La fermeture de la centrale nucléaire de fessenheim à nouveau repoussée

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mam80

la rose et le réséda
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La doyenne des centrales nucléaires françaises fermera en 2018, a annoncé Ségolène Royal. Une source gouvernementale évoque «la fin du quinquennat», soit d'ici 2017. La fermeture est conditionnée à l'ouverture de l'EPR de Flamanville, dont la mise en route a déjà été repoussée à quatre reprises.
La centrale nucléaire de Fessenheim, la plus ancienne du territoire, fermera en 2018. C'est ce qu'a annoncé la ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie, Ségolène Royal, mardi 8 septembre lors d'une visite à Strasbourg. La ministre a conditionné la fermeture de la centrale nucléaire, exploitée depuis 1977, à l'ouverture du réacteur EPR de Flamanville. «Il y a l'application de la loi, c'est assez simple maintenant puisque, effectivement, il y a un plafonnement de la production d'énergie nucléaire», a indiqué la ministre, expliquant alors que Fessenheim fermera lorsque l'EPR de Flamanville sera ouvert, «d'ici à 2018».

Dans le même temps, la ministre a jugé «sans fondement» une éventuelle indemnité évaluée à cinq milliards d'euros que l'entreprise EDF pourrait demander à l'État en contrepartie de la fermeture de la centrale alsacienne. Ségolène Royal a répété qu'«aucune évaluation» n'avait encore été effectuée sur ce point.

Un peu plus tard dans la soirée, une source gouvernementale affirme que la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim «d'ici à la fin» du quinquennat, en 2017, «reste l'objectif», rétorquant que Ségolène Royal «n'a pas parlé de 2018 pour la fermeture de Fessenheim».

L'ouverture de Flamanville encore reportée
L'annonce, la semaine dernière, d'un nouveau retard dans le chantier de l'EPR de Flamanville avait relancé la polémique sur le coût du réacteur nucléaire de dernière génération. Avec une facture finale qui dépassera les dix milliards d'euros, le nouveau réacteur EPR ne devrait pas être mis en route avant le quatrième trimestre de 2018. Ce nouveau report, dû à des anomalies techniques, est le quatrième dans l'histoire de ce réacteur de 3e génération, destiné à être l'un des plus puissants du monde, avec 1650 mégawatts. Construit par EDF, l'EPR est un chantier majeur pour le producteur français qui espère l'exporter.

Lors de la campagne présidentielle en 2012, François Hollande s'était prononcé pour la fermeture de la centrale de Fessenheim. En septembre 2012, quelques semaines après son élection, il avait annoncé la fermeture de la centrale de Fessenheim pour la fin 2016.


http://i.f1g.fr/media/figaro/805x754/2015/09/08/INF1a8f2e5e-5628-11e5-8bc7-0e854049e5c7-805x754.jpg


ww.lefigaro.fr/societes/2015/09/08/20005-20150908ARTFIG00184-la-fermeture-de-la-centrale-nucleaire-de-fessenheim-a-nou

mam
 
« Pas de raison » de fermer Fessenheim « du point de vue de la sûreté », selon l'ASN

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) considère qu' »il n’y a pas de raison de fermer » actuellement la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) « du point de vue de la sûreté nucléaire » et que la situation était restée sous contrôle lors d’un incident survenu en 2014.

La centrale nucléaire de Fessenheim, mise en service en 1977 et toute proche de la frontière avec l’Allemagne et la Suisse, devrait « être fermée le plus vite possible », a déclaré vendredi un porte-parole de la ministre allemande de l’Environnement Barbara Hendricks.

« Pour nous à l’ASN, aujourd’hui, du point de vue de la sûreté nucléaire, il n’y a pas de raison de fermer la centrale de Fessenheim », a déclaré Sophie Letournel, chef de la division de Strasbourg de l’ASN.
« Après, il y a des décisions de politique énergétique qui relèvent du gouvernement et qui peuvent conduire à des choix différents », a-t-elle ajouté.

