La confiance aveugle en Amnesty International menace les droits de l’homme

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Vis et meurs entre les 2 fais de ton mieux
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Cependant, de multiples faits historiques et les différentes
positions prises par cette organisation par le passé montrent que l’image qu’elle s’est forgée d’elle-même n’est pas aussi dorée qu’il n’y paraît à première vue.

Dans le contexte de la confrontation entre le gouvernement marocain et Amnesty International, tout ralliement hâtif à un parti au détriment de l’autre empêcherait la production d’analyse sereine et donc de parvenir à des conclusions objectives. Or il ne fait aucun doute que le Maroc devrait permettre aux gens de s’exprimer librement sans risque d’emprisonnement ou de harcèlement, de défendre la liberté d’expression et de promouvoir l’existence d’une pluralité de voix dans son paysage médiatique.

Il est également vrai que bien que le pays ait fait des progrès notables dans le domaine des droits de l’homme au cours des dernières décennies, le Maroc a également encore un long chemin à parcourir en termes d’amélioration de son bilan en matière de droits de l’homme et de l’aligner sur les normes internationales.

Ceci étant dit, le rapport qu’Amnesty International a publié le 22 juin, sur les allégations d’espionnage par le gouvernement marocain contre le journaliste marocain Omar Radi et d’autres militants, suscitent des interrogations quant aux intentions de cette organisation. Il met en lumière le deux poids deux mesures que cette organisation internationale de défense des droits de l’homme utilise dans la rédaction de ses rapports.
 
La lecture approfondie, la pensée critique et la contextualisation de l’information sont les seuls moyens à même de nous permettre de construire une analyse objective, factuelle et crédible.


De nombreux journalistes, experts et analystes ont tendance à donner de la crédibilité à chaque rapport émis par les organisations des droits de l’homme basées en occident.


Beaucoup considèrent les rapports d’Amnesty International comme une forme de texte sacré contenant une vérité absolue qui ne pourrait être remise en questions.


Leur vision optimiste du monde les pousse à croire que les seules préoccupations des hauts responsables de cette organisation de défense des droits de l’homme sont le salut de l’humanité et l’instauration de l’égalité, de la solidarité et de la paix. Cependant, de multiples faits historiques et les différentes
positions prises par cette organisation par le passé montrent que l’image qu’elle s’est forgée d’elle-même n’est pas aussi dorée qu’il n’y paraît à première vue.


Dans le contexte de la confrontation entre le gouvernement marocain et Amnesty International, tout ralliement hâtif à un parti au détriment de l’autre empêcherait la production d’analyse sereine et donc de parvenir à des conclusions objectives. Or il ne fait aucun doute que le Maroc devrait permettre aux gens de s’exprimer librement sans risque d’emprisonnement ou de harcèlement, de défendre la liberté d’expression et de promouvoir l’existence d’une pluralité de voix dans son paysage médiatique.


Il est également vrai que bien que le pays ait fait des progrès notables dans le domaine des droits de l’homme au cours des dernières décennies, le Maroc a également encore un long chemin à parcourir en termes d’amélioration de son bilan en matière de droits de l’homme et de l’aligner sur les normes internationales.


Ceci étant dit, le rapport qu’Amnesty International a publié le 22 juin, sur les allégations d’espionnage par le gouvernement marocain contre le journaliste marocain Omar Radi et d’autres militants, suscitent des interrogations quant aux intentions de cette organisation.


Il met en lumière le deux poids deux mesures que cette organisation internationale de défense des droits de l’homme utilise dans la rédaction de ses rapports.
 
Le deux poids deux mesures d’Amnesty International dans l’affaire Edward Snowden


À plusieurs reprises au cours des trois dernières décennies, Amnesty a soit pris parti pour les pays les plus puissants et agit en leur faveur, soit fermé les yeux sur leurs violations massives des droits de l’homme. En contraste flagrant avec le ton condescendant et accusateur de ses rapports sur les pays du Moyen-Orient, Amnesty International a clairement fait preuve de deux poids deux mesures dans son traitement du scandale d’Edward Snowden.


L’ancien employé de la CIA a révélé en 2013 que les agences de renseignement américaines et britanniques surveillaient Internet et les activités téléphoniques de centaines de millions de citoyens à travers le monde sans aucun fondement juridique et en violation flagrante des libertés individuelles et des protections constitutionnelles.


La comparaison entre le ton utilisé par Amnesty International dans sa dénonciation des allégations concernant le Maroc, qu’elle a accusé d’avoir mené une vaste répression contre les journalistes et les militants, et le rapport publié en 2017 sur les révélations de Snowden, montre un contraste pour le moins choquant.


Amnesty International n’a pas dénoncé le fait que les États-Unis et le Royaume-Uni foulent aux pieds la liberté d’expression ou la vie privée de civils, de journalistes, d’auteurs d’opinion et d’universitaires qui ne constituent aucune menace pour la sécurité nationale américaine et britannique. Le rapport a également omis de contester la légalité ou la légitimité de cette opération de grande envergure.


Le rapport a plutôt exhorté Washington et Londres avec
déférence à réformer leurs lois afin « d’assurer qu’elles soient conformes aux normes du droit international relatif aux droits de l’homme, notamment en interdisant une surveillance massive et généralisée. »


L’ironie est que beaucoup de Marocains acceptent le même deux poids deux mesures et se font l’écho volontiers du récit mis en avant par Amnesty International.


Ce faisant, cette organisation ferme les yeux sur les violations flagrantes des droits que les pays les plus puissants commettent d’une manière systématique.


Ces pays ont été impliquées dans l’espionnage de centaines de millions de personnes et leurs mains sont entachées du sang de millions de personnes à travers le monde, particulièrement dans le monde arabe.
 
-Le rôle d’Amnesty International dans la justification des guerres-


Les rapports d’Amnesty International ont permis à Washington et à Londres de justifier leur décision de déclarer des guerres sans fondement légal ni mandat du Conseil de sécurité des Nations unies.



Un fait que beaucoup ignorent- en raison d’une lecture hâtive, d’une faible mémoire ou d’une révérence pour tout ce qui émane d’Amnesty International- est que celle-ci a été pleinement impliquée dans la justification de la première guerre du Golfe contre l’Irak en 1991.


