On vient d'apprendre que l'avion français Rafale n'est pas le premier choix des Brésiliens. On va encore s'esclaffer sur le talent de commercial de qui vous savez. Le plus important n'est pas là. Il fallait au moins quarante ans de retard pour penser que la décision d'achat d'avions de combat peut encore être politique, être déterminée par un intérêt diplomatique commun ou par une relation entre des chefs d'Etat. Cela fait en effet au moins quarante ans que c'est la technique qui détermine toute décision politique en particulier et toute décision concernant un domaine non technique en général. Pas plus que S, L ne prend de décision sans consulter son aristocratie technicienne, qui "sait", elle, quelle décision prendre. Pauvre S. La seule rupture que l'histoire lui accordera sera peut-être la rupture avec son temps et avec la raison.