La collecte des ordures est difficile et complexe

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Casablanca d'antan
VIB
Les ordures s’amoncellent dans certaines artères de Casablanca. Est-ce une défaillance du système de collecte ?
La collecte au Maroc est excessivement difficile et complexe. Le premier problème c’est le contenant. La plupart des conteneurs qui devraient réceptionner les ordures sont souvent volés ou détruits par les citoyens, contrairement à ce qui se passe en Europe ou chaque immeublea son propre bac à ordures. Le deuxième problème relève de l’organisation. Si on veut que la ville soit propre, il faut déployer des moyens et effectuer des tournées régulières. Cela nécessite des camions en bon état et l’élaboration d’un système de contrôle du temps de passage. Et enfin le nettoiement, qui implique une mobilisation des balayeurs et du matériel adéquat. Au niveau de Pizzorno Environnement, nous avons un système de géolocalisation, qui nous permet de savoir à quelle heure nos camions passent dans chaque endroit et d’en informer les citoyens à l’avance.

Y a-t-il une coordination entre les communes et les opérateurs ?
Il n’existe malheureusement pas de dialogue entre les communes et les sociétés de ramassage d’ordures. Une concertation entre les deux parties pourrait aider à résoudre certains problèmes liés à la collecte. Il faudrait aussi que toutes les décharges soient contrôlées. À Casablanca, la situation de la décharge de la Médina est très déplorable. Aujourd’hui une dizaine de décharges ne sont pas contrôlées. Pour améliorer la gestion du traitement des déchets, il faut mettre à l’entrée des décharges des centres de tri en vue de la valorisation des déchets. Pour ce qui est du ramassage, les communes doivent déterminer leurs objectifs et laisser à l’opérateur la possibilité de définir les méthodes pour y parvenir. Au niveau de la région d’ Al Hoceima par exemple, les bacs à ordures causaient plusieurs problèmes. De concert avec les autorités locales, nous avons mis à la disposition des habitants des sacs en plastiques où ils pouvaient mettre leurs déchets dans la tranche de 8h à 10h.

http://www.lesoir-echos.com/ la-collecte-des-ordures-est-difficle-et-complexe /environnement/59867/
 
y' a pas de solution concrete, soit on les brules et les respires, soit on les enterres et sa polue la terre plus eau etc...
et oui c'est la technologie vivre avec les poubelles
 
Déchets de l’Aïd
Pour une fois, les délégataires ont bien assuré

Epreuve réussie pour les sociétés de nettoyage. La collecte des déchets n’a pas été facile le jour de l’Aïd. Mais, grâce à une bonne organisation et une forte mobilisation en moyens tant matériels qu’humains, les sociétés ont assumé haut la main leur mission. Des campagnes de sensibilisation ont été menées et des sacs poubelles ont été distribués à tous les foyers dans les grandes villes. La collecte a démarré dès le début de l’après-midi, vendredi 26 octobre, jour du sacrifice.

- Casablanca: 21.000 tonnes en trois jours
Si seulement la fête pouvait continuer pour que les artères de la métropole soient aussi propres que ces derniers jours. Cette année, la période de l’Aïd a été un véritable exploit pour les trois sociétés en charge de la collecte des déchets ménagers. Derrière cela, une organisation impressionnante et une forte mobilisation en moyens tant matériels qu’humains. En trois jours, les délégataires ont collecté environ 21.000 tonnes de déchets. Une quantité exceptionnelle qui représente 2,8 fois plus que ce qui est ramassé en période normale. Le jour de l’Aïd, le tonnage collecté a triplé pour atteindre 7.600 contre 2.500 habituellement. «L’amélioration de la qualité du service revient à la mise en place de dispositions dont notamment des autorisations spéciales accordées par le Conseil de la ville durant cette période», indique Hamid Mahmoud, directeur d’exploitation de Tecmed Casablanca (groupe Urbaser). Il s’agit d’autorisations de louer des camions semi-remorques et de déverser dans des points ou quais de transfert. «Ce sont des dispositions que la ville nous accorde uniquement le jour de l’Aïd et qui nous facilitent la collecte et le transfert des déchets vers la décharge», explique, pour sa part, Saïd Zniber, directeur d’exploitation de Segedema Casablanca (groupe Pizzorno Environnement). Les points ou quais de transfert sont des plateformes de transit et de regroupement des déchets. A Casablanca, plusieurs terrains vagues ont été identifiés pour servir provisoirement de quais de transfert. «Cela a permis, dans un premier temps, de regrouper les déchets en plusieurs points en utilisant les bennes tasseuses et de les acheminer, ensuite, vers la décharge par des camions semi-remorques», précise Zniber.

http://www.leconomiste.com/article/...pour-une-fois-les-d-l-gataires-ont-bien-assur
 
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