Les chefs de la diplomatie américaine et européenne se sont rendus ce week-end au Moyen-Orient pour tenter d’éteindre l’incendie qui menace d’enflammer toute la région.
Séparément mais avec le même objectif, Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, et Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères ont entamé, samedi 6 janvier, une tournée au Moyen-Orient dans le but d’y apaiser les tensions. “Cet effort diplomatique survient dans un contexte de nouvelle vague de violence sur la frontière contestée entre le Liban et Israël, considérée par les analystes comme le point le plus chaud du conflit”, contextualise The Guardian.
En effet, le Hezbollah a tiré samedi plusieurs salves de roquettes vers Israël depuis le sud du Liban, en guise de “réponse préliminaire” à l’assassinat de Saleh Al-Arouri, le numéro deux de la branche politique du Hamas, à Beyrouth la semaine dernière, dans une frappe attribuée à Israël. La plupart des analystes estiment cependant qu’un “conflit total entre le Hezbollah et Israël reste peu probable, aucun des deux n’étant prêt à risquer les morts, les dépenses et les destructions qu’un tel affrontement entraînerait”, précise le Guardian.
https://www.courrierinternational.c...gazaouis-ne-doit-pas-devenir-un-fait-accompli
De son côté, Anthony Blinken a souligné samedi en Grèce, où il a fait escale au début de sa tournée d’une semaine au Moyen-Orient, l’importance de la diplomatie pour apaiser les tensions, se disant lui aussi particulièrement “préoccupé” par le risque d’“escalade” à la frontière entre Israël et le Liban. “Une grande partie des conversations que nous aurons au cours des prochains jours avec tous nos alliés et partenaires portera sur les mesures qu’ils peuvent prendre en utilisant l’influence et les liens dont ils disposent pour s’assurer que ce conflit ne se propage pas”, a ainsi déclaré le secrétaire d’État américain, après avoir rencontré les dirigeants turc, Recep Tayyip Erdogan, et grec, Kyriakos Mitsotakis.
Il se rendra ensuite en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Israël et en Égypte, avant de revenir aux États-Unis mardi. Selon Mahjoob Zweiri, professeur d’études du Golfe à l’Université du Qatar, interviewé par Al-Jazeera, ce voyage véhicule “trois messages principaux” : la désescalade du conflit, la crise humanitaire, et la préparation des plans d’après-guerre....................
Séparément mais avec le même objectif, Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, et Josep Borrell, le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères ont entamé, samedi 6 janvier, une tournée au Moyen-Orient dans le but d’y apaiser les tensions. “Cet effort diplomatique survient dans un contexte de nouvelle vague de violence sur la frontière contestée entre le Liban et Israël, considérée par les analystes comme le point le plus chaud du conflit”, contextualise The Guardian.
En effet, le Hezbollah a tiré samedi plusieurs salves de roquettes vers Israël depuis le sud du Liban, en guise de “réponse préliminaire” à l’assassinat de Saleh Al-Arouri, le numéro deux de la branche politique du Hamas, à Beyrouth la semaine dernière, dans une frappe attribuée à Israël. La plupart des analystes estiment cependant qu’un “conflit total entre le Hezbollah et Israël reste peu probable, aucun des deux n’étant prêt à risquer les morts, les dépenses et les destructions qu’un tel affrontement entraînerait”, précise le Guardian.
“Personne ne sortira gagnant d’un conflit régional”
“Il est impératif d’éviter une escalade régionale au Moyen-Orient, il est absolument nécessaire d’éviter que le Liban ne soit entraîné dans un conflit régional”, a déclaré Josep Borrell lors d’une conférence de presse conjointe à Beyrouth avec son homologue libanais, Abdallah Bou Habib, avec lequel il s’était entretenu plus tôt. “J’envoie également ce message à Israël : personne ne sortira gagnant d’un conflit régional”, a-t-il ajouté. Plus tôt dans la journée, rapporte le journal libanais L’Orient-Le jour, M. Borrell a été informé “des risques d’escalade actuels le long de la Ligne bleue” au Sud-Liban, lors d’une rencontre avec le général Arnoldo Lazaro, commandant en chef de la Finul (la force onusienne de maintien de la paix au Liban).https://www.courrierinternational.c...gazaouis-ne-doit-pas-devenir-un-fait-accompli
De son côté, Anthony Blinken a souligné samedi en Grèce, où il a fait escale au début de sa tournée d’une semaine au Moyen-Orient, l’importance de la diplomatie pour apaiser les tensions, se disant lui aussi particulièrement “préoccupé” par le risque d’“escalade” à la frontière entre Israël et le Liban. “Une grande partie des conversations que nous aurons au cours des prochains jours avec tous nos alliés et partenaires portera sur les mesures qu’ils peuvent prendre en utilisant l’influence et les liens dont ils disposent pour s’assurer que ce conflit ne se propage pas”, a ainsi déclaré le secrétaire d’État américain, après avoir rencontré les dirigeants turc, Recep Tayyip Erdogan, et grec, Kyriakos Mitsotakis.
Il se rendra ensuite en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite, en Israël et en Égypte, avant de revenir aux États-Unis mardi. Selon Mahjoob Zweiri, professeur d’études du Golfe à l’Université du Qatar, interviewé par Al-Jazeera, ce voyage véhicule “trois messages principaux” : la désescalade du conflit, la crise humanitaire, et la préparation des plans d’après-guerre....................
Réveil Courrier du 7 janvier 2024 | Courrier international
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