Face au problème du mal moral, les croyants disent souvent que ce mal est la conséquence malheureuse d'un grand bien, qui est notre libre arbitre. Ce libre arbitre, c'est ce qui fait notre dignité, c'est précieux. Mais il peut être utilisé à des fins condamnables et ainsi provoquer la misère.
La liberté serait ainsi le pouvoir de choisir entre le bien et le mal.
Eh bien je ne suis pas convaincu par cette défense classique. Le libre arbitre nous permet effectivement de choisir entre le bien et le mal, mais ce n'est pas QUE ça. Le libre arbitre s'exerce aussi dans la vie quotidienne, quand il faut faire des choix qui sont moralement indifférents. Par exemple dois-je devenir menuisier ou plombier? Dois-je lire ou sortir dehors? Qu'est-ce que je mange pour dîner?
Le libre arbitre permet d'individualiser notre vie, mais il n'est pas nécessaire, pour être libre, de pouvoir choisir le mal. Dieu aurait pu nous enlever cette capacité et restreindre notre libre arbitre aux choix moralement indifférents. Ce n'est pas parce qu'un choix est moralement indifférent qu'il est moins important pour nous. Et c'est quand même une partie du libre arbitre.
Que dirait-on si Dieu nous avait permis de blesser autrui par le pouvoir de la pensée, par un choix de notre libre arbitre? Il ne nous l'a pas permis. Eh bien de même, pourquoi nous permet-il de blesser autrui tout court?
La liberté serait ainsi le pouvoir de choisir entre le bien et le mal.
Eh bien je ne suis pas convaincu par cette défense classique. Le libre arbitre nous permet effectivement de choisir entre le bien et le mal, mais ce n'est pas QUE ça. Le libre arbitre s'exerce aussi dans la vie quotidienne, quand il faut faire des choix qui sont moralement indifférents. Par exemple dois-je devenir menuisier ou plombier? Dois-je lire ou sortir dehors? Qu'est-ce que je mange pour dîner?
Le libre arbitre permet d'individualiser notre vie, mais il n'est pas nécessaire, pour être libre, de pouvoir choisir le mal. Dieu aurait pu nous enlever cette capacité et restreindre notre libre arbitre aux choix moralement indifférents. Ce n'est pas parce qu'un choix est moralement indifférent qu'il est moins important pour nous. Et c'est quand même une partie du libre arbitre.
Que dirait-on si Dieu nous avait permis de blesser autrui par le pouvoir de la pensée, par un choix de notre libre arbitre? Il ne nous l'a pas permis. Eh bien de même, pourquoi nous permet-il de blesser autrui tout court?