« Fessenheim est tout à fait dans la moyenne de l’appréciation que l’ASN porte sur les centrales nucléaires françaises – c’est-à-dire que c’est globalement satisfaisant », a-t-elle poursuivi. « Nous avons toujours des points à redire, c’est notre rôle de gendarme. »

Des médias allemands s’appuyant sur l’analyse d’un expert, Manfred Mertins, ont affirmé qu’un incident survenu le 9 avril 2014 à Fessenheim aurait été plus important qu’annoncé, l’un des deux réacteurs n’ayant été « momentanément plus contrôlable ».

« L’incident montre une fois de plus que notre requête auprès du gouvernement français de débrancher Fessenheim est justifiée.

J’ai déjà exprimé à plusieurs reprises cette demande, me référant aux inquiétudes légitimes de la population à la frontière franco-allemande, et je continuerai à le faire », a déclaré Barbara Hendricks dans un communiqué publié en fin de journée.

.../...
 
suite et fin

– « Conclusions erronées » –
Du fait d’une fuite d’eau ayant endommagé des dispositifs électriques, l’un des deux réacteurs de la centrale avait dû être arrêté en utilisant du bore, une procédure rarement utilisée.
Le bore, qui la propriété d’absorber les neutrons produits par la réaction nucléaire, permet d’arrêter progressivement le réacteur.
Pour l’ASN, « dire que le réacteur n’était plus contrôlable est inexact », a déclaré Mme Letournel. « L’incident a été bien géré par EDF », qui avait « le droit d’utiliser du bore ».

« La situation est restée sous contrôle ». « La centrale n’a jamais été dans une situation qui aurait nécessité un arrêt d’urgence », a souligné Mme Letournel.
EDF a lui aussi déclaré que le réacteur était « toujours resté sous contrôle des équipes de pilotage de la centrale qui ont suivi les procédures normales d?exploitation ».
Il s’agit d’un « événement notable » qui a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires qui va de 0 à 7, a commenté Mme Letournel.


« Il n’était pas normal qu’il y ait des projections d’eau au niveau des armoires électriques » et l’ASN a demandé à EDF de mener des actions correctives et « de travailler sur les risques d’inondation interne », a précisé Mme Letournel.
Selon elle, l’expert allemand « tire des conclusions erronées et exagérées » du courrier de l’ASN adressé le 24 avril au directeur de la centrale suite à cet incident.
« Notre courrier aurait pu être plus clair pour le grand public » – qui y a accès via le site de l’ASN -, reconnaît-elle. « Nous aurions pu être plus explicites. »


bd voltaire

mam
 
pffffffffff

ça va nous coûter "bonbon" d'assurer la maintenance

toutes ces centrales (de + de 40 ans) devraient être fermées

c'est quand même curieux qu'en france, on ne sache pas passer à l'électrique


mam
 
Fessenheim n'est pas encore fermée, je doute de sa fermeture avant des années, c'est pas la première fois qu'ils font ça, retarder une fermeture.
 
Hollande s'était engagé et fermement engagé à fermer Fessenheim fin 2016, mais il s'est engagé à tant de choses qu'il ne parvient pas à assumer.
On pourra dire que ce gouvernement en particulier aura fait fort en matière de promesses non tenues.
 
Fermer des centrales nucléaires ? Mais on les remplace par quoi ?

J'ai l'impression que les écologistes n ont pas de réponse crédible à proposer.

Les centrales ne sont pas toutes jeunes mais si c'est bien entretenu ça doit tourner sans problèmes.
 
Fermer des centrales nucléaires ? Mais on les remplace par quoi ?
J'ai l'impression que les écologistes n ont pas de réponse crédible à proposer.
Les centrales ne sont pas toutes jeunes mais si c'est bien entretenu ça doit tourner sans problèmes.

La france est en retard
les milliards qui vont injecter dans la maintenance pourraient servir à construire autre chose

mam
 
Pourtant il y a Bras de fer entre la France et l'Allemagne autour de la centrale de Fessenheim

[Deux médias allemands, le journal Süddeutsche Zeitung et la télévision régionale WDR, affirment ainsi que cet incident survenu le 9 avril 2014 aurait été plus important qu'annoncé par les autorités et ils citent un expert assurant qu'un réacteur s'était même trouvé «momentanément incontrôlable» avant son arrêt en urgence.]

