Rabat - Le peuple marocain, avec à sa tête la famille de la résistance, célèbre, lundi, le 93ème anniversaire de la glorieuse bataille d'Anoual, au cours de laquelle les résistants marocains, conduits par le leader charismatique Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, ont réalisé un coup d'éclat en infligeant une défaite cuisante et décisive aux forces de l'occupation étrangère.
Dès le début du XXème siècle, et précisément durant la période 1907-1912, le Chérif Mohamed Ameziane a mené une résistance acharnée face aux troupes espagnoles, comme il a conduit des combats décisifs dans lesquels il a remporté plusieurs victoires, jusqu'à ce qu'il décède sur le champ de bataille le 15 mai 1912, souligne le Haut-commissariat des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération dans un communiqué publié à cette occasion.
C'est le Moujahid Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, qui a, à son tour, porté haut le flambeau de la résistance rifaine. En effet, ce fin stratège a su grâce à son charisme et sa forte personnalité restructurer le mouvement de la résistance sur le plan politique et militaire pour englober la région du Nord entière.
Le mouvement de libération conduit par ce leader doué a été marqué par la précision dans l'organisation et la planification militaire, outre la capacité d'attirer les moujahidines, comme en témoigne cette bataille historique d'Anoual (juillet 1921) qui a constitué le coup de grâce aux forces de l'occupation.
La confrontation acharnée livrée par les moujahidines aux forces coloniales, a contraint le général Silvestre à se rendre personnellement à Anoual, un site situé entre Mellilia et Al Hoceima, pour conduire l'armée espagnole dans l'objectif de sceller le sort de cette bataille en sa faveur.
C'était sans compter sur la détermination, la bravoure et la foi des résistants qui ont changé la donne et infligé un coup dur à l'envahisseur qui a subi des pertes importantes aussi bien humaines que matérielles.
Après cette défaite écrasante, les forces coloniales se sont retirées à Mellilia, alors que le mouvement des moujahidines a suscité le soutien de plusieurs organisations et mouvements de libération à travers le monde.
En dépit de la disproportion criante des rapports de force de l'alliance franco-espagnole, Abdelkrim El Khattabi et les moujahidines de la région, ont su tenir tête aux unités coloniales une année durant. Ce n'est qu'en 26 mai 1926 que Abdelkrim El Khattabi a dû préférer se rendre.
Mais la résistance rifaine s'est poursuivie dans le contexte du processus de la lutte menée par la suite par feu SM Mohammed V pour la libération du Maroc.
En célébrant cette bataille historique, la famille de la résistance ambitionne se remémorer les épopées de cet épisode fantastique de la lutte de libération et de permettre aux générations montantes de tirer les enseignements majeurs de ces évènements phares, conclut le Haut-commissariat.
Dès le début du XXème siècle, et précisément durant la période 1907-1912, le Chérif Mohamed Ameziane a mené une résistance acharnée face aux troupes espagnoles, comme il a conduit des combats décisifs dans lesquels il a remporté plusieurs victoires, jusqu'à ce qu'il décède sur le champ de bataille le 15 mai 1912, souligne le Haut-commissariat des anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération dans un communiqué publié à cette occasion.
C'est le Moujahid Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, qui a, à son tour, porté haut le flambeau de la résistance rifaine. En effet, ce fin stratège a su grâce à son charisme et sa forte personnalité restructurer le mouvement de la résistance sur le plan politique et militaire pour englober la région du Nord entière.
Le mouvement de libération conduit par ce leader doué a été marqué par la précision dans l'organisation et la planification militaire, outre la capacité d'attirer les moujahidines, comme en témoigne cette bataille historique d'Anoual (juillet 1921) qui a constitué le coup de grâce aux forces de l'occupation.
La confrontation acharnée livrée par les moujahidines aux forces coloniales, a contraint le général Silvestre à se rendre personnellement à Anoual, un site situé entre Mellilia et Al Hoceima, pour conduire l'armée espagnole dans l'objectif de sceller le sort de cette bataille en sa faveur.
C'était sans compter sur la détermination, la bravoure et la foi des résistants qui ont changé la donne et infligé un coup dur à l'envahisseur qui a subi des pertes importantes aussi bien humaines que matérielles.
Après cette défaite écrasante, les forces coloniales se sont retirées à Mellilia, alors que le mouvement des moujahidines a suscité le soutien de plusieurs organisations et mouvements de libération à travers le monde.
En dépit de la disproportion criante des rapports de force de l'alliance franco-espagnole, Abdelkrim El Khattabi et les moujahidines de la région, ont su tenir tête aux unités coloniales une année durant. Ce n'est qu'en 26 mai 1926 que Abdelkrim El Khattabi a dû préférer se rendre.
Mais la résistance rifaine s'est poursuivie dans le contexte du processus de la lutte menée par la suite par feu SM Mohammed V pour la libération du Maroc.
En célébrant cette bataille historique, la famille de la résistance ambitionne se remémorer les épopées de cet épisode fantastique de la lutte de libération et de permettre aux générations montantes de tirer les enseignements majeurs de ces évènements phares, conclut le Haut-commissariat.