Toute personne rencontrée, aussi bien à Annaba qu'à Alger, n'hésite pas un seul instant à te souhaiter la bienvenue, dès lors qu'elle s'assure être face à un Marocain, attiré autant qu'elle par cette fête footballistique maghrébine.
Les Annabis, autant que la majorité des Algériens rencontrés, prêtent une grande attention à ce match décisif pour eux, au point que peu de temps après l'entame de toute discussion, aussi sérieuse soit-elle, bifurquent brusquement pour parler interminablement, dans les termes les plus courtois, de ce derby tant attendu.
Le souhait de bienvenue dans leur cité, ne semble pas suffire aux Annabis, qui forcent l'admiration par la chaleur de leur accueil.
Ils mettent en avant les liens de fraternité unissant les peuples du Maghreb en général et ceux existant entre le Maroc et l'Algérie par-dessus tout, avant d'entrer dans le vif du sujet.
Certains d'entre eux t'invitent, en prime, à lire certaines des nombreuses banderoles tirées entre les poteaux d'éclairage public de part et d'autre des principales artères de la cité et portant l'inscription en très gros caractères "Bienvenue à nos frères marocains".
Une de ces banderoles est placée au "Ramblas", boulevard le plus fréquenté de la ville, non loin du théâtre régional Azeddine Medjdoubi, où une foule, en extase, donne les signes avant coureurs de l'événement.
Des jeunes accompagnent à tue-tête des chansons à la gloire de l'équipe algérienne produites lors du dernier Mondial, débitées par les baffes, non sans s'offrir de temps à autre un fumigène de grande luminescence.
Plus loin, vers le port, à Kharroub, des ouvriers de la municipalité donnent un coup de blanc aux murs qui risquent de fixer le regard des visiteurs par leur manque d'entretien, encore visible par endroits.
Au "stade du 19 mai 1956", où doit se dérouler la rencontre, des jeunes s'agglutinent aux guichets en quête d'un ticket pour le match, alors que d'autres désespérés, pour une raison ou une autre, s'attaquent à l'impressionnant dispositif policier mis en place pour mettre de l'ordre dans les rangs.
la suite : http://www.marocjournal.net/sport-maroc/28962.html
Les Annabis, autant que la majorité des Algériens rencontrés, prêtent une grande attention à ce match décisif pour eux, au point que peu de temps après l'entame de toute discussion, aussi sérieuse soit-elle, bifurquent brusquement pour parler interminablement, dans les termes les plus courtois, de ce derby tant attendu.
Le souhait de bienvenue dans leur cité, ne semble pas suffire aux Annabis, qui forcent l'admiration par la chaleur de leur accueil.
Ils mettent en avant les liens de fraternité unissant les peuples du Maghreb en général et ceux existant entre le Maroc et l'Algérie par-dessus tout, avant d'entrer dans le vif du sujet.
Certains d'entre eux t'invitent, en prime, à lire certaines des nombreuses banderoles tirées entre les poteaux d'éclairage public de part et d'autre des principales artères de la cité et portant l'inscription en très gros caractères "Bienvenue à nos frères marocains".
Une de ces banderoles est placée au "Ramblas", boulevard le plus fréquenté de la ville, non loin du théâtre régional Azeddine Medjdoubi, où une foule, en extase, donne les signes avant coureurs de l'événement.
Des jeunes accompagnent à tue-tête des chansons à la gloire de l'équipe algérienne produites lors du dernier Mondial, débitées par les baffes, non sans s'offrir de temps à autre un fumigène de grande luminescence.
Plus loin, vers le port, à Kharroub, des ouvriers de la municipalité donnent un coup de blanc aux murs qui risquent de fixer le regard des visiteurs par leur manque d'entretien, encore visible par endroits.
Au "stade du 19 mai 1956", où doit se dérouler la rencontre, des jeunes s'agglutinent aux guichets en quête d'un ticket pour le match, alors que d'autres désespérés, pour une raison ou une autre, s'attaquent à l'impressionnant dispositif policier mis en place pour mettre de l'ordre dans les rangs.
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