemple : une nouvelle étude, venant d'être publiée dans le Clinical Journal of the American Society Nephrology, prévient que des dommages rénaux apparemment mineurs et réversibles, pouvant survenir après certaines procédures banales de limagerie médicale, constituent une menace sérieuse envers la santé. La raison ? Cest en rapport avec un risque fortement accru d'accident vasculaire cérébral, de crise cardiaque et de mort.
Richard Solomon, un docteur en médecine de lUniversité du Vermont, et ses collègues, ont étudié 294 patients affectés dune maladie rénale, qui ont été exposés à des produits améliorant le contraste lors dune angiographie cardiaque. Les patients de cette étude, baptisée essai CARE (angiographie cardiaque chez patients insuffisants rénaux), ont été répartis au hasard, avec la moitié recevant du produit contrastant iopamidol et les autres du produit contrastant iodixanol.