Suite au repli des prix des céréales et des oléagineux, en raison d'une nette amélioration des perspectives de l'offre sur le marché international, la facture alimentaire devrait s'alléger. Déjà au terme du premier semestre 2009, les achats de blé, en particulier, ont reculé de 42%, suite à la baisse du volume importé de 20% et du prix moyen de 28%.
De même, les importations de maïs ont baissé de 22%, suite au repli du prix moyen de 30% et une augmentation du volume importé de 11%. Une tendance baissière qui, selon la Direction des études et des prévisions financières, devrait se maintenir pour se traduire par une atténuation de la facture céréalière, et ce, grâce au repli des cours internationaux et à une récolte nationale record, estimée à 102 millions de quintaux. Les importations des huiles végétales brutes, pour leur part, se sont inclinées de 24% en raison de la chute du prix moyen de la tonne importée de 24%. Après avoir atteint des sommets début juin, les prix des céréales et des oléagineux se sont fortement repliés, suite à une nette amélioration des perspectives de l'offre, avant de marquer une reprise fin juillet. Les préoccupations relatives aux conditions climatiques qui alimentaient la hausse des cours des récoltes en avril-mai se sont apaisées.
Ainsi, les cours du blé ont baissé de 30% par rapport à leur haut de juin pour s'établir à 203 $/t le 21 août. Cette baisse a été accentuée par le fort repli des prix du maïs, le bon déroulement des moissons, l'abondance des stocks disponibles et des perspectives plus favorables pour les cultures. Les estimations de la prochaine récolte mondiale ont été révisées à la hausse de 2 Mt, à 654 Mt, après le record de 687 Mt en 2008-09, selon un rapport du Conseil international des céréales (CIC), publié fin juillet. Ainsi, les stocks mondiaux de blé de fin de saison devraient augmenter de 13 Mt à 174 Mt, représentant 27% de la consommation mondiale contre 25% en 2008/09 et 19% en 2007-08. De même, les prix du maïs se sont repliés d'environ un quart par rapport à leur sommet du début juin pour s'établir à 147 $/t le 17 août, un plus bas depuis décembre. Le repli découle surtout d'une forte amélioration des perspectives de récoltes aux Etats-Unis, suite à une révision à la hausse des estimations des semis et des conditions climatiques favorables au développement des cultures.
La production mondiale de maïs en 2009-10 est désormais attendue à 781 Mt, soit 13 Mt de plus que les estimations du mois précédent et 6 Mt de moins que la récolte de l'année précédente, selon le CIC. Pour les mêmes raisons que le maïs, les cours du soja ont reculé de 15% depuis début juillet, pour s'établir à 407 $/t le 18 août. Le marché de soja reste soutenu par une solide demande chinoise, un resserrement des disponibilités en stocks et des cours pétroliers relativement fermes. Néanmoins, comme le laisse présager le marché à terme, les prix des graines oléagineuses devraient se modérer à l'arrivée des prochaines récoltes, attendues en abondance aux Etats-Unis. En revanche, les cours du sucre poursuivent leur hausse, soutenus par la persistance d'un déficit de l'offre mondiale. Une tendance qui s'est traduite, au premier semestre 2009, par une augmentation des achats de sucre de trois quarts, tirée par une hausse simultanée du volume (+43%) et du prix moyen de la tonne importée (+23%). Cette évolution pourrait s'accentuer davantage en raison des perspectives de renchérissement des cours mondiaux, alors que la production nationale de la betterave sucrière est affectée par des inondations dans la région du Gharb.
Les importations couvrent habituellement plus de la moitié de la consommation nationale de sucre. Selon les analystes économiques, suite à la baisse attendue de l'offre mondiale (-3,8%) et une hausse de la demande (+2,4%), le déficit mondial de sucre est prévu à 4,5 Mt en 2009-10, après 7,8 Mt l'année précédente, d'après les estimations de l'Organisation internationale du sucre (ISO). Les stocks mondiaux de sucre sont estimés être près de leur plus bas historique. Dans ce contexte, des acheteurs, tels que les gouvernements nationaux et les multinationales de l'agroalimentaire, sont entrés dans une concurrence sur une offre de plus en plus serrée. En conséquence, les prix du sucre sur le marché international devraient rester probablement élevés en 2009 et au début 2010, période d'approvisionnement des grands pays consommateurs.
