la femme en Islam

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Sur le caractère très recommandé de répondre au désir sexuel de l’épouse, l’Imam al-Sâdiq rapporte : « Un jour le Messager d’Allah entra chez son épouse Om Salamah et y ayant senti un bon parfum, dit : « Al-Hawl⒠est venue chez vous ?! » Om Salama répondit : « Oui, effectivement ; pour se plaindre de son mari ». Sur ce, al-Hawl⒠vint le voir et dit : « Que mon père et ma mère te soient sacrifiés ! Mon mari me délaisse! ». Le Messager d’Allah lui dit : «Fais davantage pour lui (plus de toilette pour l’attirer), o Hawl⒠!». Elle répondit : «Je n’ai pas laissé un bon parfum sans l’avoir essayé, mais il me délaisse ! » Le Prophète dit : «Ah ! S’il savait ce qu’il aurait, s’il répondait à ton désir ! ». Elle demanda : «Et qu’obtiendrait-il répondait à mon désir ? ». Il dit : «Lorsqu’il s’approche de toi, deux anges l’entourent et il serait pareil à quelqu’un qui dégaine son épée pour défendre la Cause d’Allah. Et lorsqu’il accomplit l’acte sexuel avec toi, ses péchés tombent les uns après les autres comme tombent les feuilles de l’arbre. Et lorsqu’il aura fait le ghusl (l’ablution totale requise après le coїt), il se sera dépouillé de ses péchés. »
Wasâ’il al-Chî‘ah, 20/108, h. 2 ; Al-Kâfî, 5/496, h. 4

Le Prophète dit :
«Lorsqu’un croyant prend sa femme croyante au lit, deux Anges l’entourent, et il jouit du mérite de celui qui dégaine son épée pour la Cause d’Allah. Lorsqu’il termine (l’acte sexuel), ses péchés se mettent à tomber les uns après les autres, comme tombent les feuilles des arbres à la saison de leur chute. Et quand ensuite il accomplit le bain rituel (ghusl), il se dépouille totalement de ses péchés.» Une femme demanda alors : «O Messager d’Allah! Que mon père et ma mère te soient sacrifiés! Tout ceci est pour les hommes ! Mais les femmes, qu’est-ce qu’elles auront, elles ? » Le Prophète dit : «Lorsque la femme tombe enceinte, Allah inscrit à son crédit la rétribution spirituelle décernée à un jeûneur. Quand par la suite les douleurs de l’enfantement commencent (lorsqu’elle est en gésine), Seul Allah sait combien est grand son mérite spirituel. Et lorsqu’elle accouche et commence à allaiter son bébé, Allah inscrit à son crédit le mérite spirituel d’un acte de bienfaisance et efface un péché, pour chaque tétée.»
Mustadrak al-Wasâ’il, t. 2, p. 530.
 
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