mardi 23 février 2010 - 05h:07
Zvi barel - Haaretz
On ne peut pas dire grand chose sur le Premier ministre Benjamin Netanyahou, mais on ne peut pas nier sa chevalerie. « Par chance », il est tombé sur son homologue grec, George Papandréou, durant sa visite à Moscou, et il a na pas mis longtemps à lalerter que lun des dangers derrière le programme nucléaire iranien est « une course à larmement nucléaire au Moyen-Orient, où des pays comme la Turquie, lArabie Saoudite et lEgypte chercheront à acquérir des armes nucléaires ». La menace contre la Grèce, a indiqué Netanyahou, repose en la possibilité que la Turquie musulmane acquiert des armes nucléaires.
Evidemment, Netanyahou a oublié de mentionner à Papandhréou ce quil sait déjà - quil y a environ 90 armes nucléaires tactiques de fabrication américaine en Turquie, qui font partie de larsenal de lOTAN et dont personne ne sait quoi faire alors que la Turquie na pas davion dédié à cet effet. LArabie Saoudite na pas linfrastructure scientifique pour une capacité nucléaire et lEgypte débat depuis plus de 25 ans où construire son premier réacteur nucléaire. Un Moyen-Orient nucléaire reste un rêve éloigné.
La Grèce semble beaucoup plus concernée par sa crise financière que par larme nucléaire iranienne, mais la beauté du dialogue israélo-grec au Restaurant Pouchkine réside en la portée de la « bombe iranienne ».
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=8221
Zvi barel - Haaretz
On ne peut pas dire grand chose sur le Premier ministre Benjamin Netanyahou, mais on ne peut pas nier sa chevalerie. « Par chance », il est tombé sur son homologue grec, George Papandréou, durant sa visite à Moscou, et il a na pas mis longtemps à lalerter que lun des dangers derrière le programme nucléaire iranien est « une course à larmement nucléaire au Moyen-Orient, où des pays comme la Turquie, lArabie Saoudite et lEgypte chercheront à acquérir des armes nucléaires ». La menace contre la Grèce, a indiqué Netanyahou, repose en la possibilité que la Turquie musulmane acquiert des armes nucléaires.
Evidemment, Netanyahou a oublié de mentionner à Papandhréou ce quil sait déjà - quil y a environ 90 armes nucléaires tactiques de fabrication américaine en Turquie, qui font partie de larsenal de lOTAN et dont personne ne sait quoi faire alors que la Turquie na pas davion dédié à cet effet. LArabie Saoudite na pas linfrastructure scientifique pour une capacité nucléaire et lEgypte débat depuis plus de 25 ans où construire son premier réacteur nucléaire. Un Moyen-Orient nucléaire reste un rêve éloigné.
La Grèce semble beaucoup plus concernée par sa crise financière que par larme nucléaire iranienne, mais la beauté du dialogue israélo-grec au Restaurant Pouchkine réside en la portée de la « bombe iranienne ».
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=8221
Peut-être que leffort déployé pour formuler des sanctions devrait à la place se tourner vers la recherche dun moyen dôter la motivation de lIran à utiliser les armes en en faisant un partenaire à la prise de décision dans le club international des décideurs politiques. Après tout, ce ne serait pas une évolution si révolutionnaire : LIran joue déjà un tel rôle.