Erolisk
VIB
L'encours de la dette publique a atteint 502.5 milliards de DH, en hausse de 7.8% par rapport à 2010. Celle du Trésor seul totalise 413.2 milliards de DH, en hausse de 7.4%. Le gros de l'endettement est contracté sur le marché domestique.
La dette de lEtat, celle contractée par ladministration -à lexclusion de celle des entreprises publiques- proportionnellement à la richesse produite en 2011, reste à peu près stable à 50,8% du PIB au lieu de 50,3% en 2010. Cest peut-être la seule «petite bonne nouvelle» que ce gouvernement ait eu à connaître depuis son installation voici quelques semaines. Cela est dautant plus intéressant en effet que les besoins de financement, donc demprunt, sont aujourdhui énormes pour combler les déficits à la fois des finances publiques et du compte courant de la balance des paiements. Il y a donc encore de la marge pour sendetter.
Cette quasi-stagnation du poids de la dette du Trésor dans le PIB, comme on peut limaginer, ne procède pas dun répit dans les levées de fonds ou de leur ralentissement, bien au contraire, mais dune augmentation du PIB lui-même : celui-ci, aux dernières nouvelles provenant du HCP, se serait accru de 4,9% en termes réels et de quelque 6% en nominal, le niveau de la dette étant calculé sur le PIB nominal.
En effet, la dette du Trésor en 2011 a augmenté de 7,4%, à 413,2 milliards, soit 28,6 milliards de DH de plus quen 2010. Cette augmentation recouvre une hausse de la dette intérieure de 7,6% (ou +22,2 milliards de DH), à 314,5 milliards de DH, et de la dette extérieure de 6,9% (ou +6,4 milliards de DH), à 98,7 milliards de DH. Ces augmentations, faut-il le préciser, représentent des soldes nets entre emprunts et remboursements.
On le voit, lessentiel de la dette de ladministration est contracté sur le marché domestique. Bien sûr, cela produit, quon le veuille ou non, un certain effet déviction, ne serait-ce quen raison de la propension quont les banques et les investisseurs institutionnels à privilégier des placements sûrs en achetant les obligations du Trésor ; mais dun autre côté et pour dire les choses plus prosaïquement, lemprunt domestique fait que largent reste tout de même dans le circuit et surtout il met à labri des turbulences qui affectent les marchés internationaux.
suite : http://www.lavieeco.com/news/econom...reste-soutenable-62-du-pib-en-2011-21739.html
La dette de lEtat, celle contractée par ladministration -à lexclusion de celle des entreprises publiques- proportionnellement à la richesse produite en 2011, reste à peu près stable à 50,8% du PIB au lieu de 50,3% en 2010. Cest peut-être la seule «petite bonne nouvelle» que ce gouvernement ait eu à connaître depuis son installation voici quelques semaines. Cela est dautant plus intéressant en effet que les besoins de financement, donc demprunt, sont aujourdhui énormes pour combler les déficits à la fois des finances publiques et du compte courant de la balance des paiements. Il y a donc encore de la marge pour sendetter.
Cette quasi-stagnation du poids de la dette du Trésor dans le PIB, comme on peut limaginer, ne procède pas dun répit dans les levées de fonds ou de leur ralentissement, bien au contraire, mais dune augmentation du PIB lui-même : celui-ci, aux dernières nouvelles provenant du HCP, se serait accru de 4,9% en termes réels et de quelque 6% en nominal, le niveau de la dette étant calculé sur le PIB nominal.
En effet, la dette du Trésor en 2011 a augmenté de 7,4%, à 413,2 milliards, soit 28,6 milliards de DH de plus quen 2010. Cette augmentation recouvre une hausse de la dette intérieure de 7,6% (ou +22,2 milliards de DH), à 314,5 milliards de DH, et de la dette extérieure de 6,9% (ou +6,4 milliards de DH), à 98,7 milliards de DH. Ces augmentations, faut-il le préciser, représentent des soldes nets entre emprunts et remboursements.
On le voit, lessentiel de la dette de ladministration est contracté sur le marché domestique. Bien sûr, cela produit, quon le veuille ou non, un certain effet déviction, ne serait-ce quen raison de la propension quont les banques et les investisseurs institutionnels à privilégier des placements sûrs en achetant les obligations du Trésor ; mais dun autre côté et pour dire les choses plus prosaïquement, lemprunt domestique fait que largent reste tout de même dans le circuit et surtout il met à labri des turbulences qui affectent les marchés internationaux.
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