L’organisation qui produit des rapports incriminant le Maroc sur un ton condescendant et colonial a joué un rôle majeur dans la mobilisation du soutien du public américain, facilitant la mission du président américain de l’époque, George H.W. Bush, pour obtenir l’autorisation du Congrès d’entrer en guerre contre l’Irak.


Tout au long des années quatre-vingt, le régime de feu le président Saddam Hussein était l’un des alliés de Washington dans sa stratégie visant à juguler la propagation de la révolution islamique iranienne Cependant, immédiatement après l’invasion du Koweït par l’armée
irakienne le 2 août 1990, l’Irak a changé dans le récit américain pour devenir une menace pour les intérêts américains dans le Golfe. L’administration américaine de l’époque, les médias et les think tanks américains ont lancé une campagne frénétique pour mobiliser l’opinion publique et persuader le Congrès de la nécessité d’entrer en guerre contre l’Irak.


Eu égards au rôle qu’il avait joué dans la stratégie américaine visant affaiblir l’Iran et à l’empêcher d’étendre son hégémonie sur la région, l’Irak avait bénéficié d’une image positive tout au long des années 1980 aux États-Unis. Par conséquent, Il était difficile pour l’administration américaine de persuader l’opinion publique que ce même allié qui fut porté au pinacle s’était transformé du jour au lendemain en ennemi des États-Unis. Pour cette raison, trois mois après l’invasion du Koweït par l’Irak, une majorité d’Américains était encore opposée à ce que leur pays entre en guerre contre l’Irak.


-La légitimation de témoignages fallacieux-


Entre temps le Koweït avait engagé plusieurs sociétés de relations publiques afin de lancer une campagne médiatique visant à diaboliser l’Irak et à convaincre le public et le Congrès américains de la nécessité d’une intervention militaire pour empêcher l’Irak d’occuper un pays membre des Nations unies.


Dans le cadre de la campagne de relations publiques menée par la société Hill& amp; Knowlton, la commission des droits de l’homme du Congrès américain a entendu le 10 octobre 1990 le faux témoignage d’une jeune Koweïtienne de quinze ans, nommée Nayirah.



L’adolescente a déclaré qu’elle était une survivante de la guerre du Koweït et que, lorsqu’elle était bénévole dans un hôpital koweïtien, elle avait vu de ses propres yeux comment des soldats irakiens avaient
pénétré de force dans la maternité.



« Ils ont arraché les bébés des couveuses où ils reposaient, se sont emparé des incubateurs et ont précipité sur le sol ces enfants prématurés qui ont agonisé
dans le froid ».


Bien que ce témoignage ait été un grand choc pour le public américain, il n’a, néanmoins, pas réussi à le convaincre de la nécessité d’intervenir en Irak.



Cependant, le tournant qui a changé
la donne fut le rapport de 82 pages qu’Amnesty International a publié le 19 décembre 1990. Dans ce rapport, cette dernière a non seulement confirmé le témoignage de Nayirah, mais a affirmé que les soldats irakiens ont sorti 312 nourrissons koweïtiens de leurs couveuses et les ont tués.
 
Le pouvoir de « vérification » d’une fausse déclaration-


Aussitôt qu’Amnesty International a déclaré avoir « vérifié » la crédibilité des allégations de la jeune Koweïtienne, son rapport est devenu la source la plus citée par les médias internationaux.


Il est également devenu la principale référence pour la Maison Blanche, ainsi que les membres du Congrès pour persuader le public américain des crimes atroces que l’armée irakienne aurait perpétrés contre des nourrissons.


Ce rapport fut une aubaine pour le Koweït et le président américain de l’époque, George H.W. Bush. Celui-ci a, en effet, utilisé les allégations colportées par Amnesty International à six reprises au cours des quelques semaines précédant la guerre. Le 9 janvier 1990 – sept jours avant le début de la guerre – Bush a cité le même rapport dans une lettre qu’il a envoyée aux campus américains pour justifier sa décision.


Le même rapport a été repris lors d’un témoignage du Congrès huit jours avant le début de la guerre.


Quatre jours après ce témoignage, le Sénat a approuvé la déclaration de guerre avec une faible marge de cinq voix, sept sénateurs ayant utilisé le rapport d’Amnesty pour justifier leur soutien à la guerre.


Quatre jours plus tard, la première guerre du Golfe a éclaté, ouvrant la voie au renversement du régime irakien et à la démolition de toutes les institutions de l’État, sans compter la mort de plusieurs centaines de milliers d’innocents.


En avril 1991, deux mois après la fin de la guerre, Amnesty International a publié un autre rapport dans lequel elle a tenté de prendre ses distances avec les allégations grossières et mensongères contenues dans son rapport de décembre 1990.



Après avoir soutenu avec certitude avoir « vérifié » les allégations de la jeune Koweïtienne, dans son rapport d’après-guerre elle a affirmé que ces allégations étaient infondées.



En 1992, l’opinion publique international a appris que la fille à l’origine des allégations était la fille de l’ambassadeur koweïtien aux États-Unis de l’époque.



-Le silence tombale d’Amnesty International concernant les pays occidentaux-


Après la guerre de 1991, et durant toute la période où le peuple irakien avait été soumis aux sanctions de l’Onu, Amnesty International n’a jamais publié de rapport condamnant leurs effets
dévastateurs sur le bien-être du peuple irakien.


Elle n’a aucun cas remis en question la légitimité et la moralité de ces sanctions et de leurs violations des droits fondamentaux du peuple irakien, au premier rang desquels le droit à la vie et le droit d’accès aux soins médicaux.


En outre, même pendant la campagne de désinformation menée par les États-Unis et le Royaume-Uni tout au long de 2002 dans le but de diaboliser l’ancien président irakien Saddam Hussein et appeler au renversement de son régime, Amnesty International n’a jamais publié de rapport mettant en garde contre les répercussions d’une nouvelle guerre sur les droits de l’homme du peuple irakien.


Ses rapports n’ont pas non plus inclus la moindre référence à l’impact destructeur d’une décennie de sanctions sur toutes les composantes du peuple irakien.


Par exemple, dans ses deux rapports sur la situation des droits de l’homme en Irak en 2001 et 2002, Amnesty International n’a en aucun cas mentionné l’impact des sanctions sur les moyens de subsistance du peuple irakien. En revanche, elle a continué à faire le point sur les violations présumées des droits de l’homme à l’encontre des Kurdes et des Chiites.


