Plus de quinze ans après son démarrage, la Bourse dAlger ne compte que 5 entreprises (dont 4 publiques) à sa cote et na réussi à attirer que quelques milliers dactionnaires. Les règles et le système de cotation utilisés noffrent pas le niveau de transparence, de fluidité et de liberté requis pour obtenir un minimum de liquidité.
Enfin, le secteur boursier est caractérisé par son très faible niveau de développement, douverture et dinnovation, contrairement à ce que lon constate en France, au Maroc et dans une moindre mesure en Tunisie. Cest que relève la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) dans son rapport de 2011 publié sur son site Internet, évoquant la synthèse et les résultats de létape dévaluation effectuée par des experts internationaux.
Les rencontres organisées par la Cosob avec les différents acteurs des marchés de capitaux algériens ont permis de réaliser le constat suivant : la Bourse dAlger est aujourdhui sous-développée, loffre de produits financiers étant réduite à son minimum. Le désormais ancien président de la Cosob souligne, dans sa lettre, que lorganisation actuelle et le schéma de fonctionnement de la Bourse dAlger ont été définis dans un décret législatif de 1993, modifié et complété en 2003. Ils ont, certes, permis le démarrage de la Bourse dAlger, lémission et lintroduction de quelques titres, mais ils ont tendance à freiner le développement du marché financier plutôt que de lencourager. La Bourse dAlger reste à ce jour une organisation essentiellement publique, déconnectée du monde économique et ne disposant pas dun environnement professionnel nécessaire au développement du marché, relève-t-il. Noureddine Ismaïl, récemment démis de ses fonctions, estime que la position et la place du marché financier dans le système financier et économique ne favorisent pas le développement de liens et de connections de la Bourse avec le monde des affaires.
http://www.liberte-algerie.com/actu...plus-de-quinze-ans-apres-son-demarrage-180285
Enfin, le secteur boursier est caractérisé par son très faible niveau de développement, douverture et dinnovation, contrairement à ce que lon constate en France, au Maroc et dans une moindre mesure en Tunisie. Cest que relève la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) dans son rapport de 2011 publié sur son site Internet, évoquant la synthèse et les résultats de létape dévaluation effectuée par des experts internationaux.
Les rencontres organisées par la Cosob avec les différents acteurs des marchés de capitaux algériens ont permis de réaliser le constat suivant : la Bourse dAlger est aujourdhui sous-développée, loffre de produits financiers étant réduite à son minimum. Le désormais ancien président de la Cosob souligne, dans sa lettre, que lorganisation actuelle et le schéma de fonctionnement de la Bourse dAlger ont été définis dans un décret législatif de 1993, modifié et complété en 2003. Ils ont, certes, permis le démarrage de la Bourse dAlger, lémission et lintroduction de quelques titres, mais ils ont tendance à freiner le développement du marché financier plutôt que de lencourager. La Bourse dAlger reste à ce jour une organisation essentiellement publique, déconnectée du monde économique et ne disposant pas dun environnement professionnel nécessaire au développement du marché, relève-t-il. Noureddine Ismaïl, récemment démis de ses fonctions, estime que la position et la place du marché financier dans le système financier et économique ne favorisent pas le développement de liens et de connections de la Bourse avec le monde des affaires.
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