La grippe A (H1N1) s'attaque aux jeunes

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SANTE - En France, le virus s'attaque à des trentenaires en bonne santé. L'OMS confirme qu'ils sont les plus menacés...

Elle ne s'attaquait qu'aux personnes vulnérables, voilà que la grippe A (H1N1) tue des jeunes en bonne santé. Deux hommes de moins de trente ans sont morts en moins d'une semaine des suites du virus, alors qu'ils ne présentaient aucune pathologie chronique. A Saint-Etienne, où résidait l'un d'entre eux, la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) se veut pourtant rassurante.

La situation, assure la Ddass, n'est pas exceptionnelle «dans la mesure où les cas mortels de grippe saisonnière touchent près d'une fois sur deux des patients en bonne santé». Contacté par 20minutes.fr, l'Institut national de veille sanitaire (InVS), qui recense les cas, est moins catégorique. «Ces propos n'engagent que la Ddass», a réagi une porte-parole, refusant de confirmer le chiffre avancé.

En effet, selon l'InVS, les cas de décès liés à la grippe saisonnière concernent souvent des patients âgés souffrant de pathologies multiples, mais il est très difficile de donner des chiffres précis. En effet, «les décès causés par la grippe ne font pas l'objet d'une déclaration obligatoire», précise à 20minutes.fr le Dr Christian Jeambrun, président du syndicat des médecins libéraux.

Les 25-49 ans sont les plus menacés

Au niveau mondial, «40% des cas de maladie les plus graves, ainsi que des cas mortels frappent des personnes qui sont considérées comme généralement en bonne santé», déclarait pourtant lundi un expert de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le taux de mortalité le plus élevé concerne même les groupes de personnes âgées entre 25 et 49 ans ou plus âgées, révélaient par ailleurs les dernières statistiques de l'OMS. «Les personnes âgées pourraient bénéficier d’une immunité acquise lors d’une épidémie ancienne de grippe impliquant un virus assez similaire», précise à 20minutes.fr une porte-parole du syndicat des médecins généralistes de France.

«On constate en effet que la physionomie de ce virus est différent de celui de la grippe saisonnière», note le Dr Jean-Claude Manuguerra de l'institut Pasteur, président du Comité de lutte contre la grippe, contacté par 20minutes.fr. Selon lui, «dès le début, il a semblé qu’il touchait davantage les tranches d’âge jeune», sans doute parce que les actifs sont plus en contact avec lui. Mais le spécialiste reste prudent quant aux chiffres, difficiles à évaluer.

Selon Christian Jeambrun, des adultes jeunes et en bonne santé succombent bien chaque année d'une simple grippe. Comme pour la grippe A (H1N1), il s'agit de «complications pulmonaires sévères». Or, l'infection par le virus H1N1 «entraîne plus souvent des complications pulmonaires que les cas de grippes saisonnières habituels», selon l'expert de l'OMS.

L'ennemi, c'est la négligence

Le Dr Jeambrun détaille le scénario classique: «Après une contamination forte, viennent la fatigue et l'hyperthermie». La température, en s'élevant, «accélère le rythme cardiaque, déshydrate le patient» et l'affaiblit si elle n'est pas traitée correctement. Mais le principal ennemi, pour le Dr Jeambrun, c'est la négligence.

«Un retard de diagnostic, donc de traitement efficace, et c'est l'engrenage», décrit-il. Le médecin, par expérience, estime que les cas graves sont souvent ceux qui ont tenté de se soigner seuls. Et il met en garde contre la banalisation de l'épidémie: «On entend beaucoup de choses sur la grippe A (H1N1), et à force on minimise les risques qui y sont liés». Et Jean-Claude Manuguerra de prévenir: «L’épidémie n’a pas vraiment commencé.»

Julien Ménielle
 
faut prendre les précautions nécessaires, et etre capable d identifier les signes cliniques afin de consulter au plus vite pour une prise en charge efficace... pour le reste c est Allah Qui Décide
 
No non non non, il y a d ecrit des jeunes de moins de 30 ans, relisez bien !!!

Moi j ai 30 ans et j ai pas envie de crever d une saleté de grippe, ça serait un comble tiens !
 