Une fois de plus, cela a servi d’alibi politique que le président américain George W. Bush et le premier ministre britannique Tony Blair ont utilisé pour justifier la guerre qu’ils ont décidé de mener contre l’Irak.
 
Les livres d’histoire se souviendront à jamais de la manière dont les États-Unis et le Royaume- Uni ont fait usage des prétendues violations des droits de l’homme contre les Kurdes et les Chiites, en plus des armes de destruction massive, pour persuader l’opinion publique internationale et le Conseil de sécurité de l’impératif d’une intervention militaire en Irak.


-Le bourreau et la victime sur un même pied d’égalité-


Avant le début de la deuxième guerre américaine contre l’Irak, Amnesty International n’a pas publié de rapport dénonçant ou remettant en cause la décision de Washington et de Londres d’entrer en guerre sans mandat légal du Conseil de sécurité de l’Onu.


À la veille de la guerre, Amnesty International a envoyé une lettre ouverte aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à l’Espagne les exhortant à respecter leurs obligations internationales relatives au droit international des droits de l’homme, sans pour autant exprimer de regret face à leur décision de s’engager dans une guerre illégale en totale violation du droit international.


Ce qu’il y a encore de plus choquant, c’est que dans cette lettre, Amnesty International a également exhorté le président irakien Saddam Hussein à respecter ses obligations. Amnesty International, qui prétend lutter contre toute forme de violations des droits de l’homme, a, ainsi, mis le bourreau et la victime sur un pied d’égalité. Par ailleurs, elle a omis de souligner dans sa lettre l’opposition internationale sans précédent à cette guerre.


-Le deux poids deux mesures dans ses rapports sur l’Iran-


Amnesty International maintient la même approche biaisée dans ces rapports sur l’Iran. Elle n’a publié aucun rapport condamnant ou dénonçant les répercussions économiques et sociales des sanctions économiques américaines contre l’Iran sur le peuple iranien. L’administration Trump a imposé ces sanctions fin 2018 contre la volonté des Nations Unies qui les avaient levées en 2015 suite à l’accord nucléaire avec l’Iran.
 
En revanche, Amnesty International publie des rapports périodiques détaillés sur les violations présumées du régime iranien à l’encontre des opposants. La nature sélective de ces rapports
démontre le parti-pris de cette organisation et sa tendance à faire avancer des agendas politiques spécifiques. Ces exemples prouvent qu’Amnesty International n’est pas cette organisation infaillible dont les rapports devrait être pris pour argent comptant sans aucun regard critique. En définitive, ces rapports ne sont pas des textes sacrés ni contiennent des vérités scientifiques absolues.


-Le besoin d’avoir un regard critique sur les rapports d’Amnesty International-


La recherche scientifique fait toujours l’objet de long débats et d’examens minutieux par les pairs. Certains en arrivent même à remettre en cause leur validité. Si tel est le cas des recherches
scientifiques, que dire des rapports- non soumis au même niveau de vérification- émis par une organisation qui a été impliquée dans des erreurs historiques qui ont légitimé des guerres qui ont coûté la vie à des millions d’innocents ?


Amnesty International n’a-t-elle pas affirmé dans son rapport de décembre 1990 avoir « vérifié » les allégations colportées par Nayirah ? Après qu’il s’est avéré qu’Amnesty International avait menti à l’opinion publique internationale, cette dernière est-elle encore censée mordre à l’hameçon et croire aveuglement toutes les allégations contenues dans ses rapports, concernant le Maroc ou d’autres pays, et les prendre pour argent comptant ?


Ne devrait-on pas examiner ces allégations, remettre en question l’approche partiale de cette organisation et se demander si son travail vise à servie un agenda politique spécifique ?


Au lieu de croire avec crédulité les rapports de cette organisation, certains devraient se débarrasser de leur fascination par tout ce que vient de l’Occident et analyser les questions dans leur contexte politique et historique.


Force est de constater que rien n’est jamais fait au hasard, et ces organisations n’ouvrent nullement pour le bien commun de l’humanité.


Elles s’efforcent plutôt à réaliser des objectifs spécifiques fixés à la fois par leurs bailleurs de fonds et leurs dirigeants.


Il faut aussi être conscient que les puissants sont souvent ceux qui écrivent l’histoire. L’Occident a écrit l’histoire au cours des quatre derniers siècles et après la Seconde Guerre mondiale par le
biais des mastodontes des médias et des réseaux d’organisations « à but non lucratif » qu’il contrôle.



Aujourd’hui, il s’efforce de contrôler le récit du présent et de nous influencer afin de
construire un avenir qui s’aligne avec son objectif stratégique suprême : maintenir son hégémonie économique, politique, médiatique et culturelle.


Lorsque certains abandonnent leur esprit critique et prennent chaque rapport des organisations telles qu’Amnesty International pour argent comptant, ils participent involontairement à la promotion des intérêts que ces organisations et leurs bailleurs de fonds s’évertuent à défendre.


Samir Bennis Politologue Washington DC
 
Amnesty International: Enquête sur une organisation tombée de son piédestal



Gaëtan Mootoo, grand enquêteur d’Amnesty international, avant d’en devenir la victime




Omar Radi est prétendument un journaliste. Il est plutôt de ceux qui ont réduit le journalisme à des actes de provocation et des déclarations à l’emporte-pièce. Comme bien d’autres avant lui, Il cultive la posture et l’imposture, incapable de pondre une analyse cohérente ou de réaliser un reportage digne de ce nom.



C’est le drame de la presse marocaine qui offre une ouverture béante sans le minimum requis à tous les spécimens en manque de reconnaissance et qui trouvent dans des ONG, généralement des officines occultes ou qui ont dévié de leur parcours, une caisse de résonnance.



Qui est Omar Radi ? Un pronom à la fois indéfini et impersonnel, c’est-à-dire personne et rien. Et pourtant son genre trouve toujours quelqu’un pour en faire quelque chose. Chez nous, ceux qui le poursuivent en justice lui accordant une notoriété et un impact qu’il n’avait pas, et ailleurs, ceux qui le chevauchent comme le mauvais cheval de Troie qu’il est.



