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VIB
Le ministre des Finances Evangelos Venizelos a annoncé à des responsables européens l'abandon définitif de la proposition de Georges Papandréou. Le Premier ministre cherche malgré tout à se maintenir, avant le vote de confiance de ce soir.
La Grèce renonce à faire un référendum sur le plan européen. La décision vient d'être annoncée officiellement par le ministre des Finances. Evangelos Venizelos a appelé Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, le commissaire européen Olli Rehn et Wolfgang Schaüble, le ministre des Finances allemand, pour leur faire part de la décision du gouvernement grec. Depuis quelques jours, on savait que le numéro deux du gouvernement était, comme d'autres membres du gouvernement et d'autres socialistes, opposé à l'idée du référendum, imposée par Georges Papandréou.
Mais la situation politique n'est pas pour autant totalement clarifiée à Athènes, le Premier ministre Papandréou cherchant malgré tout à se maintenir au pouvoir. Même si les discussions avancent quant à la constitution d'un gouvernement de transition, en attendant la préparation d'élections anticipées, il faudra donc attendre le résultat du vote de confiance par les députés, ce soir, pour connaître l'avenir politique immédiat de Georges Papandréou et de ce gouvernement. La confiance «n'aurait pas pour but de lui permettre de continuer avec le seul soutien des députés de la majorité socialiste», a assuré Evangelos Vénizélos dans un communiqué. Le ministre, numéro deux du parti socialiste au pouvoir, le Pasok, explique que «l'objectif est de garantir la mise en oeuvre des procédures d'application» de l'accord de désendettement de la Grèce conclu par la zone euro à Bruxelles la semaine dernière qui «garantit» la place du pays «dans la zone euro», «respecte les sacrifices du peuple grec et ouvre la perspective d'un retour de l'économie à la normale».
La situation est-elle plus simple sur le plan du dossier grec dans la crise européenne ? Avec l'abandon du référendum, les Européens, férocement opposés à cette prise de risque, respirent. Mais la 'troïka' des créanciers du pays (UE, BCE, FMI) prendra probablement le temps de constater l'avènement d'un nouveau gouvernement avant de promettre de verser enfin la tranche d'aide de 8 milliards d'euros attendue depuis des semaines, et vitale pour éviter un défaut de paiement à court terme.
http://www.lesechos.fr/economie-pol...abandonne-son-projet-de-referendum-244238.php
La Grèce renonce à faire un référendum sur le plan européen. La décision vient d'être annoncée officiellement par le ministre des Finances. Evangelos Venizelos a appelé Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroupe, le commissaire européen Olli Rehn et Wolfgang Schaüble, le ministre des Finances allemand, pour leur faire part de la décision du gouvernement grec. Depuis quelques jours, on savait que le numéro deux du gouvernement était, comme d'autres membres du gouvernement et d'autres socialistes, opposé à l'idée du référendum, imposée par Georges Papandréou.
Mais la situation politique n'est pas pour autant totalement clarifiée à Athènes, le Premier ministre Papandréou cherchant malgré tout à se maintenir au pouvoir. Même si les discussions avancent quant à la constitution d'un gouvernement de transition, en attendant la préparation d'élections anticipées, il faudra donc attendre le résultat du vote de confiance par les députés, ce soir, pour connaître l'avenir politique immédiat de Georges Papandréou et de ce gouvernement. La confiance «n'aurait pas pour but de lui permettre de continuer avec le seul soutien des députés de la majorité socialiste», a assuré Evangelos Vénizélos dans un communiqué. Le ministre, numéro deux du parti socialiste au pouvoir, le Pasok, explique que «l'objectif est de garantir la mise en oeuvre des procédures d'application» de l'accord de désendettement de la Grèce conclu par la zone euro à Bruxelles la semaine dernière qui «garantit» la place du pays «dans la zone euro», «respecte les sacrifices du peuple grec et ouvre la perspective d'un retour de l'économie à la normale».
La situation est-elle plus simple sur le plan du dossier grec dans la crise européenne ? Avec l'abandon du référendum, les Européens, férocement opposés à cette prise de risque, respirent. Mais la 'troïka' des créanciers du pays (UE, BCE, FMI) prendra probablement le temps de constater l'avènement d'un nouveau gouvernement avant de promettre de verser enfin la tranche d'aide de 8 milliards d'euros attendue depuis des semaines, et vitale pour éviter un défaut de paiement à court terme.
http://www.lesechos.fr/economie-pol...abandonne-son-projet-de-referendum-244238.php