Ce n'est pas la seule : La centrale de Cattenom, en Moselle, aussi critiquée :
[la semaine dernière les conclusions d'un rapport commandité par "les Verts allemands" sur la centrale de Cattenom, en Moselle. Plusieurs équipements techniques de sécurité de Cattenom «ne fonctionnent pas indépendamment les uns des autres», comme cela devrait être le cas. «Il y a un risque qu'en cas de problème, non pas seulement une installation mais plusieurs tombent en panne en même temps», soulignent les Verts, qui réclament «la fermeture immédiate» d'une centrale qu'ils comparent à «une voiture dont les freins ne fonctionneraient pas».]
(...)
Le Luxembourg, voisin de la Moselle, va transmettre cette étude à la Commission européenne «pour avis», a indiqué vendredi un porte-parole du ministère luxembourgeois des Infrastructures, et étudie par ailleurs «toutes les possibilités juridiques à (sa) disposition concernant la centrale de Cattenom

sources "capital"

(...)

La carte des réacteurs nucléaires français les plus anciens

http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/03/02/29002-20160302ARTFIG00010-pres-de-60-des-reacteurs-nucleaires-francais-ont-plus-de-30-ans.phpnous

On ne nous dit rien sur l'EPR en construction...............................

mam
 
(...)

Ce dimanche, la ministre du logement Emmanuelle Cosse a pourtant affirmé que la doyenne du parc nucléaire français serait bien fermée cette année. "Le calendrier (de la fermeture de Fessenheim) c'est celui que m'a répété à plusieurs reprises le président de la République, c'est 2016", a déclaré la ministre lors d'un entretien au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Une fermeture en 2018 ?

"Le président de la République s'est engagé à fermer Fessenheim d'ici la fin 2016. C'est ça, la date", a insisté l'ancienne chef de file d'EELV, soutenant que "le processus est assez simple pour arrêter un réacteur".

De son côté, la ministre de l'Environnement et de l'Energie, Ségolène Royal, a demandé en octobre à EDF d'entamer la procédure de fermeture de Fessenheim d'ici à "la fin juin 2016", en vue d'une fermeture effective en 2018.
Car "pour fermer deux réacteurs comme ceux de Fessenheim, il ne suffit par de tourner un bouton", avait-elle expliqué auparavant.

Située à proximité de la frontière avec l'Allemagne et la Suisse, sur une faille sismique et en contrebas du Rhin, cette centrale suscite l'inquiétude des écologistes français, allemands et suisses depuis des années.

http://www.lexpress.fr/actualite/po...e-annee-affirme-emmanuelle-cosse_1770727.html

mam
 
Fessenheim :
Royal propose à EDF une indemnité jugée «sidérante»

Selon le Monde, la ministre de l'Environnement propose d'indemniser EDF pour la fermeture de Fessenheim à hauteur de 100 millions d'euros. Un montant très nettement inférieur aux 4 milliards d'euros évoqués dans un récent rapport.
Un montant plus de 20 fois inférieur à la fourchette d'indemnisation la plus basse évoquée par les experts. Dans un courrier adressé début mai au PDG d'EDF, Jean-Bernard Levy, et révélé par le Monde, la ministre de l'Environnement et de l'Energie, Ségolène Royal, a proposé 100 millions d'euros pour indemniser l'électricien de la fermeture de Fessenheim. Très très loin des 2,5 milliards d'euros évoqués par certains experts et des 4 milliards d'euros mentionnés dans le rapport des députés Marc Goua (PS) et Hervé Mariton (Les Républicains) en septembre 2014. De quoi faire rire jaune les dirigeants d'EDF, qui ont selon le Monde jugé cette première proposition «sidérante», «surréaliste» ou encore «apocalyptique».