Amnesty International, qui n’est plus ce qu’elle était, en fait partie, au point de prétendre que les services marocains recourent à la haute technologie israélienne d’espionnage pour pister les faits et gestes d’un quidam. Il faut bien qu’Amnesty justifie auprès de ses financiers ses dépenses et ses détournements. C’est cette faillite d’une organisation qui fut un temps honorable qu’une enquête publiée par le site https://atlasinfo.fr/ fondé et dirigé par Hasna Daoudi a mis à nu. La qualité de l’enquête réalisée par Cyril Raymond mérite qu’on la reprenne et qu’on s’y attarde. (NK)




"Tout le monde se méfiait car il y avait beaucoup d'informations qui nous passaient au dessus de la tête ", témoigne un ancien salarié d'Amnesty International. Entre une culture du secret, les suicides de ses militants, les indemnités mirobolantes de ses dirigeants, les collusions avec des gouvernements et ses financements opaques, l'organisation a dévoyé l'idéal de son fondateur, Peter Benenson.


Gaëtan Mootoo était une figure emblématique d’Amnesty International. Originaire de l'Île Maurice, ce chercheur chargé de l’Afrique de l’Ouest était basé à Paris et travaillait au sein de l'antenne française de l'organisation de Droits de l’Homme.
 
Le 26 mai 2018 il met fin à ses jours, laissant ses collègues de longue date si bouleversés et en colère, qu’ils lancent une pétition et provoquent une enquête interne.



Elle a mis la lumière sur un modèle de fonctionnement basé sur la communication et la recherche de financement plutôt que sur le travail de terrain, si précieux et indispensable pour Gaétan mootoo, au service de l’organisation depuis 28 ans.



Il était de ces chercheurs consciencieux et précis qui rassemblaient les preuves et dont l’expertise sur le terrain provoquait l’admiration de ses collègues mais surtout de toutes ces personnes croisées sur le terrain, dont il savait panser les maux et calmer les peurs.

Amnesty International : "une multinationale obsédée par le rendement et la communication"

Avec son suicide, « on découvre l’envers du décor », écrit le quotidien Le Monde, dans un papier publié le 4 décembre 2018, celui d’une ONG dont le fonctionnement s’apparente à celui « d’une multinationale obsédée par le rendement et la communication ».



« Occuper l’espace médiatique pour espérer avoir plus de financements des bailleurs de fonds », écrit Joan Tilouine qui signe cet article. « C’est devenu une culture du chiffre, des dons et du nombre de membres. On vend Amnesty en permanence », confie un employé de l’ONG au quotidien français.


Gaétan Mootoo ne se retrouvait plus dans ce virage pris par l’organisation et a préféré en finir plutôt que de continuer à être moqué par « des jeunes managers ambitieux pour qui la défense des droits de l’Homme est un business comme un autre et l’Afrique un marché sûr, générateur de crises », poursuit l’auteur de l’article.

« Tout a changé depuis longtemps » confie à AtlasInfo.fr un ami et collègue de Gaétan Mootoo qui a quitté l’organisation depuis. Soucieux de ne pas mettre en danger certains collègues d’Amnesty International avec lesquels il a gardé de bonnes relations, il a accepté de témoigner « en souvenir de Gaétan » sous couvert de l’anonymat. Nous l’appellerons donc Julien.

Notre témoin en a « gros sur la patate » dit-il, et le suicide de Gaëtan « n’a rien changé du tout, on a juste fait un peu de cosmétique », ironise Julien, ajoutant « en fait, tout le monde était sur ses gardes et aujourd’hui encore, d’après ce que me disent les amis. Tout le monde se méfiait car il y avait beaucoup d’informations qui nous passaient au-dessus de la tête et ça aussi ça n’a pas changé apparemment ». « Il n’y en avait que pour la Com. On allait de moins en moins sur le terrain, le travail était bâclé et les rapports parfois revus dans tel ou tel sens derrière notre dos et ça, Gaétan le vivait très mal ».
 
Gaétan Mootoo ne se retrouvait plus dans ce virage pris par l’organisation et a préféré en finir plutôt que de continuer à être moqué par « des jeunes managers ambitieux pour qui la défense des droits de l’Homme est un business comme un autre et l’Afrique un marché sûr, générateur de crises », poursuit l’auteur de l’article.

« Tout a changé depuis longtemps » confie à AtlasInfo.fr un ami et collègue de Gaétan Mootoo qui a quitté l’organisation depuis. Soucieux de ne pas mettre en danger certains collègues d’Amnesty International avec lesquels il a gardé de bonnes relations, il a accepté de témoigner « en souvenir de Gaétan » sous couvert de l’anonymat. Nous l’appellerons donc Julien.

Notre témoin en a « gros sur la patate » dit-il, et le suicide de Gaëtan « n’a rien changé du tout, on a juste fait un peu de cosmétique », ironise Julien, ajoutant « en fait, tout le monde était sur ses gardes et aujourd’hui encore, d’après ce que me disent les amis. Tout le monde se méfiait car il y avait beaucoup d’informations qui nous passaient au-dessus de la tête et ça aussi ça n’a pas changé apparemment ». « Il n’y en avait que pour la Com. On allait de moins en moins sur le terrain, le travail était bâclé et les rapports parfois revus dans tel ou tel sens derrière notre dos et ça, Gaétan le vivait très mal ».

Deux militants de Amnesty International se suicident à 2 mois d’intervalle

Quelques semaines à peine après la mort de Gaétan Mootoo, un second suicide d’une jeune stagiaire de l’antenne de Genève, fait chanceler l’organisation. Julien notre témoin, s’énerve : « je voulais partir déjà à la mort de Gaétan. Mais là, ça en était trop. Ça a mis tous les responsables en panique et leur seule préoccupation c’était les donateurs qui allaient nous lâcher, pas les raisons pour lesquelles deux personnes avaient décidé de mourir. Je ne l‘ai pas supporté », conclut-il.


Après ces deux suicides en 2 mois, un second rapport indépendant révèle une « culture toxique » d’intimidation sur le lieu de travail. Des preuves de harcèlement, de sexisme et de racisme ont été rapportées. Le vétéran Gaétan Mootoo avait laissé une note avant de se donner la mort, faisant état de pressions au travail. Le rapport réalisé évoque également, à travers des témoignages, une culture du secret et de la méfiance, de la discrimination et de l’abus de pouvoir.


