amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Dernier ouvrage de larchéologue Mahfoud Ferroukhi, Nos ancêtres les rois numides ou les aguellids des Imazighen est un beau livre sur la civilisation numide et les hommes qui ont contribué à la construire. Publié aux éditions Dalimen, ce livre dart qui met en valeur ces empreintes de lhistoire algérienne quon a presque effacées, se veut, selon son auteur, «didactique, avec une lecture aisée qui sadresse au grand public». Il faut dire que le livre est le fruit dun long travail de recherche et de documentation. Lauteur sest donné le temps pour rassembler les matériaux nécessaires à la confection dun ouvrage de référence. «Laccomplissement de cette belle uvre sur notre histoire est venu à la suite dun travail mené depuis plus de 25 ans par nos soins sur Cherchell et le roi Juba II, époux de Cléopâtre Séléné, princesse dEgypte, dont louvrage est en préparation», dira à ce propos M. Ferroukhi. Cette recherche la amené, dit-il, à sintéresser à lhistoire des ancêtres de ces monarques, dynastie nord-africaine peu connue, voire totalement méconnue, du grand public.
Toutefois, au-delà de son aspect didactique destiné à faire connaître la vie et les travaux accomplis par ces rois, Nos ancêtres les rois numides ou les aguellids des Imazighen demeure un livre dhistoire qui interroge des «témoins» tangibles, des traces matérielles et croise lectures et analyses pour démontrer lexistence dune civilisation émancipée depuis au moins le IVe siècle avant J.-C., celle des Numides ou Imazighen, les ancêtres de lAlgérie et de lAfrique du Nord, a ajouté lauteur.
A partir de sources historiques anciennes et de larchéologie, lauteur reconstitue le «puzzle documentaire» pour faire valoir le prestige des aguellids tels que Gaïa, Massinissa, Jugurtha, Micipsa, Hiempsal, Takfarinas, Yaghmoracen et bien dautres qui ont fait de la Numidie un acteur influent dans la région. Et pour donner une telle importance à une région, il faut être un roi éclairé, un fin stratège et un chef de guerre puissant. Ce que furent nombre de ces aguellids qui étaient des «personnages courageux et très cultivés», affirmera lauteur.
Mahfoud Ferroukhi est un archéologue formé dans les années 1970. Il a étudié lart et larchéologie à luniversité Aristote de Thessaloniki, en Grèce, avant doccuper le poste de conservateur à Cherchell, puis des postes de responsabilité dans ladministration algérienne. Dans les années 2000, il décroche un doctorat en archéologie et histoire de lart à Montpellier (France) où il exerce, aujourdhui, comme chargé de mission pour la coopération internationale à lInstitut national de recherche en archéologie préventive (INRAP).
source : La Tribune d'Algérie
Toutefois, au-delà de son aspect didactique destiné à faire connaître la vie et les travaux accomplis par ces rois, Nos ancêtres les rois numides ou les aguellids des Imazighen demeure un livre dhistoire qui interroge des «témoins» tangibles, des traces matérielles et croise lectures et analyses pour démontrer lexistence dune civilisation émancipée depuis au moins le IVe siècle avant J.-C., celle des Numides ou Imazighen, les ancêtres de lAlgérie et de lAfrique du Nord, a ajouté lauteur.
A partir de sources historiques anciennes et de larchéologie, lauteur reconstitue le «puzzle documentaire» pour faire valoir le prestige des aguellids tels que Gaïa, Massinissa, Jugurtha, Micipsa, Hiempsal, Takfarinas, Yaghmoracen et bien dautres qui ont fait de la Numidie un acteur influent dans la région. Et pour donner une telle importance à une région, il faut être un roi éclairé, un fin stratège et un chef de guerre puissant. Ce que furent nombre de ces aguellids qui étaient des «personnages courageux et très cultivés», affirmera lauteur.
Mahfoud Ferroukhi est un archéologue formé dans les années 1970. Il a étudié lart et larchéologie à luniversité Aristote de Thessaloniki, en Grèce, avant doccuper le poste de conservateur à Cherchell, puis des postes de responsabilité dans ladministration algérienne. Dans les années 2000, il décroche un doctorat en archéologie et histoire de lart à Montpellier (France) où il exerce, aujourdhui, comme chargé de mission pour la coopération internationale à lInstitut national de recherche en archéologie préventive (INRAP).
source : La Tribune d'Algérie