Dans les informations, la confusion entretenue par le mode de description des acteurs est symptomatique d'un problème majeur : celui de l'explication des motivations de ceux directement impliqués dans l'histoire de ce conflit et sa nature. Même le nombre des termes utilisés pour décrire les Palestiniens met en relief cette ambiguïté.
Les forces israéliennes sont qualifiées de 'soldats', 'troupes', et dans certains cas, 'frères d'armes', mais plus fréquemment : 'les Israéliens'. Les mots appliqués aux Palestiniens incluent 'activistes', 'partisans du Hamas', 'guérilleros', 'extrémistes', 'assaillants', 'hommes armés', 'poseurs de bombes', 'terroristes', 'tueurs', 'assassins', 'groupes fondamentalistes', 'agresseurs', soi-disant martyrs palestiniens', et 'fanatiques'. (Greg Philo et Mike Berry : Mauvaises Nouvelles en Provenance d'Israël, 2004, Pluto Press, Londres, p. 171).
Comme le dit si bien l'historien américain Ron David : « Si on décernait l'Oscar de la Désinformation, les journalistes occidentaux qui couvrent le conflit israélo-arabe l'obtiendraient chaque année » (Les Arabes et Israël, pour débutants, 2001, p. 5).
Il est évident que, vu la nature et les fins dernières du sionisme, telles qu'incarnées par l'Etat d'Israël, et telles qu'exprimées à travers les paroles et les actes de ses dirigeants comme de son institution majeure, à savoir l'armée israélienne, la propagande dirigée vers les citoyens des pays les plus riches constitue un instrument vital de la réussite du projet sioniste d'extermination totale - c'est-à-dire de génocide - du peuple palestinien.
En fait, l'état de siège sous lequel vit ce peuple depuis ces soixante dernières années est le plus total et le plus hermétique qu'ait connu l'histoire du monde moderne.
article très interessant à lire:
http://www.continentalnews.fr/actua...vilisations-une-ideologie-guerriere,5668.html
Les forces israéliennes sont qualifiées de 'soldats', 'troupes', et dans certains cas, 'frères d'armes', mais plus fréquemment : 'les Israéliens'. Les mots appliqués aux Palestiniens incluent 'activistes', 'partisans du Hamas', 'guérilleros', 'extrémistes', 'assaillants', 'hommes armés', 'poseurs de bombes', 'terroristes', 'tueurs', 'assassins', 'groupes fondamentalistes', 'agresseurs', soi-disant martyrs palestiniens', et 'fanatiques'. (Greg Philo et Mike Berry : Mauvaises Nouvelles en Provenance d'Israël, 2004, Pluto Press, Londres, p. 171).
Comme le dit si bien l'historien américain Ron David : « Si on décernait l'Oscar de la Désinformation, les journalistes occidentaux qui couvrent le conflit israélo-arabe l'obtiendraient chaque année » (Les Arabes et Israël, pour débutants, 2001, p. 5).
Il est évident que, vu la nature et les fins dernières du sionisme, telles qu'incarnées par l'Etat d'Israël, et telles qu'exprimées à travers les paroles et les actes de ses dirigeants comme de son institution majeure, à savoir l'armée israélienne, la propagande dirigée vers les citoyens des pays les plus riches constitue un instrument vital de la réussite du projet sioniste d'extermination totale - c'est-à-dire de génocide - du peuple palestinien.
En fait, l'état de siège sous lequel vit ce peuple depuis ces soixante dernières années est le plus total et le plus hermétique qu'ait connu l'histoire du monde moderne.
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