Des révélations suffisamment édifiantes pour provoquer le départ de 5 des 7 membres de la direction générale grassement indemnisés, ce qui a ajouté à la colère du personnel qui s’est vu annoncer au même moment, le licenciement de 100 personnes en raison d’une crise financière au sein de l’organisation.
 
En 2011, un scandale financier sans précèdent dans le monde des organisations internationales éclaboussait Amnesty international avec une indemnité de départ de plus de 630 000 euros octroyée à l’ancienne directrice de l’ONG, Irène Khan, et ce en pleine campagne contre la pauvreté, « une militante » qui se prévalait pourtant d’un engagement sans faille auprès des démunis. Cela a eu un effet dévastateur sur les militants de base à qui l’on demandait d’arpenter les rues pour vendre des bougies à 1 euro pour renflouer les caisses de l’ONG.
 
Pourtant, cette organisation non gouvernementale à but non lucratif œuvrant dans le domaine des droits de l’homme et de l’aide humanitaire, affichait en 2017 un « chiffre d’affaires » de 295 millions d’euros, 279 en 2016, 278 en 2015 et 247 en 2014. Une progression enviable et qui ferait pâlir de jalousie n’importe lequel des dirigeants d’entreprise.

Financements opaques et renvois d’ascenseur

« La très grande majorité de nos revenus provient des dons versés par des personnes dans le monde entier. Ces dons de particuliers permettent à Amnesty International de rester totalement indépendante vis à vis de tous les gouvernements et intérêts économiques et de toute idéologie politique et religion », peut-on lire sur le site de l’ONG. Ça, c’est la théorie largement soutenue par la communication de l’organisation. Dans la pratique, les choses sont bien moins reluisantes.


Derrière la façade Amnesty International, il y a Amnesty International Charity Limited qui comme son nom peut le laisser croire est une association « charitable » mais c’est par elle que passeraient les financements d’Etats et de groupes corporatistes.
 
Le milliardaire américain Georges Soros, accusé et condamné en 2005 pour délit d’initié en France lors du raid boursier contre la Société Générale en 1988, est l’un des plus gros donateurs de Amnesty International charity limited. Il avait déjà investi 100 millions de dollars au sein de l’ONG, laquelle s’était étrangement illustrée par des critiques particulièrement virulentes sur l’intervention militaire française au Mali. Personne n’a manqué d’y voir un retour d’ascenseur au généreux donateur américain.

Qui est derrière Amnesty International ?

Dans une enquête intitulée « Qui est derrière Amnesty International ? » et mise en ligne le 13 octobre 2017, agoravox.fr décortique les comptes de Amnesty International et son rapport financier officiel de 2015 pour y retrouver l’une des structures de Georges Soros, la Open Society Fundation, que l’on retrouve également dans les comptes de Human Rights Watch.
La NED, la Fondation Nationale pour la Démocratie Américaine qui est officiellement financée par le Congress via USAID est également mentionnée dans les rapports financiers d’Amnesty International de 2008 à 2010.


Selon la journaliste Christine Néant qui signe cette enquête, les rapports financiers de l’organisation ont commencé à « disparaître » d’internet depuis que l’implication de l’ONG dans l’accompagnement de certaines opérations de politique étrangère ont commencé à remonter à la surface.
Ainsi, poursuit l’auteure de l’article, il est devenu difficile de confirmer qu’Amnesty International aurait activement travailler avec la NED dans le soutien des soulèvements du « Printemps Arabe » au Maghreb et au Moyen Orient pour ne citer que cet exemple, mais toutes les interrogations sont permises devant l’énergie mise par l’organisation à dissimuler ses bilans depuis 2014, leur donnant la forme de gros fromages, sans que les identités de ses gros donateurs ne soient évidemment révélées.


En 2008, 2009 et 2010, la branche israélienne de l’organisation aurait accepté des financements respectivement du Département d’Etat Américain deux années de suite et des Pays Bas. En 2011 Amnesty International Royaume Uni aurait accepté une subvention de 842 000 livres du département pour le développement international (DFID, département exécutif du gouvernement britannique responsable de l’aide humanitaire et de l’aide au développement au niveau international).
 
Enfin, une subvention sur 5 ans aurait été octroyée par le gouvernement norvégien d’un montant de 3 850 000 livres entre 2013 et 2017, par le truchement d’une contribution au nouveau NRK, le téléthon norvégien.

"Une ONG infiltrée par des représentants de gouvernements"

Nous sommes donc bien loin de « l’indépendance » dont se revendique Amnesty International. Les objectifs de défense des droits de l’Homme et de la dignité humaine ont cédé le pas à des desseins et à des pratiques bien moins louables, peut-on conclure d’un rapport datant de 2013 du Réseau d’Experts en Intelligence Economique (aege) intitulé « Guerre de l’information : les dessous des ONG, une vérité cachée ».
 
Il a été élaboré sous la direction de Christian Harbulot, créateur du concept d’intelligence économique en France et directeur de l’Ecole de Guerre Economique. D’après ce rapport, Amnesty international est « Infiltrée par des représentants des gouvernements, prenant part à certains conflits, passant sous silence d’autres : en filigrane se dessinent une stratégie qui est le reflet de la politique des départements des affaires étrangères ». Certains gouvernements comme les Etats-Unis et la Grande Bretagne ne se cachent pas de cette instrumentalisation des ONG, selon les rédacteurs de ce précieux document qui entendent éclairer le lecteur sur le modèle de fonctionnement de l’organisation basée à Londres qui voit se réduire sa crédibilité au gré des différentes actions dans lesquelles elle s’est illustrée par sa partialité.

Collusions politiques et partialité

Les collusions qu’entretient Amnesty International avec certains pays et certaines entreprises laissent largement la place à toutes les options sur l’influence subie par l’organisation dans ses choix guidés par ces parties prenantes, loin de se préoccuper des droits humains ou de leur respect dans les pays où elle opère. Ainsi, comment ne pas relever que Susan Nossel, directrice de Amnesty International USA de 2012 à 2013 a été l’assistante personnelle de Hillary Clinton, Secrétaire d’Etat américaine ? « C’est elle qui aurait élaboré une résolution contre les violations des droits de l’homme en Syrie, en Libye et en Iran », rapporte la journaliste Christine Néant.