Pas besoin de prevenir, ils le savaient...

cause du H5N1 => le porc
cause du H4N1 => le porc
cause de la fievre afteuse le porc
cause de la fievre mexicaine le porc
cause de la vache folle le porc

Exact.
Allah sait mieux que nous ce qu'il y a de mauvais dans chaque chose puisque c'est Lui qui en est le Créateur.
 
Ah le hallouf, on les avait prévenu que c'était mauvais...
voilà le résultat.
Si seulement le problème c'était la viande de porc tout les musulmans seront en sécurités , mais c'est le fait d'être contaminé qui pose problème :(


C'est comme avec la cigarette , même si tu fumes pas ben tu peux quand même attraper le cancer des poumons rien qu'en étant un fumeur passif ...
 
Si seulement le problème c'était la viande de porc tout les musulmans seront en sécurités , mais c'est le fait d'être contaminé qui pose problème :(..

je me posait une question justement, parceque avec tout le porc qu ils mangent, ils doivent avoir quand meme de sacrés defense imunitaires !

Mais nous on a jamais manger de porc, ça se trouve on va etre plus faible en face du virus du hallouf non :( ?
 
B]L'ennemi, c'est la négligence

Le Dr Jeambrun détaille le scénario classique: «Après une contamination forte, viennent la fatigue et l'hyperthermie». La température, en s'élevant, «accélère le rythme cardiaque, déshydrate le patient» et l'affaiblit si elle n'est pas traitée correctement. Mais le principal ennemi, pour le Dr Jeambrun, c'est la négligence.

«Un retard de diagnostic, donc de traitement efficace, et c'est l'engrenage», décrit-il. Le médecin, par expérience, estime que les cas graves sont souvent ceux qui ont tenté de se soigner seuls. Et il met en garde contre la banalisation de l'épidémie: «On entend beaucoup de choses sur la grippe A (H1N1), et à force on minimise les risques qui y sont liés». Et Jean-Claude Manuguerra de prévenir: «L’épidémie n’a pas vraiment commencé.»




Si grippe il y'a avec quoi vont-ils soigner?...le tamiflu est juste là pour ralentir la progression du virus et ne parlons pas de leur vaccin fabriqué à la va vite ...

on peut demander qu'Allah de nous protéger
 
je me posait une question justement, parceque avec tout le porc qu ils mangent, ils doivent avoir quand meme de sacrés defense imunitaires !

Mais nous on a jamais manger de porc, ça se trouve on va etre plus faible en face du virus du hallouf non :( ?

Il faut placer sa confiance en Allah.

Peut-être que les mangeurs de hallouf ont plus de défenses immunitaires mais nous on notre on a la foi en Allah.
 
Bestime que les cas graves sont souvent ceux qui ont tenté de se soigner seuls. Et il met en garde contre la banalisation de l'épidémie: «On entend beaucoup de choses sur la grippe A (H1N1), et à force on minimise les risques qui y sont liés». Et Jean-Claude Manuguerra de prévenir: «L’épidémie n’a pas vraiment commencé.»




r

Salam

ce que tu dis est completement faux
1°) le meilleur remede contre la grippe porcine est le repos et le paracetamol
2°) le corp augmente sa temperature pour se debarrasser du virus, et ce n est pas le virus qui monte la temperature comme tu l a coller ici
3°)l epidemie a commencer, on parle meme de pandemie
4°)on ne minimise pas les risque c est meme la panique, quand on vois quelqu un avec un mouchoir ou tousser on change de trottoire !

5°) ton docteur il doit retourner faire une formation H1N1
 
Grippe A : le choc après la mort foudroyante d’Aurélien
Aurélien est décédé dimanche, à 26 ans, d’une grippe A fulgurante. C’est la première fois en France qu’une personne jeune et en bonne santé meurt en quelques jours du virus.
10 réactions | RéagirHélène Bry et Frédéric Mouchon | 16.09.2009, 07h00

Même jeune et en bonne santé, et personne n’est à l’abri, mourir de la grippe A est possible. Le décès à Saint-Etienne (Loire) d’un homme de moins de 30 ans, sans autre maladie connue, marque un tournant en France. Sans compter celui d’un Français de 29 ans hier en Grèce, apparemment lui aussi sans autre pathologie.

Car même si les cas graves et mortels restent une exception, plus personne ne peut prétendre que cette grippe n’est pas dangereuse. « Plus il y aura de personnes atteintes par le virus en France, plus il y aura de formes graves et de décès comme celui-ci », avertit le professeur Bricaire, chef du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière (Paris XIIIe).

