FPP75
VIB
Tout pays confronté à des difficultés cherche des boucs émissaires il en est ainsi avec la crise économique actuelle. Nous cherchons à éviter les vraies bonnes questions qui expliqueraient la déconfiture mondiale de nos économies.
La finance internationale serait donc coupable de tous nos maux. Sans elle l'économie, la société de consommation auraient pu continuer sur leur lancée mais ces affreux boursiers et banquiers ont précipité le monde dans le chaos financier, économique et social.
L'explication me semble un peu courte.
En effet qu'a demandé l'humanité à la terre depuis la reconstruction d'après seconde guerre mondiale ? De produire sans cesse plus de richesses pour nourrir toujours plus d'habitants. Dans les pays pauvres il s'agissait d'accompagner une démographie galopante, dans les pays riches d'assurer un niveau de vie toujours plus élevé à une population de moins en moins active (le sempiternel et jamais atteint "Pouvoir d'achat" ).
Tout a donc été tenté pour développer le niveau de vie des terriens.
La productivité à tout crin avec la mécanisation, l'informatisation et la révolution verte.
La mondialisation dans les années 70. Les travailleurs pauvres produisant pour remplir les caddies des habitants des pays riches.
Puis à partir des années 90 le développement irraisonné du crédit. On a emprunté tous les ans un peu plus, on pouvait même emprunter pour rembourser ses dettes. Les liquidités (gonflées d'air) étaient partout disponibles.
A force de nous gonfler de dettes et d'air nous avons créé une véritable machine infernale. Refusant de poser une limite à nos appétits de croissance, nous avons exigé des rendements sans cesse croissant de nos économies(5, puis 10 puis 15 % par an).
Pourquoi tant de dettes ? "Parce que nous le valons bien". Le citoyen d'un pays (ex) riche était donc devenu un portefeuille ambulant, un marché pour riches auquel ont tenté d'accéder tous les pays.
Les banquiers se sont peut être servis au passage mais faut-il s'étonner qu'ils aient prélèvé au passage une petite dîme ? Pourtant tout le monde aurait du pressentir que les ressources de la terre ne sont pas infinies. Le « gâteau » devrait bientôt être partagé en 10 milliards de parts. Les pays riches ne pourront prélever éternellement les 4/5 des richesses produites sur terre.
L'humanité doit désormais se reconstruire sur de nouvelles bases. Il ne s'agit plus de reconstruire l'Europe ou de décoloniser mais de vivre à 10 milliards sur une planète aux ressources limitées.
Nous allons donc devoir apprendre à vivre mieux avec moins, à moins consommer, à plus apprendre et à cesser d'être éblouis par des bimbeloteries. C'est évidemment une redoutable épreuve pour l'humanité (qui devra au passage oublier les dogmes et solutions en kit concoctées par les "penseurs" des XIX et XX ème siècle)
http://www.lemonde.fr/opinions/chro...-et-les-banques-ont-bon-dos_1179960_3232.html
La finance internationale serait donc coupable de tous nos maux. Sans elle l'économie, la société de consommation auraient pu continuer sur leur lancée mais ces affreux boursiers et banquiers ont précipité le monde dans le chaos financier, économique et social.
L'explication me semble un peu courte.
En effet qu'a demandé l'humanité à la terre depuis la reconstruction d'après seconde guerre mondiale ? De produire sans cesse plus de richesses pour nourrir toujours plus d'habitants. Dans les pays pauvres il s'agissait d'accompagner une démographie galopante, dans les pays riches d'assurer un niveau de vie toujours plus élevé à une population de moins en moins active (le sempiternel et jamais atteint "Pouvoir d'achat" ).
Tout a donc été tenté pour développer le niveau de vie des terriens.
La productivité à tout crin avec la mécanisation, l'informatisation et la révolution verte.
La mondialisation dans les années 70. Les travailleurs pauvres produisant pour remplir les caddies des habitants des pays riches.
Puis à partir des années 90 le développement irraisonné du crédit. On a emprunté tous les ans un peu plus, on pouvait même emprunter pour rembourser ses dettes. Les liquidités (gonflées d'air) étaient partout disponibles.
A force de nous gonfler de dettes et d'air nous avons créé une véritable machine infernale. Refusant de poser une limite à nos appétits de croissance, nous avons exigé des rendements sans cesse croissant de nos économies(5, puis 10 puis 15 % par an).
Pourquoi tant de dettes ? "Parce que nous le valons bien". Le citoyen d'un pays (ex) riche était donc devenu un portefeuille ambulant, un marché pour riches auquel ont tenté d'accéder tous les pays.
Les banquiers se sont peut être servis au passage mais faut-il s'étonner qu'ils aient prélèvé au passage une petite dîme ? Pourtant tout le monde aurait du pressentir que les ressources de la terre ne sont pas infinies. Le « gâteau » devrait bientôt être partagé en 10 milliards de parts. Les pays riches ne pourront prélever éternellement les 4/5 des richesses produites sur terre.
L'humanité doit désormais se reconstruire sur de nouvelles bases. Il ne s'agit plus de reconstruire l'Europe ou de décoloniser mais de vivre à 10 milliards sur une planète aux ressources limitées.
Nous allons donc devoir apprendre à vivre mieux avec moins, à moins consommer, à plus apprendre et à cesser d'être éblouis par des bimbeloteries. C'est évidemment une redoutable épreuve pour l'humanité (qui devra au passage oublier les dogmes et solutions en kit concoctées par les "penseurs" des XIX et XX ème siècle)
http://www.lemonde.fr/opinions/chro...-et-les-banques-ont-bon-dos_1179960_3232.html