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L’enlèvement du regretté est un crime politique imprescriptible, affirme le Groupe socialiste
Le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a présenté, hier, lors de la séance des questions orales, un point d’ordre afférent à l’assassinat de l’opposant et dirigeant de l’USFP, Mehdi Ben Barka, survenu le 29 octobre 1965.
« Dans ce même jour de l’année 1965, l’appareil d’oppression oufkirien de connivence avec les services secrets des forces impérialistes ont enlevé l’un des grands dirigeants de l’USFP et du mouvement de libération nationale et démocratique au Maroc et dans les pays de tiers-monde», précise le point d’ordre du Groupe socialiste.
L’USFP appelle à ce que le nom de Mehdi Ben Barka figure en tête de la liste des anciens présidents du Parlement qui vont être honorés à l’occasion du 50ème anniversaire de la création de celui-ci, car Mehdi Ben Barka a été le premier président du Conseil national consultatif qui représentait le pouvoir législatif dans le Maroc postcolonial.
Ce que personne ne conteste à l’exception de Lahbid Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement et membre dirigeant du PJD qui voulait que la période allant de 1956 à 1959 soit exclue de l’histoire parlementaire nationale.
A noter qu’une minute de silence a été observée à la Chambre des représentants et que la Fatiha a été lue à sa mémoire lors de cette séance à la demande du député de l’USFP, Rachida Benmassoud.
C’est la deuxième fois que les parlementaires observent une minute de silence à la mémoire de Mehdi Ben Barka. L’année dernière, ils l’avaient fait à la demande de Mehdi Mezouari.
Texte du point d’ordre du Groupe socialiste
« Nous commémorons aujourd’hui, 29 octobre, le 48ème anniversaire de l’enlèvement du grand militant ittihadi, Mehdi Ben Barka.
Dans ce même jour de l’année 1965, l’appareil d’oppression oufkirien de connivence avec les services secrets des forces impérialistes ont enlevé l’un des grands dirigeants de l’USFP et du mouvement de libération nationale et démocratique au Maroc et dans les pays de tiers-monde.
Nous, au Groupe socialiste et à l’USFP, nous célébrons aujourd’hui la Journée de la fidélité aux martyrs du peuple marocain, et nous évoquons l’affaire du martyr Mehdi Ben Barka au cours d’une séance parlementaire pour les raisons suivantes :
Mehdi Barka était un homme d’Etat hors-pair et l’un des dirigeants du mouvement de libération nationale et de la lutte démocratique. Il était également le premier président du Conseil national consultatif entre 1956 et 1959 qui représentait à l’époque le pouvoir législatif dans le Maroc postcolonial.
Nous rappelons également l’affaire Ben Barka, car le Parlement marocain, célébrera le 50 ème anniversaire de la création du Parlement, comme cela a été mis en exergue dans le discours Royal devant cette Chambre.
Des rumeurs indiquent qu’un hommage sera rendu, en l’occasion, à tous les anciens présidents du Parlement qui se sont succédé au Perchoir sauf Mehdi Ben Barka. Et nous ne croyons pas que cet hommage puisse servir à ceux-là si le nom de ce dernier ne figure pas à leur tête. C’est pourquoi, nous insistons sur la nécessité de mettre son nom en tête de la liste de ces anciens présidents, non pas parce que « les martyrs sont plus nobles que nous tous », mais parce que l’homme a énormément servi son peuple et sa nation et payé de son sang le prix de la lutte démocratique.
Nous rappelons cette affaire,a car nous considérons que l’assassinat de Mehdi Ben Barka est un crime politique imprescriptible, ce qui nous pousse au sein du mouvement ittihadi et du mouvement progressiste, national et des droits de l’Homme, à renouveler notre demande de jeter toute la lumière sur l’affaire Ben Barka, et d’appliquer le principe de l’impunité aux auteurs de cet acte abject.
Nous rappelons que l’affaire Mehdi Barka fait partie des sacrifices consentis par notre peuple pour la démocratie et les droits de l’Homme et nous le faisons également pour que ce genre de crimes politiques ne reproduise plus comme cela a été le cas avec ses camarades Omar Benjelloun, Grina, Jbiha Rahal, Abdellah Zerroual et d’autres fils du peuple marocain ».
http://www.libe.ma/La-Fatiha-lue-sous-la-Coupole-a-la-memoire-de-Mehdi-Ben-Barka_a43516.html
L’enlèvement du regretté est un crime politique imprescriptible, affirme le Groupe socialiste
Le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a présenté, hier, lors de la séance des questions orales, un point d’ordre afférent à l’assassinat de l’opposant et dirigeant de l’USFP, Mehdi Ben Barka, survenu le 29 octobre 1965.