Un cas rarissime

Lors d’une conférence de presse donnée hier au CHU de Saint-Etienne, le directeur, Robert Reichert, a confirmé que le jeune homme était bien mort d’une grippe A « fulgurante » de type H1N1. Un cas qualifié d’« exceptionnel » car rarissime. Ce qui inquiète, c’est la rapidité du décès. Le professeur Bruno Pozzetto, virologue dans ce CHU, a expliqué qu’Aurélien a été victime « d’un syndrome respiratoire si sévère que malgré l’intubation et les efforts des réanimateurs, rien n’a pu être fait pour le sauver ». Impossible toutefois, chez un sujet sain, de prévoir l’évolution de la grippe A. « Pour des raisons qu’on ne s’explique pas, le système de défense immunitaire de certains patients peut surréagir face au virus et provoquer une inflammation du poumon qui perd ses fonctions de ventilation, ce qui entraîne rapidement la mort », souligne François Bricaire.
Des investigations se poursuivent pour mieux comprendre la virulence de ce cas. Mais cela ne remet pas en cause l’attitude actuelle qui consiste à réserver le Tamiflu aux personnes fragiles et aux formes d’emblée sévères. Pour de nombreux experts du H1N1, ce décès justifie en tout cas les fermetures d’écoles, qui se multiplient, et la commande massive de vaccins pour barrer au maximum la route du virus.
LE PARISIEN
 
Les cinq règles à suivre
| RéagirClaire Chantry | 16.09.2009, 07h

1- Etre hygiénique même sans gel hydroalcoolique
L’hygiène reste un geste barrière de base contre la grippe A. Nul besoin de se procurer les gels lavants. « Se laver les mains à l’eau et au savon suffit. Il n’y a pas forcément besoin d’utiliser les solutions hydroalcooliques, qui n’assurent pas une protection supérieure, rappelait hier le ministère de la Santé.

Elles ont juste l’intérêt de pouvoir se glisser dans un sac. Si on les met dans les toilettes, mieux vaut les placer à l’extérieur car la poignée de la porte est souvent contaminée. »

2- Joindre le numéro d’information
En cas de doute ou pour suivre au jour le jour les mesures à prendre toujours susceptibles d’évoluer , la plate-forme d’information grand public au 0.825.302.302 est ouverte du lundi au samedi de 9 heures à 19 heures. N’appeler le 15 qu’en cas d’urgence.

3- Contacter son généraliste en cas de symptôme grippal Toux, fièvre, courbatures : avec ces signes, il reste indiqué de voir d’abord son généraliste. « Aller à l’hôpital ne changera rien. Si nécessaire, le médecin est à même de délivrer du Tamiflu », conseille le ministère de la Santé. « Le jeune homme décédé à Saint-Etienne a été traité avec ce médicament. Il faut malheureusement accepter le fait qu’il y aura des gens que l’on arrivera pas à guérir, même avec le Tamiflu, car les bronches seront trop prises, mais les cas graves restent l’exception.A ce jour, le taux de mortalité de la grippe A reste équivalent à celui de la grippe saisonnière, soit de 1 pour 1 000. »

4- Aller à l’hôpital en cas d’état grave
Une fièvre à 40 oC, des signes neurologiques abattement, torpeur , des lèvres ou des doigts bleus, doivent alerter, de même qu’un bébé qui a 38,5 oC et qui ne tête plus le sein. Il faut aussi surveiller la toux qui ne tombe pas, les difficultés à respirer, les essoufflements.

5- Surveiller l’accès au vaccin
Pour l’instant, le décès du jeune homme de 26 ans ne fait pas varier la politique vaccinale de la France. La liste des personnes prioritaires pour le vaccin, qui sera définitivement arrêtée cette semaine, ne comporte pas la catégorie des jeunes. « Même si 40 % des gens qui meurent sont en bonne santé et que parmi eux figurent beaucoup de jeunes, il n’est pas prévu pour l’heure de modifier cette liste », indiquait-on hier au ministère. Les gens prioritaires restent : les personnels de santé et de secours, les femmes enceintes, l’entourage des bébés de moins de 6 mois, ceux de 6 à 23 mois avec facteurs de risque, asthme, insuffisance rénale ou cardiaque.




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