La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, promise par François Hollande lors de la campagne de 2012 et réaffirmée lors de la conférence environnementale, représente en effet pour l'électricien un manque à gagner considérable, qu'il espère bien voir compenser à sa juste valeur.

«Il y a un préjudice subi du fait de la privation d'un outil qui fonctionne bien», a ainsi répété le PDG d'EDF en avril.
Le calcul de cette indemnité n'est cependant pas aisé.
Il dépend de multiples facteurs qui feront l'objet d'âpres négociations entre l'électricien et l'Etat: la durée de vie estimée de la centrale, sa production future, le prix futur de l'électricité ou encore les investissements à réaliser pour maintenir la centrale en bon état...

Discussion bloquée

La déception est telle dans les rangs d'EDF que les négociations seraient aujourd'hui «bloquées», chacun attendant «de voir qui lâchera du lest en premier».

Au vu de cette première proposition, il semble évident que l'Etat sera davantage soucieux, dans le cadre de ces négociations, de l'état de ses finances publiques que de la santé financière d'EDF, dont il est pourtant actionnaire.
Or l'électricien traverse une phase délicate. :sournois:

Il s'apprête en effet
à débourser 50 milliards d'euros pour rénover de fond en combles ses centrales nucléaires,
doit boucler le rachat d'Areva NP, la branche réacteurs et services d'Areva,
et achever le chantier de l'EPR de Flamanville, qui accuse déjà six ans de retard.


Il décidera également s'il se lance ou non dans la construction de deux nouveaux EPR à Hinkley Point, en Grande-Bretagne.

Une fois un accord trouvé sur le montant de l'indemnisation, celui-ci devra encore être approuvé par le conseil d'administration d'EDF, avant la préparation du retrait de l'autorisation d'exploitation par voie de décret, prévue pour le mois de décembre, selon le PDG d'EDF. Le bras de fer durera encore quelques mois.

le figaro


mam
 
Tiens j'en parlais encore hier soir de cette centrale... Il ne font que retarder la fermeture de cette centrale qui tombe en ruine.

On attend qu'elle pète, là elle sera fermé pour de bon. Sage décision n'est-ce pas? J'aime.
 
Explosion à la centrale de Flamanville : l'incident est "fini", selon le préfet

Une explosion s'est produite jeudi matin à 9 h 40 dans la salle des machines. Il n'y a pas de blessé, mais 5 personnes ont été intoxiquées

La préfecture annonce qu'il n'y a pas de risque nucléaire, car l'incident est survenu dans la salle des machines, un endroit où les matières nucléaires ne sont pas présentes. Le plan particulier d'intervention n'a donc pas été déclenché. Par mesure de précaution, la production du réacteur 1 a été arrêtée.

L'incendie qui s'était déclaré et qui a mobilisé l'intervention des pompiers est « totalement circonscrit », précise la préfecture.

« C'est un événement technique significatif, mais il ne s'agit pas un accident nucléaire », car l'explosion s'est produite « hors zone nucléaire », a déclaré Olivier Marmion, directeur de cabinet du préfet, précisant que les secours étaient sur place. « Cinq personnes ont été légèrement intoxiquées, mais ce ne sont pas des blessés », a ajouté Olivier Marmion.

La production du réacteur 1, qui en compte deux dans la centrale,
a été arrêtée en conséquence peu avant midi que l'incendie était « en voie d'être totalement circonscrit ».

Dans un communiqué, EDF assure que l'incident « n'a pas eu de conséquence pour la sûreté des installations ni pour l'environnement ».

lepoint

mam
 
La doyenne des centrales nucléaires françaises fermera en 2018, a annoncé Ségolène Royal. Une source gouvernementale évoque «la fin du quinquennat», soit d'ici 2017. La fermeture est conditionnée à l'ouverture de l'EPR de Flamanville, dont la mise en route a déjà été repoussée à quatre reprises.
65 réacteurs il me semble et ça coûte cher même pour le démantèlement mais il y a un loby derrière : Un jour ça risque d'aller très mal qu'ils y pensent . Super phénix a fermé et cela a couté beaucoup de sous .
 
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