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De même, les importations de maïs ont baissé de 22%, suite au repli du prix moyen de 30% et une augmentation du volume importé de 11%. Une tendance baissière qui, selon la Direction des études et des prévisions financières, devrait se maintenir pour se traduire par une atténuation de la facture céréalière, et ce, grâce au repli des cours internationaux et à une récolte nationale record, estimée à 102 millions de quintaux. Les importations des huiles végétales brutes, pour leur part, se sont inclinées de 24% en raison de la chute du prix moyen de la tonne importée de 24%. Après avoir atteint des sommets début juin, les prix des céréales et des oléagineux se sont fortement repliés, suite à une nette amélioration des perspectives de l'offre, avant de marquer une reprise fin juillet. Les préoccupations relatives aux conditions climatiques qui alimentaient la hausse des cours des récoltes en avril-mai se sont apaisées.
Ainsi, les cours du blé ont baissé de 30% par rapport à leur haut de juin pour s'établir à 203 $/t le 21 août. Cette baisse a été accentuée par le fort repli des prix du maïs, le bon déroulement des moissons, l'abondance des stocks disponibles et des perspectives plus favorables pour les cultures. Les estimations de la prochaine récolte mondiale ont été révisées à la hausse de 2 Mt, à 654 Mt, après le record de 687 Mt en 2008-09, selon un rapport du Conseil international des céréales (CIC), publié fin juillet. Ainsi, les stocks mondiaux de blé de fin de saison devraient augmenter de 13 Mt à 174 Mt, représentant 27% de la consommation mondiale contre 25% en 2008/09 et 19% en 2007-08. De même, les prix du maïs se sont repliés d'environ un quart par rapport à leur sommet du début juin pour s'établir à 147 $/t le 17 août, un plus bas depuis décembre. Le repli découle surtout d'une forte amélioration des perspectives de récoltes aux Etats-Unis, suite à une révision à la hausse des estimations des semis et des conditions climatiques favorables au développement des cultures.
La production mondiale de maïs en 2009-10 est désormais attendue à 781 Mt, soit 13 Mt de plus que les estimations du mois précédent et 6 Mt de moins que la récolte de l'année précédente, selon le CIC. Pour les mêmes raisons que le maïs, les cours du soja ont reculé de 15% depuis début juillet, pour s'établir à 407 $/t le 18 août. Le marché de soja reste soutenu par une solide demande chinoise, un resserrement des disponibilités en stocks et des cours pétroliers relativement fermes. Néanmoins, comme le laisse présager le marché à terme, les prix des graines oléagineuses devraient se modérer à l'arrivée des prochaines récoltes, attendues en abondance aux Etats-Unis. En revanche, les cours du sucre poursuivent leur hausse, soutenus par la persistance d'un déficit de l'offre mondiale. Une tendance qui s'est traduite, au premier semestre 2009, par une augmentation des achats de sucre de trois quarts, tirée par une hausse simultanée du volume (+43%) et du prix moyen de la tonne importée (+23%). Cette évolution pourrait s'accentuer davantage en raison des perspectives de renchérissement des cours mondiaux, alors que la production nationale de la betterave sucrière est affectée par des inondations dans la région du Gharb.
Les importations couvrent habituellement plus de la moitié de la consommation nationale de sucre. Selon les analystes économiques, suite à la baisse attendue de l'offre mondiale (-3,8%) et une hausse de la demande (+2,4%), le déficit mondial de sucre est prévu à 4,5 Mt en 2009-10, après 7,8 Mt l'année précédente, d'après les estimations de l'Organisation internationale du sucre (ISO). Les stocks mondiaux de sucre sont estimés être près de leur plus bas historique. Dans ce contexte, des acheteurs, tels que les gouvernements nationaux et les multinationales de l'agroalimentaire, sont entrés dans une concurrence sur une offre de plus en plus serrée. En conséquence, les prix du sucre sur le marché international devraient rester probablement élevés en 2009 et au début 2010, période d'approvisionnement des grands pays consommateurs.
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