Rabat.- Les fonctionnaires marocains ont huit ans pour se préparer. Autant dire rien du tout dans un pays où on a tendance à croire que le temps navance pas inexorablement. Selon Nizar Baraka, ministre de lEconomie et des finances et membre du clan El Fassi-Fihri, la faillite de la Caisse marocaine des retraites (CMR) pour les fonctionnaires de lEtat est prévue en 2020.
La situation est donc grave. Toute une génération de marocains, fonctionnaires daujourdhui, vont partir à la retraite à lhorizon 2020. Et comme les Marocains continuent de partir à la retraite à 60 ans, il nest pas impossible que dici là la loi soit modifiée pour retenir pour quelques années encore lemployé de lEtat.
Les cotisations à la CMR sont à la charge et de ladministration marocaine, cest-à-dire lEtat, et de laffilié, dans des proportions variant de moitié/moitié à un tiers/deux tiers. Mais ces cotisations sont amenées à baisser, avec linexorable vieillissement de la population marocaine. Ainsi, la proportion actifs/retraités sera dun pour un à lhorizon 2020.
Nizar Baraka a mis laccent sur limportance et lurgence de « décider consensuellement de la réforme du régime des pensions civiles, sachant que la Caisse connaîtra un premier déficit technique à la fin de lannée courante », mais il na pas apporté de réponse concrète au problème. « Si aucune mesure nest prise, cela poussera la CMR à puiser dans ses réserves à partir de 2014 jusquà leur extinction en 2021. Ces prévisions obligent lensemble des partenaires sociaux à trouver des solutions à la problématique du déséquilibre que connaît le régime des pensions civiles », a expliqué le ministre.
Selon une récente étude réalisée par le Haut Commissariat au Plan (HCP), institution marocaine de prospective, d analyse et de prévision économique, en charge du système national de production statistique, la dépense totale des retraites représenterait 10% du PIB à lhorizon 2050 alors que les recettes seraient de 2,6% du PIB, générant des déficits considérables de lordre de 7,4%.
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La situation est donc grave. Toute une génération de marocains, fonctionnaires daujourdhui, vont partir à la retraite à lhorizon 2020. Et comme les Marocains continuent de partir à la retraite à 60 ans, il nest pas impossible que dici là la loi soit modifiée pour retenir pour quelques années encore lemployé de lEtat.
Les cotisations à la CMR sont à la charge et de ladministration marocaine, cest-à-dire lEtat, et de laffilié, dans des proportions variant de moitié/moitié à un tiers/deux tiers. Mais ces cotisations sont amenées à baisser, avec linexorable vieillissement de la population marocaine. Ainsi, la proportion actifs/retraités sera dun pour un à lhorizon 2020.
Nizar Baraka a mis laccent sur limportance et lurgence de « décider consensuellement de la réforme du régime des pensions civiles, sachant que la Caisse connaîtra un premier déficit technique à la fin de lannée courante », mais il na pas apporté de réponse concrète au problème. « Si aucune mesure nest prise, cela poussera la CMR à puiser dans ses réserves à partir de 2014 jusquà leur extinction en 2021. Ces prévisions obligent lensemble des partenaires sociaux à trouver des solutions à la problématique du déséquilibre que connaît le régime des pensions civiles », a expliqué le ministre.
Selon une récente étude réalisée par le Haut Commissariat au Plan (HCP), institution marocaine de prospective, d analyse et de prévision économique, en charge du système national de production statistique, la dépense totale des retraites représenterait 10% du PIB à lhorizon 2050 alors que les recettes seraient de 2,6% du PIB, générant des déficits considérables de lordre de 7,4%.
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