A cause d'une pièce soupçonnée de terrorisme, la justice russe corrige la scène culturelle libérale
La réalisatrice Schenja Berkowitsch et la dramaturge Swetlana Petritschuk se sont retrouvées entraînées dans les moulins de la répression avec une pièce sur les épouses islamistes.
L'accusation semble absurde mais elle correspond à la logique du régime.
Directeurs de musée, metteurs en scène de théâtre, auteurs et acteurs importuns sont écartés du programme, parfois discrètement, parfois avec fracas.
Les hauts responsables de la culture et les politiciens disent que quiconque s'oppose à "l'opération militaire spéciale", autrement dit: la guerre russe en Ukraine, n'a pas sa place sur la scène de l'État.
Berkowitsch et Petrichuk ont été interrogées jusque tard dans la soirée jeudi et ont dû passer la nuit dans la cellule de détention. Vendredi, un tribunal de district de Moscou a ordonné sa détention provisoire pendant deux mois, malgré les demandes des avocats de la défense pour au moins l'assignation à résidence. Des dizaines de partisans se sont rendus au tribunal, dont le journaliste et prix Nobel de la paix Dmitry Muratov, qui a lancé une lettre ouverte en faveur des deux artistes de théâtre.
La réalisatrice Schenja Berkowitsch et la dramaturge Swetlana Petritschuk se sont retrouvées entraînées dans les moulins de la répression avec une pièce sur les épouses islamistes.
L'accusation semble absurde mais elle correspond à la logique du régime.
Directeurs de musée, metteurs en scène de théâtre, auteurs et acteurs importuns sont écartés du programme, parfois discrètement, parfois avec fracas.
Les hauts responsables de la culture et les politiciens disent que quiconque s'oppose à "l'opération militaire spéciale", autrement dit: la guerre russe en Ukraine, n'a pas sa place sur la scène de l'État.
Berkowitsch et Petrichuk ont été interrogées jusque tard dans la soirée jeudi et ont dû passer la nuit dans la cellule de détention. Vendredi, un tribunal de district de Moscou a ordonné sa détention provisoire pendant deux mois, malgré les demandes des avocats de la défense pour au moins l'assignation à résidence. Des dizaines de partisans se sont rendus au tribunal, dont le journaliste et prix Nobel de la paix Dmitry Muratov, qui a lancé une lettre ouverte en faveur des deux artistes de théâtre.