"19 août 2020. 9 heures. Une centaine d’hommes et une vingtaine de femmes font la queue devant le distributeur automatique de la banque AGB de Djelfa. Cela aurait pu être une autre ville d’Algérie. Un homme sans barbe, au mépris de tout respect décide d’appliquer sa « chariaa » en proposant que 4 hommes passent pour une seule femme. Un autre surenchérit en proposant 10 hommes pour une seule femme. Aucun des hommes présents ne le contredit, les intégristes présents jubilent et applaudissent. Certains commentent en disant que l’Algérie n’est pas la Tunisie ! Les femmes protestent mais sont impuissantes devant cette injustice.
Aucune intervention des forces de l'ordre malgré les cris et l'attroupement qui s'est formé.
Jusqu’à quand va-t-on accepter que des illuminés utilisent la religion pour leurs intérêts personnels sous prétexte d’une interprétation misogyne de la religion ?
Il est temps d’abroger le Code de la famille inégalitaire pour revenir à un Code du statut personnel moderne comme le voulait l'appel du 1er novembre 1954. Il est temps de dire aux intégristes que le pays doit avancer pas reculer ; ni l'Egypte ni l'Arabie Saoudite ne doit dicter la loi en Algérie..."
Aucune intervention des forces de l'ordre malgré les cris et l'attroupement qui s'est formé.
Jusqu’à quand va-t-on accepter que des illuminés utilisent la religion pour leurs intérêts personnels sous prétexte d’une interprétation misogyne de la religion ?
Il est temps d’abroger le Code de la famille inégalitaire pour revenir à un Code du statut personnel moderne comme le voulait l'appel du 1er novembre 1954. Il est temps de dire aux intégristes que le pays doit avancer pas reculer ; ni l'Egypte ni l'Arabie Saoudite ne doit dicter la loi en Algérie..."
Charia appliquée à Djelfa - Algerie-dz.com
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