salam
Au lendemain des premières décisions d’importance prises par le Conseil national de Sécurité (CNS) – la fermeture des écoles et de l’horeca – nous expliquions le "kick" qu’avait été la décision française de fermer crèches, écoles, universités. Les membres du CNS sont encore en pleine discussion, qui n’aboutira que deux heures après l’annonce du président français.
Par la suite, le 16 mars, Emmanuel Macron prend un ton martial, parle d’une France "en guerre" et communique la mise en place d’une interdiction des déplacements non-nécessaires. C’est le confinement. Un confinement que la Belgique adoptera à son tour le lendemain : jusqu’au 5 avril, les Belges sont priés de rester chez eux.
Le 27 mars, Edouard Philippe, le Premier ministre français, confirme la prolongation du confinement jusqu’au 15 avril. Le soir même, Sophie Wilmès fait (quasi) de même : prolongation jusqu’au 19 avril, avec prolongation éventuelle jusqu’au 3 mai.
Et enfin, ce lundi soir, le président français a prolongé les mesures de confinement jusqu’au 11 mai. Surtout, Emmanuel Macron a annoncé un début de reprise des activités, avec les réouvertures des crèches, écoles et universités à cette date.
Ce mercredi, chez nous, le Conseil national de Sécurité se réunira en début d’après-midi pour se mettre d’accord sur la suite des événements. Il ne fait guère de doute que le confinement sera maintenu. Jusque quand ? Au minimum au 3 mai, certainement plus tard, pas nécessairement en même temps que la France : on en saura plus ce mercredi.
Une Belgique qui copie ?
Une lecture rapide peut vous faire penser que la Belgique se contente, grosso modo, de copier la France. La réalité est plus subtile. "Clairement, il y a une influence", nous dit cet habitué des discussions. Il y a plus de 4 millions de francophones en Belgique. Côté flamand, il y a plusieurs millions de personnes capables de comprendre la langue française. Politiquement, c’est significatif, ça porte. Il y a encore une vraie influence culturelle française chez nous. Et c’est évident que son discours est regardé, commenté, analysé au gouvernement. Il nous oblige à nous positionner sur certains dossiers, comme avec la fermeture des écoles par exemple." Rappelons que les partis néerlandophones ne voulaient pas les fermer, le 12 mars dernier.
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www.rtbf.be
Au lendemain des premières décisions d’importance prises par le Conseil national de Sécurité (CNS) – la fermeture des écoles et de l’horeca – nous expliquions le "kick" qu’avait été la décision française de fermer crèches, écoles, universités. Les membres du CNS sont encore en pleine discussion, qui n’aboutira que deux heures après l’annonce du président français.
Par la suite, le 16 mars, Emmanuel Macron prend un ton martial, parle d’une France "en guerre" et communique la mise en place d’une interdiction des déplacements non-nécessaires. C’est le confinement. Un confinement que la Belgique adoptera à son tour le lendemain : jusqu’au 5 avril, les Belges sont priés de rester chez eux.
Le 27 mars, Edouard Philippe, le Premier ministre français, confirme la prolongation du confinement jusqu’au 15 avril. Le soir même, Sophie Wilmès fait (quasi) de même : prolongation jusqu’au 19 avril, avec prolongation éventuelle jusqu’au 3 mai.
Et enfin, ce lundi soir, le président français a prolongé les mesures de confinement jusqu’au 11 mai. Surtout, Emmanuel Macron a annoncé un début de reprise des activités, avec les réouvertures des crèches, écoles et universités à cette date.
Ce mercredi, chez nous, le Conseil national de Sécurité se réunira en début d’après-midi pour se mettre d’accord sur la suite des événements. Il ne fait guère de doute que le confinement sera maintenu. Jusque quand ? Au minimum au 3 mai, certainement plus tard, pas nécessairement en même temps que la France : on en saura plus ce mercredi.
Une Belgique qui copie ?
Une lecture rapide peut vous faire penser que la Belgique se contente, grosso modo, de copier la France. La réalité est plus subtile. "Clairement, il y a une influence", nous dit cet habitué des discussions. Il y a plus de 4 millions de francophones en Belgique. Côté flamand, il y a plusieurs millions de personnes capables de comprendre la langue française. Politiquement, c’est significatif, ça porte. Il y a encore une vraie influence culturelle française chez nous. Et c’est évident que son discours est regardé, commenté, analysé au gouvernement. Il nous oblige à nous positionner sur certains dossiers, comme avec la fermeture des écoles par exemple." Rappelons que les partis néerlandophones ne voulaient pas les fermer, le 12 mars dernier.
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La Belgique s’inspire-t-elle de la France de Macron pour ses mesures anti-coronavirus ?
Au lendemain des premières décisions d’importance prises par le Conseil national de Sécurité (CNS) – la fermeture...
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