Le Maure
Taza avant Gaza
Le vieillissement des populations de Ceuta et Melilla plus la baisse du taux de natalité des Espagnoles de ces enclaves, constituent ce que la presse a qualifié de « suicide démographique ». Pire ! Ces présides sur les côtes marocaines craignent encore plus ce que le journal électronique Libertad Digital a appelé la «marocanisation accéléré du paysage ».
Constat cinglant pour les nationalistes espagnols : il y a de plus en plus de Marocains à Sebta et Melilla. Selon les données de lInstitut espagnol de statiques (INE), rapportées par Libertad Digital, en 2008 34% des nouveau-nés de Melilla avaient une mère Marocaine, contre « seulement 17% pour Sebta ». Le tableau des prénoms denfants nés à Melilla dans les années 60, et celui de la dernière décennie est révélateur.
Melilla serait donc la première enclave menacée par le péril démographique. Sa population est déjà à moitié de confession musulmane et dorigine marocaine. La fécondité des musulmans serait supérieure à celle des Espagnoles (non musulmanes) et même supérieure à celle des Marocaines « du Maroc ». Les Espagnols voient en cette situation, une politique de peuplement, mais surtout dislamisation. Libertad Digital a affirmé à cet effet que « le Kosovo, berceau de la nation serbe, a été islamisé par l'arrivée constante d'Albanais et leur fécondité élevée constitue un précédent à prendre en compte ». On pourra sourire de la référence au nationalisme serbe qui a conduit aux massacres en Bosnie et on Kosovo.
Peur de lislam
Cependant, ce nest pas la perte de Melilla qui fait tant jaser. En effet, une bonne partie des musulmans de Melilla préfèreront surement rester sous souveraineté espagnole tant que le niveau de vie est largement supérieur à celui du Maroc. Lopinion publique dans les enclaves craint plutôt une perte de l'influence catholique au profit de l'islam. Une crainte justifiée par le futur rapport de force politique avec les électeurs musulmans inscrits à Melilla.
Laugmentation continue des habitants originaires du Maroc, entrainera un équilibre politique et sociétal qui ira en faveur de la majorité. Il y aura donc plus de revendication des musulmans, plus d'hommes politiques de confession musulmane, et partant de là, un gouvernement à majorité musulmane. Les Espagnols sont prêts pour le moment à accepter une minorité dominée, mais jamais devenir cette même minorité dominée. Quand sera-t-il dans quelques années ? Accepteront-ils de rester à Melilla en situation minoritaire ? On peut en douter tant les réticences par rapport à l'islam sont importants. Le retour de Melilla et Sebta sous le giron marocain pourrait trouver son dénouement dans les prochaines décennies comme le prédisait en son temps le Roi Hassan II.
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Constat cinglant pour les nationalistes espagnols : il y a de plus en plus de Marocains à Sebta et Melilla. Selon les données de lInstitut espagnol de statiques (INE), rapportées par Libertad Digital, en 2008 34% des nouveau-nés de Melilla avaient une mère Marocaine, contre « seulement 17% pour Sebta ». Le tableau des prénoms denfants nés à Melilla dans les années 60, et celui de la dernière décennie est révélateur.
Melilla serait donc la première enclave menacée par le péril démographique. Sa population est déjà à moitié de confession musulmane et dorigine marocaine. La fécondité des musulmans serait supérieure à celle des Espagnoles (non musulmanes) et même supérieure à celle des Marocaines « du Maroc ». Les Espagnols voient en cette situation, une politique de peuplement, mais surtout dislamisation. Libertad Digital a affirmé à cet effet que « le Kosovo, berceau de la nation serbe, a été islamisé par l'arrivée constante d'Albanais et leur fécondité élevée constitue un précédent à prendre en compte ». On pourra sourire de la référence au nationalisme serbe qui a conduit aux massacres en Bosnie et on Kosovo.
Peur de lislam
Cependant, ce nest pas la perte de Melilla qui fait tant jaser. En effet, une bonne partie des musulmans de Melilla préfèreront surement rester sous souveraineté espagnole tant que le niveau de vie est largement supérieur à celui du Maroc. Lopinion publique dans les enclaves craint plutôt une perte de l'influence catholique au profit de l'islam. Une crainte justifiée par le futur rapport de force politique avec les électeurs musulmans inscrits à Melilla.
Laugmentation continue des habitants originaires du Maroc, entrainera un équilibre politique et sociétal qui ira en faveur de la majorité. Il y aura donc plus de revendication des musulmans, plus d'hommes politiques de confession musulmane, et partant de là, un gouvernement à majorité musulmane. Les Espagnols sont prêts pour le moment à accepter une minorité dominée, mais jamais devenir cette même minorité dominée. Quand sera-t-il dans quelques années ? Accepteront-ils de rester à Melilla en situation minoritaire ? On peut en douter tant les réticences par rapport à l'islam sont importants. Le retour de Melilla et Sebta sous le giron marocain pourrait trouver son dénouement dans les prochaines décennies comme le prédisait en son temps le Roi Hassan II.
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