La fausse menace terroriste!!

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Bonjour,
Il y a deux jour Obama etait en bas des sondages
Les republicains se portaient mieux que les democrates
Le hasard des choses,un colis arrive à Chicago(d'ailleur la ville où Obama devrait
tenir son discour hier et pour broder bien la mise en scene,le colis etait adressé
à une synagogue de Chicago)
Soubhanllah,ce matin ,on apprend que la tendance est inversée
et Obama peut meme gagner ces elections
Donc s'il y a une organisation à la remercier c'est bien Al Quaida
J'espere qu''Obama n'est pas un ingrat et doit envoyer un email à Ben Laden
pour le remercier

Cordialement
lougloug
 
Menaces terroristes

Entre réalités et exploitations politiciennes

Par : Djamel Bouatta


Lorsque la France a renoué fin octobre avec l’agitation des années 2005
qui s’était soldée par la montée de la droite extrême au nom du tout
sécuritaire et dont le chef de file devait par la suite occuper l’Élysée,
Ben Laden s’est en personne invité dans la crise française.


Découverte par les États-unis de colis suspects en provenance du Yémen.
Suspect :
Al-Qaïda.
Comme pour accréditer l’accusation, le régime de Sanaâ annonce,
juste après, avoir détruit sur son sol 26 caches d’explosion de la franchise
de Ben Laden dans la péninsule arabique.

Ce n'est pas la première fois que cette filiale de l'organisation
d'Oussama ben Laden donne des maux de tête aux Américains.
L'hiver dernier, ce groupe avait revendiqué un attentat raté contre
le vol A330 de la Northwest Airlines, à Detroit.
Et tout ceci est porté sur la voie publique juste avant les élections
de mi-mandat américaines et dont tous les sondages
donnent les démocrates à la traîne derrière les républicains.
Obama n’a pas raté l’opportunité pour mettre l’accent sur sa
détermination à éradiquer le terrorisme qui frappe à ses portes.
Loin de nier les menaces d’Al-Qaïda sur les États-Unis,
il est tout de même tentant de faire un rapprochement avec
les difficultés que traverse le pouvoir américain.
Cela rappelle les mandats de Bush durant lesquels Ben Laden s’invitait
lorsque celui-ci était en difficulté à l’étranger et chez lui.
Le tour a bien fonctionné durant huit années et Bush,
ne doit-il pas son second mandat à la situation sécuritaire ?
Et ce ne sont pas des fantasmes puisque même l’Europe est servie par Al-Qaïda.

Les annonces d'attentats déjoués et d'alertes en Europe,
qui s’étaient multipliées à une cadence rapide en été,
devaient certainement signer qu’un danger était probable,
tout comme la possibilité d'une exploitation politique,
avaient estimé des experts. La Grande-Bretagne,
l’Allemagne, l’Espagne et la France ont profité de ces moments
pour faire passer des lois drastiques, revenant sur des acquis
L’Europe a bien transpiré à la fin de l’été avec les multiples projets
déjoués d'attaques simultanées en France, en Grande-Bretagne
et en Allemagne, planifiées au Pakistan en lien avec Al-Qaïda.
 
La France est en état de vigilance accrue depuis l'enlèvement,
revendiqué par Aqmi, de sept personnes dont cinq Français au Niger.
Là aussi, l’événement s’était déroulé au moment où s’affrontaient
syndicats et pouvoir à propos de la loi sur les retraites.
Et lorsque la France a renoué, fin octobre, avec l’agitation des années 2005
qui s’était soldée par la montée de la droite extrême au nom du
tout sécuritaire et dont le chef de file devait par la suite occuper l’Élysée,
Ben Laden s’est en personne invité dans la crise française.
C’est la première fois qu’il s’adresse à un peuple autre que le peuple américain ;
Ben Laden change de cible, pour ainsi dire.

Et ce message n’est pas seulement un avertissement à la France,
c’est aussi une mise en perspective des actions d’Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), qui, depuis 2006, multiplie les enlèvements
d’otages occidentaux, les opérations de contrebande et de trafic.
Depuis l’été, des contradictions ont éclaté un peu partout à travers les pays occidentaux, portant les revendications de leurs populations dans la rue.

Et la bulle médiatique qui a mouvementé ces alertes réelles
n’a pas cessé de se gonfler.
Au point où certains commentateurs n’ont pas hésité
à s’interroger sur l’explosion de ces menaces et les agendas politiques
de certains grands pays. Aux États-Unis, les républicains n’ont pas
raté l’occasion pour démontrer les failles de l'administration du président
Barack Obama qui, lui, peut chercher à montrer à quel point
il est mobilisé dans la lutte antiterroriste à l'approche des élections de mi-mandat
de ce mois.
En France, l'opposition de gauche a soupçonné d'arrière-pensées
politiques le pouvoir du président Nicolas Sarkozy,
au plus bas dans les sondages, à un an et demi de la fin de son mandat.
L'ex-candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal,
a évoqué “une part de mise en scène”. Cela dit,
le risque terroriste est une menace réelle, fréquente et constante.
 
Salam, bonjour,

Comme disait le chanteur :

"Je suis sure sure qu'on nous prends pour des ****, oui j'en suis certains, Que quelquechose ne tourne pas rond ... ":)
 
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