(Agence Ecofin) - Sur le marché mondial des céréales, l’heure est désormais à l’inquiétude. L’accord sur les exportations de céréales via la mer Noire est désormais suspendu.
Ce lundi 17 juillet, la Russie a annoncé sa décision de se retirer de l’accord sur Initiative céréalière de la mer Noire (Black Sea Grain Initiative-BSGI) conclu sous l’égide des Nations unies. Cet accord qui devait expirer plus tard dans la journée avait été prolongé pour deux mois supplémentaires en mai dernier.
La décision intervient quelques heures après que Moscou ait accusé l’Ukraine d’avoir attaqué le pont menant à la Crimée et après des plaintes répétées du pays qui se disait lésé dans l’accord. Selon le Kremlin, malgré les garanties accordées dans le cadre de l’accord, les obstacles aux exportations russes de produits alimentaires et d’engrais demeurent.
Parmi ceux-ci, la non-reconnexion de la Banque agricole russe (Rosselkhozbank) au système de paiement SWIFT et le blocage des ventes d’ammoniac en raison de la non-remise en service d’un pipeline connectant le port russe de Togliatti à celui ukrainien de Pivdennyi qui avait été endommagé par une explosion au début du mois de juin. « Je tiens à souligner que rien n’a été fait, rien du tout. Tout se fait à sens unique », avait martelé le président Vladimir Poutine, le 14 juillet dernier.
Pour rappel, l’accord céréalier sur la mer Noire a permis à l’Ukraine d’expédier près de 33 millions de tonnes de produits agricoles en dépit de la guerre, principalement vers l’Asie (46 % du total), Europe de l’Ouest (40 %) et l’Afrique (12 %).
Avec sa suspension, les craintes d’une perturbation du commerce céréalier sont ravivées sur le marché mondial qui profitait depuis quelques mois d’une relative accalmie.
Ce lundi 17 juillet, la Russie a annoncé sa décision de se retirer de l’accord sur Initiative céréalière de la mer Noire (Black Sea Grain Initiative-BSGI) conclu sous l’égide des Nations unies. Cet accord qui devait expirer plus tard dans la journée avait été prolongé pour deux mois supplémentaires en mai dernier.
La décision intervient quelques heures après que Moscou ait accusé l’Ukraine d’avoir attaqué le pont menant à la Crimée et après des plaintes répétées du pays qui se disait lésé dans l’accord. Selon le Kremlin, malgré les garanties accordées dans le cadre de l’accord, les obstacles aux exportations russes de produits alimentaires et d’engrais demeurent.
Parmi ceux-ci, la non-reconnexion de la Banque agricole russe (Rosselkhozbank) au système de paiement SWIFT et le blocage des ventes d’ammoniac en raison de la non-remise en service d’un pipeline connectant le port russe de Togliatti à celui ukrainien de Pivdennyi qui avait été endommagé par une explosion au début du mois de juin. « Je tiens à souligner que rien n’a été fait, rien du tout. Tout se fait à sens unique », avait martelé le président Vladimir Poutine, le 14 juillet dernier.
Pour rappel, l’accord céréalier sur la mer Noire a permis à l’Ukraine d’expédier près de 33 millions de tonnes de produits agricoles en dépit de la guerre, principalement vers l’Asie (46 % du total), Europe de l’Ouest (40 %) et l’Afrique (12 %).
Avec sa suspension, les craintes d’une perturbation du commerce céréalier sont ravivées sur le marché mondial qui profitait depuis quelques mois d’une relative accalmie.