Le cas de Franck Januzzi est encore plus significatif. Il aurait travaillé pour la United States Intelligence Community (elle regroupe 17 services de renseignement du pays) en tant qu’analyste avant de prendre la charge des orientations stratégiques adaptées à l’évolution de la politique étrangère américaine pour Amnesty international USA.

Les liens étroits entre l’ONG et l’administration américaine remontent au moins à la première guerre du Golfe

Les exemples « d’accompagnement » de la politique étrangère américaine par Amnesty International ne manquent pas, le plus spectaculaire étant sans doute d’avoir encouragé l’intervention de l’OTAN en Afghanistan avec une campagne d’affichage inédite pour une ONG en mai 2012 : « droits humains pour les femmes et les jeunes filles en Afghanistan : OTAN, continuez le progrès ! ». Cette propagande portée par Amnesty International a soulevé un tollé, au moment où des dizaines de milliers de manifestants s’apprêtaient à descendre dans la rue pour protester contre la présence de l’OTAN en Afghanistan justement.
 
Plus que d’appuyer l’intervention de l’OTAN, Amnesty International USA avait organisé un sommet parallèle aux réunions de l’OTAN pour porter exactement les mêmes messages à peine recyclés de l’administration américaine qui donnait une justification « féministe » à cette intervention, censée libérer les femmes afghanes du joug des talibans.


Nous relèverons au passage que la guerre en Afghanistan n’a pas suscité la même virulence de l’ONG contre l’intervention française au Mali alors que ces deux interventions ont en commun l’objectif déclaré de combattre le terrorisme et la mise en danger des populations par les obscurantistes.

Des choix qui ont conduit à la faillite morale

Au regard de ce qu’est devenue l’organisation, son fondateur Peter Benenson, décédé il y a 15 ans a dû depuis, se retourner plusieurs fois dans sa tombe.


Depuis sa création en 1961 et jusqu’en 1996, l’avocat britannique épris de justice a été l’inspirateur et la conscience de l’ONG avant de prendre du recul pour des raisons de santé mais aussi par amertume, devant ce que ses successeurs ont fait du projet qui était le sien, le dévoyant au point de tuer l’essence même qui avait prévalu à sa création.
 
Clairement, la légende qui faisait d'Amnesty International, une organisation respectable et crainte par les Etats pour la qualité de son travail et son indépendance, est morte en même temps que son fondateur.


Cette obstination qui était la sienne à faire triompher la vérité, reculer la peine de mort, la torture et les violences d’état a cédé la place à une entité hybride qui a muée et qui tente encore de se faire entendre dans une surenchère si suspecte aux yeux de ses milliers de petits donateurs, qu’ils font défection, chaque jour un peu plus nombreux.


Dans une enquête passionnante « Amnesty International-Enquête sur une ONG génétiquement modifiée » publiée aux éditions du Cygnes en 2011, Marc Girot raconte comment Amnesty International est tombée de son piédestal avec des choix stratégiques qui l’ont conduite à la faillite morale.


En 2021 l’organisation célébrera son 60éme anniversaire. Elle ne pourra pas échapper à un examen de conscience, continuer comme si de rien n’était. Aujourd’hui en perte de crédibilité et dépassée par les nouvelles formes de militantisme qui se sont développées, elle fait face à des foyers de dissidence interne puissants qu’elle ne peut plus ignorer.

 
Le gouvernement demande des preuves à Amnesty International concernant son rapport

Le Maroc insiste pour que l’Organisation « Amnesty international » présente une réponse officielle au sujet de son rapport publié le 22 juin 2020 qui comporte des accusations graves et tendancieuses à l’encontre du Royaume, a affirmé, jeudi, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi.



« Le Royaume du Maroc, qui a fait l’objet d’une campagne de diffamation internationale injuste, insiste pour obtenir une réponse officielle de la part de cette Organisation qui prétend défendre les droits de l’Homme : une réponse qui comprend toutes les preuves matérielles auxquelles elle aurait eu recours pour porter préjudice au Maroc », a précisé Amzazi dans un communiqué lu là l’issue de la réunion du Conseil de Gouvernement.



Soucieux d’obtenir une réponse officielle d’Amnesty international, le chef du gouvernement a envoyé une correspondance à l’Organisation pour s’expliquer sur ces allégations et accusations, qu’elle tente de faire porter au Maroc sans preuves, a ajouté Amzazi lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, El Mostapha Ramid, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.


Le gouvernement marocain affirme que le Royaume du Maroc prendra les mesures nécessaires pour défendre sa sécurité nationale, ainsi que pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale au sujet de ces allégations rejetées.





depuis la demande du Maroc en juin 2020 Amnesty International est aux abonnés absents….
 
alors maintenant tu dégommes Amnesty international :)

que ne ferais tu pas pour justifier la dictature égyptienne
 
Que ne ferais tu pas pour dégommer les gens sur ce forum

Et je ne suis pas l'auteur de ces articles,j'ai toujours écrit de se méfier de Amnesty et bien apparemment je ne suis pas la seule

Je n'ai RIEN justifié


sournoise et menteuse(je n'ai pas oublié ton mensonge sur mon mari les attaques perfides c'est inné chez toi)

🙂


alors maintenant tu dégommes Amnesty international :)

que ne ferais tu pas pour justifier la dictature égyptienne
 
Dernière édition:
Apparemment tu n'as rien compris
Faut il encore lire toutes les pages,et comprendre ce qui est écrit

C'est quoi ton autre pseudo?


J'espère que vous avez compris le sens de ce post d' articles bien choisit qui insulte l'intelligence pour que vous continuer a n'être rien une masse sans droits
 
Tu peux soutenir et militer pour les journalistes emprisonnés


Tout a fait il faut lire toutes les pages des uns et des autres pour comprendre les réalités , pendant ce temps des journaliste sont injustement emprisonnés dans le monde
 
Liberté d'expression et censure : ce que dit la loi
En France, on est en théorie libre de dire, d'écrire et de caricaturer. Mais les lois veillent et mieux vaut connaître son code sur le bout des doigts...




La liberté d'expression est comme un morceau de gruyère, pleine de trous. Plus de 400 lois et articles des Codes pénal et civil grignotent les principes posés par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, elle-même déjà très mesurée. Mais faut-il s'en plaindre ?





La déclaration pose le principe de la liberté d'expression dans ses articles 10 et 11 en affirmant que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » (article 10) et que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » (article 11).




Vie privée



Mais a liberté de l'un s'arrête là où celle des autres commence.


