«La conquête spatiale a commencé en Afrique», daprès Sandile Malinga, le directeur de lAgence spatiale nationale sud-africaine (Sansa).
Comme lui, des scientifiques dAfrique du Sud, du Nigéria et dAlgérie et du Kenya ont plaidé pour le développement dun programme spatial africain. Le journal sud-africain Business Day a annoncé le 11 octobre que ces pays, signataires en 2009 d'un accord de l'African Resource Management Satellite Constellation (ARMC) qui vise à se doter d'un ensemble de satellites pour faciliter et améliorer la gestion des ressources africaines, projetaient de lancer au moins trois satellites supplémentaires dans lespace.
«Le développement des satellites permettra au ARMC de récolter des données sur leau, lagriculture, le climat ou encore le logement», explique le Dr Malinga.
Pour Henry Kaane, le secrétaire kenyan à l'Enseignement supérieur, à la Science et à la Technologie, il sagit aussi de développer le secteur de la recherche et de lindustrie en Afrique:
«Il ne sagit pas seulement de récolter des données. En réalité, ce partenariat permettra de développer des industries de sorte à pouvoir produire des composants de satellites», affirme-t-il.
Et dajouter qu«aucun dirigeant au monde na réussi à développer son pays sans améliorer ses capacités industrielles. Prenez lInde, la Chine ou la Corée, par exemple».
Pour le moment, le Nigeria, lAlgérie et lEgypte ont deux satellites chacun et lAngola en a un. Mais le Dr Malinga a précisé que «les satellites actuels ne sont pas conçus pour les besoins spécifiques de l'Afrique», dans son discours lors du récent Congrès international de l'aéronautique au Cap du 3 au 7 octobre.
Cest parce que son unique satellite SumbandilaSat nest plus opérationnel que lAfrique du Sud a décidé de se lancer rapidement dans la course à l'espace. Le site Mybroadband explique notamment que le gouvernement allait réhabiliter une base de lancement au sud du pays. LAfrique du Sud encourage les autres pays dAfrique à rejoindre la «Constellation», même sils ne fabriquent pas tout de suite de nouveau satellites.
LAfrique est encore loin de rivaliser avec les puissances spatiales américaine ou européenne. Mais cette année, la première organisation du Congrès international de laéronautique par Afrique représente un symbole fort.
http://www.slateafrique.com/52889/une-conquete-spatiale-africaine-espace-satellite
Comme lui, des scientifiques dAfrique du Sud, du Nigéria et dAlgérie et du Kenya ont plaidé pour le développement dun programme spatial africain. Le journal sud-africain Business Day a annoncé le 11 octobre que ces pays, signataires en 2009 d'un accord de l'African Resource Management Satellite Constellation (ARMC) qui vise à se doter d'un ensemble de satellites pour faciliter et améliorer la gestion des ressources africaines, projetaient de lancer au moins trois satellites supplémentaires dans lespace.
«Le développement des satellites permettra au ARMC de récolter des données sur leau, lagriculture, le climat ou encore le logement», explique le Dr Malinga.
Pour Henry Kaane, le secrétaire kenyan à l'Enseignement supérieur, à la Science et à la Technologie, il sagit aussi de développer le secteur de la recherche et de lindustrie en Afrique:
«Il ne sagit pas seulement de récolter des données. En réalité, ce partenariat permettra de développer des industries de sorte à pouvoir produire des composants de satellites», affirme-t-il.
Et dajouter qu«aucun dirigeant au monde na réussi à développer son pays sans améliorer ses capacités industrielles. Prenez lInde, la Chine ou la Corée, par exemple».
Pour le moment, le Nigeria, lAlgérie et lEgypte ont deux satellites chacun et lAngola en a un. Mais le Dr Malinga a précisé que «les satellites actuels ne sont pas conçus pour les besoins spécifiques de l'Afrique», dans son discours lors du récent Congrès international de l'aéronautique au Cap du 3 au 7 octobre.
Cest parce que son unique satellite SumbandilaSat nest plus opérationnel que lAfrique du Sud a décidé de se lancer rapidement dans la course à l'espace. Le site Mybroadband explique notamment que le gouvernement allait réhabiliter une base de lancement au sud du pays. LAfrique du Sud encourage les autres pays dAfrique à rejoindre la «Constellation», même sils ne fabriquent pas tout de suite de nouveau satellites.
LAfrique est encore loin de rivaliser avec les puissances spatiales américaine ou européenne. Mais cette année, la première organisation du Congrès international de laéronautique par Afrique représente un symbole fort.
http://www.slateafrique.com/52889/une-conquete-spatiale-africaine-espace-satellite