Louverture de Mazagan Beach Resort, gigantesque station balnéaire sur 250 hectares, est annoncée pour octobre. Son promoteur sud-africain prévoit dêtre bénéficiaire dès sa première année dexploitation.
Les hôtels de luxe pharaoniques, les casinos, les forêts artificielles, cest lui. Les parcs aquatiques gigantesques, les golfs signés Gary Player, les fêtes extravagantes, la démesure, cest encore lui. À 74 ans, le Sud-Africain Sol Kerzner, inventeur du « resort » et des concepts touristiques les plus fous, na rien perdu de son audace. Son leitmotiv : émerveiller le client.
Venu le 5 août dernier au Maroc inspecter le chantier Mazagan Beach Resort, à soixante jours de son ouverture, Sol Kerzner « a lil sur tout, ne laisse rien au hasard », confie un membre de son staff marocain.
Située à El-Jadida, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Casablanca, la station développée sur 250 hectares en bord de mer est prometteuse. À la tombée de la nuit, les milliers douvriers sactivent encore pour achever à temps les divers aménagements intérieurs de lhôtel cinq étoiles de 500 chambres, des 8 restaurants, du night-club, du casino et du centre de conférences. Le resort comprend également un spa, un golf de 18 trous et 67 villas résidentielles vendues entre 9 et 25 millions de dirhams (800 000 et 2,2 millions deuros). Les investisseurs, principalement marocains, se seraient déjà portés acquéreurs de 85 % de limmobilier.
Au total, 3,1 milliards de DH (environ 280 millions deuros) auront été déboursés pour créer cette nouvelle destination touristique marocaine. Le projet, porté par le groupe Kerzner International associé à la CDG Développement, à la Somed et à Mamda/MCMA, devrait « générer un bénéfice dès la première année dexploitation », selon Marie-Béatrice Lallemand, PDG de Mazagan.
Licence de casino exclusive
A contrario des autres stations balnéaires du plan Azur (voir encadré), Mazagan ne sappuie pas sur la promotion immobilière, mais sur loffre hôtelière, de loisirs et de tourisme daffaires. Son coup de maître : une licence de casino exclusive dans un rayon de 200 kilomètres* qui attirera les nombreux joueurs de Casablanca. Le casino devrait dailleurs réaliser près de la moitié du chiffre daffaires global, estimé à 1,35 milliard de DH la première année.
Formés à la Luxury Attitude, les 1 200 employés du Mazagan Beach Resort accueilleront une clientèle « loisirs et affaires », marocaine à 50 %, mais aussi européenne et du Moyen-Orient. Au total, sont attendus 4 millions de visiteurs par an.
Avec un prix des chambres variant de 1 500 et à 6 000 DH, Mazagan Beach Resort se positionne sur un luxe abordable, entre le gigantisme des sites Atlantis à Dubaï et aux Bahamas, ou de la chaîne « ultra-smart » One & Only, également présente aux Bahamas et à Dubaï « Nous réfléchissons au nom de cette nouvelle marque. Lidée est de développer à Mazagan dautres resorts de ce type sur les deuxième et troisième tranches du projet, puis dexporter le concept », explique Sol Kerzner, sans autre précision.
Pour le milliardaire sud-africain, lannée 2009 marque aussi le retour au pays natal. Après avoir vendu en 1992 ses actifs dans Sun City, il a inauguré en avril un hôtel One & Only, au Cap. Avec la crise, le lancement de deux établissements, à Zanzibar et au Costa Rica, a en revanche été retardé.
Les hôtels de luxe pharaoniques, les casinos, les forêts artificielles, cest lui. Les parcs aquatiques gigantesques, les golfs signés Gary Player, les fêtes extravagantes, la démesure, cest encore lui. À 74 ans, le Sud-Africain Sol Kerzner, inventeur du « resort » et des concepts touristiques les plus fous, na rien perdu de son audace. Son leitmotiv : émerveiller le client.
Venu le 5 août dernier au Maroc inspecter le chantier Mazagan Beach Resort, à soixante jours de son ouverture, Sol Kerzner « a lil sur tout, ne laisse rien au hasard », confie un membre de son staff marocain.
Située à El-Jadida, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Casablanca, la station développée sur 250 hectares en bord de mer est prometteuse. À la tombée de la nuit, les milliers douvriers sactivent encore pour achever à temps les divers aménagements intérieurs de lhôtel cinq étoiles de 500 chambres, des 8 restaurants, du night-club, du casino et du centre de conférences. Le resort comprend également un spa, un golf de 18 trous et 67 villas résidentielles vendues entre 9 et 25 millions de dirhams (800 000 et 2,2 millions deuros). Les investisseurs, principalement marocains, se seraient déjà portés acquéreurs de 85 % de limmobilier.
Au total, 3,1 milliards de DH (environ 280 millions deuros) auront été déboursés pour créer cette nouvelle destination touristique marocaine. Le projet, porté par le groupe Kerzner International associé à la CDG Développement, à la Somed et à Mamda/MCMA, devrait « générer un bénéfice dès la première année dexploitation », selon Marie-Béatrice Lallemand, PDG de Mazagan.
Licence de casino exclusive
A contrario des autres stations balnéaires du plan Azur (voir encadré), Mazagan ne sappuie pas sur la promotion immobilière, mais sur loffre hôtelière, de loisirs et de tourisme daffaires. Son coup de maître : une licence de casino exclusive dans un rayon de 200 kilomètres* qui attirera les nombreux joueurs de Casablanca. Le casino devrait dailleurs réaliser près de la moitié du chiffre daffaires global, estimé à 1,35 milliard de DH la première année.
Formés à la Luxury Attitude, les 1 200 employés du Mazagan Beach Resort accueilleront une clientèle « loisirs et affaires », marocaine à 50 %, mais aussi européenne et du Moyen-Orient. Au total, sont attendus 4 millions de visiteurs par an.
Avec un prix des chambres variant de 1 500 et à 6 000 DH, Mazagan Beach Resort se positionne sur un luxe abordable, entre le gigantisme des sites Atlantis à Dubaï et aux Bahamas, ou de la chaîne « ultra-smart » One & Only, également présente aux Bahamas et à Dubaï « Nous réfléchissons au nom de cette nouvelle marque. Lidée est de développer à Mazagan dautres resorts de ce type sur les deuxième et troisième tranches du projet, puis dexporter le concept », explique Sol Kerzner, sans autre précision.
Pour le milliardaire sud-africain, lannée 2009 marque aussi le retour au pays natal. Après avoir vendu en 1992 ses actifs dans Sun City, il a inauguré en avril un hôtel One & Only, au Cap. Avec la crise, le lancement de deux établissements, à Zanzibar et au Costa Rica, a en revanche été retardé.