Et donc de multiples règles limitent la liberté d'expression.


Ainsi, « chacun a droit au respect de sa vie privée » (article 9 du Code civil), « chacun a droit au respect de la présomption d'innocence » (article 9-1 du Code civil).

Il est interdit de diffamer et d'injurier les morts et les vivants (article 29, 30, 31, 32 de la loi de 1881), « une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion [...], de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap » (article 32).
 
Dernière édition:
Le code pénal interdit le montage composé des paroles ou de l'image d'une personne sans son consentement s'il n'est pas évident qu'il s'agit d'un montage ou si cela n'est pas expressément mentionné » (article 226-8),


impose le « respect du secret professionnel » (article 226-13), des correspondances (article 226-15), impose une protection particulière des mineurs en interdisant, notamment,


De « diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger » lorsque ce message est susceptible d'être vu par un mineur (article 227-24).




Fausses nouvelles



On peut ajouter à ces interdictions le fait d'interdire les publications pour la jeunesse



« présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine, la débauche ou tous actes qualifiés de crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse, ou à inspirer ou entretenir des préjugés ethniques ou sexistes » (article 2 de la loi du 16 juillet 1949),



l'interdiction de porter atteinte à des fonctionnaires, au drapeau et à l'hymne national (article 433-5 et 433-5-1 du Code pénal), de publier de fausses nouvelles (article 27 de la loi de 1881), d'entraver l'exercice de la justice en essayant d'influencer les juges et les témoins (article 434-6 du Code pénal). Il est aussi interdit de publier une photo d'une personne portant des menottes alors qu'elle fait l'objet d'une procédure pénale mais n'a pas été jugée.



De même, il est interdit de publier des actes d'accusation et de procédure criminelle avant leur lecture en séance publique (article 38 du Code de procédure pénale), de diffuser des renseignements ou des images permettant l'identification d'une victime d'une agression sexuelle (article 39), etc.

Lire aussi 1881, la vraie loi contre les fausses nouvelles



Beaucoup de principes qui ne sont pas appliqués. Le Web change-t-il la donne ?



En théorie, non. Si la liberté de communication sur le Net existe, elle est limitée dans la mesure où elle doit respecter la dignité de la personne humaine, la vie privée, la propriété d'autrui, le caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion et, d'autre part, la sauvegarde de l'ordre public, les besoins de la défense nationale et les exigences de service public (articles 1 de la loi pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 et de la loi relative à la liberté de communication du 30 septembre 1986).


Mais les pouvoirs publics et les juges peinent à faire respecter ces règles...


 
Loi Avia: Macron instaure en France une censure de l'internet digne de la Chine



La France est en urgence sanitaire et en urgence économique, La France est promise à des Millions de chômeurs supplémentaires dans les semaines et mois à venir, en grande partie du fait de la gestion calamiteuse de la crise du Covid19 par le pouvoir en place.



Or quel est la priorité de Macron? Censurer l'internet français, comme en Chine et en Corée du Nord.




Une initiative parfaitement gratuite et autoritaire dans la mesure où l'arsenal juridique actuel contre les abus en ligne est amplement suffisant. Un propos hors-la-loi? La Justice vous retrouvera, même si vous utilisez un VPN. C'est ce qui est arrivé à 2 internautes du 18-25 de jeuxvideo.com, qui ont commis le crime d'insulter la femme de radio Nadia Daam!




L'examen final de la loi Avia, loi "anti-haine" elle-même haineuse se tiendra demain, mercredi 13 mai, à 15h.



Depuis sa naissance l'année dernière, le projet de loi a été maintes fois critiqué, par des syndicats et des associations notamment, mais aussi par le Sénat et la Commission européenne.



L'Association des Services Internet Communautaires (ASIC) qui réunit, entre autres, de grands acteurs du numérique comme Amazon, Facebook, Microsoft ou Twitter, s'étonne de ne pas avoir été consultée durant cette dernière ligne droite d'un texte “pas [...] anodin pour la liberté d'expression.”.



 
Si même des associations de gauche et de défense des droits de l'homme s'insurgent contre cette loi, c'est qu'elle est inique et porte en elle une claire tyrannie.




Sa mesure la plus spectaculaire est l'obligation de retrait en 24 h de tout contenu “manifestement illicite” sous peine d'amende pouvant aller jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires mondial, ce qui est absolument dément et représente des Milliards pour Facebook et Twitter par exemple!




Or ce délai de 24 h va obliger les plateformes à censurer à tour de bras sans prendre le temps d'examiner chaque situation, de peur de se voir infliger une amende.




Surtout que la France représente un tout petit marché pour ces grands acteurs du net. Ils ne mettront pas les ressources nécessaire pour évaluer chaque contenu en 24 heures et les supprimeront par défaut.


Ce risque de "surcensure" a été souligné par les critiques de la loi Avia à de nombreuses reprises.



Mais surtout qu'adviendra-t-il de ceux qui ont émis ces messages?


Ils seront surement suspendus ou bannis de ces plateformes, de sorte qu'il ne restera sur internet que des bénis-oui-oui pro gouvernement LREM, comme en Chine!




La liste des propos interdits est tellement vaste que virtuellement toute déclaration publique tombe sous le coup de la censure macronienne.



Sans aucune intervention d'un juge, vos contenus seront arbitrairement supprimés du net, potentiellement sans qu'ils ne violent aucune loi.



Critiquer son altesse Macron ou la mère Avia vous vaudra potentiellement un bannissement définitif de Twitter, Facebook, etc...Alors même que le gouvernement a refusé d'interdire:



  • le cyberharcèlement ;
  • le revenge porn : la diffusion de photos intimes et/ou à caractère sexuel obtenues dans le cadre de relations intimes ;
  • le harcèlement moral, sexuel ou scolaire !
C'est tout purement pour assoir son pouvoir et non pour protéger les gens que Macron fait ça.



De plus, le gouvernement compte se servir de cette loi pour empêcher les mouvements de protestation:


Une nouvelle obligation, ajoutée au paragraphe I de son article 1. Elle exige que tous les sites Web (pas uniquement les plateformes géantes) censurent en 1h (pas en 24h) les contenus signalés par la police comme relevant du « terrorisme » (sans que cette qualification ne soit donnée par un juge, mais par la police seule). Si le site ne censure par le contenu (par exemple car le signalement est envoyé un week-end ou pendant la nuit) la police peut exiger son blocage partout en France par les fournisseurs d’accès à Internet (Orange, SFR…).




