Le Figaro, Le Parisien
Le Figaro annonce en effet qu« entre 2001 et 2009, le Pr Jean-Michel Alexandre a reçu près d1,2 million deuros de la part des laboratoires Servier ». Le journal rappelle que « ce professeur de pharmacologie a été lun des hommes les plus influents en matière de médicament en France de 1980 à 2000 ».
« De 1985 à 1993, il a été président de la commission dautorisation de mise sur le marché à lAgence du médicament (aujourdhui Afssaps), puis directeur de lévaluation des médicaments de 1993 à 2000, et enfin, président du comité des médicaments de 1995 à 2000 avant de devenir, et ce sans délai de carence, consultant pour lindustrie pharmaceutique », poursuit le quotidien.
Le Figaro observe que « le nom de cet expert était connu uniquement dans le milieu médical jusquà ce quen janvier dernier, le rapport de lIgas pointe du doigt ses responsabilités dans le dossier du Mediator ».
« Il faut dire quil était en poste à des dates clés de lhistoire du médicament. Notamment en 1995, lorsque lagence du médicament décidait de mettre fin à la vente du Mediator dans les préparations magistrales mais, pour des raisons jusquà présent inexpliquées, pas à la vente en comprimés », poursuit le journal.
Le Figaro explique qu« en rémunération des services rendus [à Servier], Jean-Michel Alexandre a perçu une rémunération forfaitaire payée sur présentation de facture accompagnée dun rapport trimestriel. Sa mission consistait [ ] à analyser des dossiers touchant à lefficacité des médicaments en développement ou déjà mis sur le marché ».
Le quotidien ajoute qu« interrogé sur déventuels conflits dintérêts lors de son audition au Sénat, le Pr Alexandre répondait » : « Jai travaillé comme consultant scientifique indépendant en disant ce que javais à dire, sans promouvoir ni les intérêts dune firme ni un médicament, pour 30 à 40 laboratoires dans le monde. Dailleurs je pourrais plus facilement citer les firmes pour lesquelles je nai pas travaillé que celles sur les dossiers desquelles je me suis penché ».
Sur son site Internet, Le Figaro révèle que « le ministre de la Santé a indiqué étudier la possibilité de déclencher une action judiciaire à l'encontre du Pr Alexandre ». Xavier Bertrand a déclaré hier : « Il semblerait qu'à l'époque, monsieur Alexandre n'ait pas dit qu'il allait effectuer ses activités ensuite (après avoir quitté l'Agence, NDLR). Ce qui veut dire que l'Afssaps n'a pas été bien curieuse. Je vais regarder ce qu'il est possible de faire juridiquement, qui peut déclencher une telle action en espérant que les faits ne sont pas prescrits ».
Le Figaro cite le Pr Alexandre, qui a déclaré lors de son audition au Sénat le 26 avril dernier : « J'ai demandé l'autorisation du directeur de l'Agence de l'époque, Philippe Duneton, qui a interrogé la commission de déontologie (...). La commission, instituée par l'article 87 de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993, s'est déclarée incompétente car j'exerçais toujours des fonctions hospitalo-universitaires. Une lettre signée par le directeur général, Philippe Duneton, fait le point sur cette situation ».
Le Parisien aborde également ce « nouveau soupçon de conflit dintérêts », notant que « les laboratoires Servier ont admis que le pharmacologue avait effectué pour eux des missions de consulting après avoir quitté lAfssaps, mais qu«il ny avait rien dillégal à cela» ».
Le Figaro annonce en effet qu« entre 2001 et 2009, le Pr Jean-Michel Alexandre a reçu près d1,2 million deuros de la part des laboratoires Servier ». Le journal rappelle que « ce professeur de pharmacologie a été lun des hommes les plus influents en matière de médicament en France de 1980 à 2000 ».
« De 1985 à 1993, il a été président de la commission dautorisation de mise sur le marché à lAgence du médicament (aujourdhui Afssaps), puis directeur de lévaluation des médicaments de 1993 à 2000, et enfin, président du comité des médicaments de 1995 à 2000 avant de devenir, et ce sans délai de carence, consultant pour lindustrie pharmaceutique », poursuit le quotidien.
Le Figaro observe que « le nom de cet expert était connu uniquement dans le milieu médical jusquà ce quen janvier dernier, le rapport de lIgas pointe du doigt ses responsabilités dans le dossier du Mediator ».
« Il faut dire quil était en poste à des dates clés de lhistoire du médicament. Notamment en 1995, lorsque lagence du médicament décidait de mettre fin à la vente du Mediator dans les préparations magistrales mais, pour des raisons jusquà présent inexpliquées, pas à la vente en comprimés », poursuit le journal.
Le Figaro explique qu« en rémunération des services rendus [à Servier], Jean-Michel Alexandre a perçu une rémunération forfaitaire payée sur présentation de facture accompagnée dun rapport trimestriel. Sa mission consistait [ ] à analyser des dossiers touchant à lefficacité des médicaments en développement ou déjà mis sur le marché ».
Le quotidien ajoute qu« interrogé sur déventuels conflits dintérêts lors de son audition au Sénat, le Pr Alexandre répondait » : « Jai travaillé comme consultant scientifique indépendant en disant ce que javais à dire, sans promouvoir ni les intérêts dune firme ni un médicament, pour 30 à 40 laboratoires dans le monde. Dailleurs je pourrais plus facilement citer les firmes pour lesquelles je nai pas travaillé que celles sur les dossiers desquelles je me suis penché ».
Sur son site Internet, Le Figaro révèle que « le ministre de la Santé a indiqué étudier la possibilité de déclencher une action judiciaire à l'encontre du Pr Alexandre ». Xavier Bertrand a déclaré hier : « Il semblerait qu'à l'époque, monsieur Alexandre n'ait pas dit qu'il allait effectuer ses activités ensuite (après avoir quitté l'Agence, NDLR). Ce qui veut dire que l'Afssaps n'a pas été bien curieuse. Je vais regarder ce qu'il est possible de faire juridiquement, qui peut déclencher une telle action en espérant que les faits ne sont pas prescrits ».
Le Figaro cite le Pr Alexandre, qui a déclaré lors de son audition au Sénat le 26 avril dernier : « J'ai demandé l'autorisation du directeur de l'Agence de l'époque, Philippe Duneton, qui a interrogé la commission de déontologie (...). La commission, instituée par l'article 87 de la loi n° 93-122 du 29 janvier 1993, s'est déclarée incompétente car j'exerçais toujours des fonctions hospitalo-universitaires. Une lettre signée par le directeur général, Philippe Duneton, fait le point sur cette situation ».
Le Parisien aborde également ce « nouveau soupçon de conflit dintérêts », notant que « les laboratoires Servier ont admis que le pharmacologue avait effectué pour eux des missions de consulting après avoir quitté lAfssaps, mais qu«il ny avait rien dillégal à cela» ».