La chute de Michel Barnier inquiète les Européens: la France apparaît affaiblie sur le plan économique et de plus en plus imprévisible sur le plan politique, au moment où l'Union européenne tente, dans la douleur, de s'organiser avant le retour au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis.
"La France est affaiblie" et Emmanuel Macron lui-même "n'est plus en position d'orienter l'Union européenne comme il l'a fait", tranche l'analyste Eric Maurice de l'European Policy Center. "Cela ne bloque pas forcément l'Union européenne mais la France sera moins en position de peser sur les décisions".
"Evidemment, Emmanuel Macron est plus faible et c'est un souci", abonde un diplomate européen.
La France ne peut "pas se concentrer à 100 % sur les grandes orientations de travail au sein de l'Union européenne".
L'Union souffre d'un manque de leadership à Paris, comme à Berlin, où le chancelier Olaf Scholz est lui aussi affaibli et pourrait perdre les élections anticipées du mois de février.
"A l'heure de l'arrivée de Donald Trump, on a besoin d'une synchronisation entre Bruxelles, Berlin et la France. Là, ça devient beaucoup plus difficile", déplore l'eurodéputé néerlandais Dirk Gotink.
Avec ses déficits, la "France est l'enfant à problèmes de l'Europe", lance cet élu de droite, qui juge que les députés français ont fait preuve d'un "court-termisme total" en censurant Michel Barnier.
"Le prochain Premier ministre sera confronté aux mêmes difficultés, avec encore moins de marges de manoeuvre".
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"La France est affaiblie" et Emmanuel Macron lui-même "n'est plus en position d'orienter l'Union européenne comme il l'a fait", tranche l'analyste Eric Maurice de l'European Policy Center. "Cela ne bloque pas forcément l'Union européenne mais la France sera moins en position de peser sur les décisions".
"Evidemment, Emmanuel Macron est plus faible et c'est un souci", abonde un diplomate européen.
La France ne peut "pas se concentrer à 100 % sur les grandes orientations de travail au sein de l'Union européenne".
L'Union souffre d'un manque de leadership à Paris, comme à Berlin, où le chancelier Olaf Scholz est lui aussi affaibli et pourrait perdre les élections anticipées du mois de février.
"A l'heure de l'arrivée de Donald Trump, on a besoin d'une synchronisation entre Bruxelles, Berlin et la France. Là, ça devient beaucoup plus difficile", déplore l'eurodéputé néerlandais Dirk Gotink.
Avec ses déficits, la "France est l'enfant à problèmes de l'Europe", lance cet élu de droite, qui juge que les députés français ont fait preuve d'un "court-termisme total" en censurant Michel Barnier.
"Le prochain Premier ministre sera confronté aux mêmes difficultés, avec encore moins de marges de manoeuvre".
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