Or la notion de « terrorisme » est suffisamment large et vague pour lui donner un large pouvoir discrétionnaire, pour faire interdire des rassemblement de gilets jaunes.



C’est la police, à Parus le préfet Lallement... qui juge si un site doit être censuré ; c’est la police qui exécute la sanction contre le site. Le juge est entièrement absent de toute la chaîne qui mène à la censure du site.




On est dans l'abus de pouvoir et la dictature et cette loi va marquer la fin de toute forme de liberté d'expression en France; la fin de tout opposition possible à l'arbitraire.




Le pouvoir Macronien contrôle déjà largement la presse et les médias, à travers ses liens financiers et amitiés avec les propriétaires de ses médias, à travers la télévision publique, à travers des très amples subventions à la presse qui peuvent être suspendues en cas d'hostilité, à travers le CSA qui contrôle de qui est dit, à travers les règles qui obligent les médias d'inviter entre 33% et 50% du temps des ministres ou élus LREM.




Désormais, il contrôlera également tout internet en privant de parole et/ou en sanctionnant/emprisonnant tout individu ou organisation qui tiendra un discours hostile. Tout ça "au nom du bien"!




Effrayant!








 
Le gouvernement demande des preuves à Amnesty International concernant son rapport

Le Maroc insiste pour que l’Organisation « Amnesty international » présente une réponse officielle au sujet de son rapport publié le 22 juin 2020 qui comporte des accusations graves et tendancieuses à l’encontre du Royaume, a affirmé, jeudi, le ministre de l’Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, porte-parole du gouvernement, Saaid Amzazi.



« Le Royaume du Maroc, qui a fait l’objet d’une campagne de diffamation internationale injuste, insiste pour obtenir une réponse officielle de la part de cette Organisation qui prétend défendre les droits de l’Homme : une réponse qui comprend toutes les preuves matérielles auxquelles elle aurait eu recours pour porter préjudice au Maroc », a précisé Amzazi dans un communiqué lu là l’issue de la réunion du Conseil de Gouvernement.



Soucieux d’obtenir une réponse officielle d’Amnesty international, le chef du gouvernement a envoyé une correspondance à l’Organisation pour s’expliquer sur ces allégations et accusations, qu’elle tente de faire porter au Maroc sans preuves, a ajouté Amzazi lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, El Mostapha Ramid, et le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.


Le gouvernement marocain affirme que le Royaume du Maroc prendra les mesures nécessaires pour défendre sa sécurité nationale, ainsi que pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale au sujet de ces allégations rejetées.





depuis la demande du Maroc en juin 2020 Amnesty International est aux abonnés absents….


23 messages pour dégommer le travail d'Amnesty International
sans laquelle nous ne serions pas informés des exactions commises par toutes les dictatures du monde.

cela ne s'appellerait pas du flooding ?
tout cela sur la base d'un obscur article publié sur le net, avec des accusations invérifiables...
:(
 
Amnesty International n'est pas qu'une NGO, c'est aussi un business. Leur business model est de recolter des donations pour se financer. Seulement voila le probleme: ceux qui donnent a AI sont surtout des gauchistes de l'Occident... et ceux-la ont majoritairement une sympathie selective pour certaines causes. C'est pour ca que AI ignore le traitement scandaleux de Julian Assange (@belgika, pas Snowden), car Wikileaks avait publie les emails de Hillary Clinton, ce qui aurait accelerer sa chute. In other words, les gauchistes haissent Assange, et c'est pour ca qu'Amnesty ignore le traitement du plus celebre "dissidant" de l'Occident. Et pourtant, son cas est le poster child de ce que AI etait sense de mediatiser. Pareil pour les victimes des "sanctions" par ex. contre la Syrie: cote Amnesty International: crickets...

Et c'est pareil pour les autres causes impopulaires dans les milieux gauchistes: Amnesty les ignore systematiquement, pour ne pas facher ses donneurs. Et inversement, Amnesty hype des causes cheres a ses donneurs, car c'est comme ca qu'ils augmentent leurs recettes.

J'ecris pas ca pour basher AI... Amnesty reste important malgre tout. Ce que je leur repoche, c'est leur selectivite depuis quelques annees. Ils ont perdu beaucoup de credibilite a mes yeux. Malheureusement, il n'y a pas vraiment d'alternatives a Amnesty International. Human Rights Watch (HRW) qui est la NGO humanitaire #2 apres Amnesry est trop proche du US State Department... et apres HRW, il n'y a plus que des NGO humanitaires plus ou moins inconnues, comme medecins sans frontieres etc.: bien intentionnees, mais sans influence politique.
 
23 messages pour dégommer le travail d'Amnesty International
sans laquelle nous ne serions pas informés des exactions commises par toutes les dictatures du monde.

cela ne s'appellerait pas du flooding ?
tout cela sur la base d'un obscur article publié sur le net, avec des accusations invérifiables...
:(
en parlant de dictatures, qu'a t elle fait AI contre le régime d'apartheid qui martyrise un peuple et qui impose son dictât au monde ?
Ce texte dont tu te victimises et pour lequel tu as soigneusement caché le lien est écrit par Gilad Atzmon qui est un juif israelien, né en Israel.


De quelque côté qu’on se tourne, on ne trouve maintenant que de la *..
Cela devrait nous faire réfléchir mais, à quoi, je ne sais pas..

Le principal pour un juif est de savoir que tous les exils et pogroms qu’ils ont connu depuis 2000 ans ne viennent que du fait de la méchanceté gratuite et constante des chrétiens ou des musulmans.
Les juifs ne sont coupables de rien, c’est un axiome !
Et si jamais ils avaient une quelconque responsabilité dans un petit méfait, ce n’est que juste petite vengeance en réponse à ce que les Romains leur ont fait subir…


C’était un 30 septembre. C’était en l’an 2000 dans la bande de Gaza au début de la Seconde Intifada….
Parce qu’on ne doit pas oublier, car la lutte continue!

la soldatesque sans aucune honte a assassiner un palestinien a terre
il a passer 9 mois de prison


Tsalope assassine et Ramasse un Palestinien au Bulldozer !

 
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