Dans un communiqué rendu public lundi 6 juillet , la FMEJ a dénoncé «lexistence dune politique pénale attentatoire à la liberté dexpression».
La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a qualifié, dans un communiqué, rendu public lundi 6 juillet, d«escalade judiciaire qui ne sert pas lEtat de droit», la condamnation de trois quotidiens, «Al Massae», «Al Jarida Al Oula» et «Al Ahdath Al Maghribiya», dans laffaire Kadhafi, et du magazine mensuel,«Economie &Entreprise». La FMEJ a également dénoncé lexistence dune politique pénale «répressive et liberticide, attentatoire à la liberté dexpression, qui vise essentiellement les journaux». Le communiqué a été rendu public, après la tenue dune réunion extraordinaire du bureau de la FMEJ, le 3 juillet 2009, pour examiner la situation du secteur à la suite des dernières décisions de justice à lencontre déditeurs. La Fédération considère dans son communiqué que «lescalade judiciaire méthodique, le statu quo gouvernemental sur la réforme du Code de la presse, linexistence dun interlocuteur de haut niveau susceptible de créer avec les professionnels un climat de dialogue et de concertation, réunissent aujourdhui les conditions dune vraie fracture et dun sentiment profond de défiance entre lEtat et la presse». Daprès le communiqué de la FMEJ, les jugements rendus, et que la Fédération a dénoncés, nobéissent à aucun critère de proportionnalité ou à aucune volonté de rendre une justice indépendante, sereine et juste. Rappelons que la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca a condamné les trois quotidiens à une amende de 100.000 dirhams chacun. La Cour a également condamné les trois publications, poursuivies pour atteinte à la personne et à la dignité dun chef dEtat, à verser chacune un million de dirhams à la partie plaignante, à titre de dommages et intérêts. Pour ce qui est du magazine mensuel «Economie &Entreprise», il a été condamné à 5,9 millions de dirhams de dommages et intérêts à la partie civile, soit le triple du montant auquel il avait été condamné en première instance. Le tribunal de première instance avait condamné «Economie & Entreprise» à 1,8 million de dirhams.
Par : Redouane Si Hamdi
La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a qualifié, dans un communiqué, rendu public lundi 6 juillet, d«escalade judiciaire qui ne sert pas lEtat de droit», la condamnation de trois quotidiens, «Al Massae», «Al Jarida Al Oula» et «Al Ahdath Al Maghribiya», dans laffaire Kadhafi, et du magazine mensuel,«Economie &Entreprise». La FMEJ a également dénoncé lexistence dune politique pénale «répressive et liberticide, attentatoire à la liberté dexpression, qui vise essentiellement les journaux». Le communiqué a été rendu public, après la tenue dune réunion extraordinaire du bureau de la FMEJ, le 3 juillet 2009, pour examiner la situation du secteur à la suite des dernières décisions de justice à lencontre déditeurs. La Fédération considère dans son communiqué que «lescalade judiciaire méthodique, le statu quo gouvernemental sur la réforme du Code de la presse, linexistence dun interlocuteur de haut niveau susceptible de créer avec les professionnels un climat de dialogue et de concertation, réunissent aujourdhui les conditions dune vraie fracture et dun sentiment profond de défiance entre lEtat et la presse». Daprès le communiqué de la FMEJ, les jugements rendus, et que la Fédération a dénoncés, nobéissent à aucun critère de proportionnalité ou à aucune volonté de rendre une justice indépendante, sereine et juste. Rappelons que la Chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca a condamné les trois quotidiens à une amende de 100.000 dirhams chacun. La Cour a également condamné les trois publications, poursuivies pour atteinte à la personne et à la dignité dun chef dEtat, à verser chacune un million de dirhams à la partie plaignante, à titre de dommages et intérêts. Pour ce qui est du magazine mensuel «Economie &Entreprise», il a été condamné à 5,9 millions de dirhams de dommages et intérêts à la partie civile, soit le triple du montant auquel il avait été condamné en première instance. Le tribunal de première instance avait condamné «Economie & Entreprise» à 1,8 million de dirhams.
Par : Redouane Si Hamdi