« Dans ce même jour de l’année 1965, l’appareil d’oppression oufkirien de connivence avec les services secrets des forces impérialistes ont enlevé l’un des grands dirigeants de l’USFP et du mouvement de libération nationale et démocratique au Maroc et dans les pays de tiers-monde», précise le point d’ordre du Groupe socialiste.
L’USFP appelle à ce que le nom de Mehdi Ben Barka figure en tête de la liste des anciens présidents du Parlement qui vont être honorés à l’occasion du 50ème anniversaire de la création de celui-ci, car Mehdi Ben Barka a été le premier président du Conseil national consultatif qui représentait le pouvoir législatif dans le Maroc postcolonial.
Ce que personne ne conteste à l’exception de Lahbid Choubani, ministre chargé des Relations avec le Parlement et membre dirigeant du PJD qui voulait que la période allant de 1956 à 1959 soit exclue de l’histoire parlementaire nationale.
A noter qu’une minute de silence a été observée à la Chambre des représentants et que la Fatiha a été lue à sa mémoire lors de cette séance à la demande du député de l’USFP, Rachida Benmassoud.
C’est la deuxième fois que les parlementaires observent une minute de silence à la mémoire de Mehdi Ben Barka. L’année dernière, ils l’avaient fait à la demande de Mehdi Mezouari.
Texte du point d’ordre du Groupe socialiste
« Nous commémorons aujourd’hui, 29 octobre, le 48ème anniversaire de l’enlèvement du grand militant ittihadi, Mehdi Ben Barka.
Dans ce même jour de l’année 1965, l’appareil d’oppression oufkirien de connivence avec les services secrets des forces impérialistes ont enlevé l’un des grands dirigeants de l’USFP et du mouvement de libération nationale et démocratique au Maroc et dans les pays de tiers-monde.
Nous, au Groupe socialiste et à l’USFP, nous célébrons aujourd’hui la Journée de la fidélité aux martyrs du peuple marocain, et nous évoquons l’affaire du martyr Mehdi Ben Barka au cours d’une séance parlementaire pour les raisons suivantes :
Mehdi Barka était un homme d’Etat hors-pair et l’un des dirigeants du mouvement de libération nationale et de la lutte démocratique. Il était également le premier président du Conseil national consultatif entre 1956 et 1959 qui représentait à l’époque le pouvoir législatif dans le Maroc postcolonial.
Nous rappelons également l’affaire Ben Barka, car le Parlement marocain, célébrera le 50 ème anniversaire de la création du Parlement, comme cela a été mis en exergue dans le discours Royal devant cette Chambre.
Des rumeurs indiquent qu’un hommage sera rendu, en l’occasion, à tous les anciens présidents du Parlement qui se sont succédé au Perchoir sauf Mehdi Ben Barka. Et nous ne croyons pas que cet hommage puisse servir à ceux-là si le nom de ce dernier ne figure pas à leur tête. C’est pourquoi, nous insistons sur la nécessité de mettre son nom en tête de la liste de ces anciens présidents, non pas parce que « les martyrs sont plus nobles que nous tous », mais parce que l’homme a énormément servi son peuple et sa nation et payé de son sang le prix de la lutte démocratique.
Nous rappelons cette affaire,a car nous considérons que l’assassinat de Mehdi Ben Barka est un crime politique imprescriptible, ce qui nous pousse au sein du mouvement ittihadi et du mouvement progressiste, national et des droits de l’Homme, à renouveler notre demande de jeter toute la lumière sur l’affaire Ben Barka, et d’appliquer le principe de l’impunité aux auteurs de cet acte abject.
Nous rappelons que l’affaire Mehdi Barka fait partie des sacrifices consentis par notre peuple pour la démocratie et les droits de l’Homme et nous le faisons également pour que ce genre de crimes politiques ne reproduise plus comme cela a été le cas avec ses camarades Omar Benjelloun, Grina, Jbiha Rahal, Abdellah Zerroual et d’autres fils du peuple marocain ».
http://www.libe.ma/La-Fatiha-lue-sous-la-Coupole-a-la-memoire-de-Mehdi-Ben-Barka_a43516.html