La guerre « secrète » du Canada en Irak : Chrétien a menti

Le Canada a retiré cet été ses dernières troupes de combats d'Afghanistan. Mais y a-t-il toujours des soldats canadiens en Irak? La question se pose parce que le Canada a joué un rôle important dans cette guerre, même s'il a refusé de participer à la coalition proaméricaine. Et Ottawa a tenté, du mieux qu'il a pu, de dissimuler son engagement aux côtés de Washington.

Le premier ministre Jean Chrétien a répété à plusieurs reprises que les forces armées canadiennes n'étaient pas directement impliquées dans les combats en Irak. C'était un mensonge.

Janice Gross Stein et Eugene Lang, dans The Unexpected War, rapportent que, parallèlement aux déclarations de Chrétien, les diplomates canadiens à Washington vantaient aux membres du Congrès et aux responsables américains la contribution considérable, mais discrète, des militaires canadiens à l'effort de guerre américain en Irak.

Dès mars 2003, le gouvernement canadien a mis trois frégates et un destroyer à la disposition des Américains dans le Golfe Persique pour attaquer l'Irak. Le communiqué militaire canadien ne le disait pas aussi crûment. On annonçait plutôt vaguement que «des navires canadiens étaient placés sous le commandement de la Force multinationale, groupe naval 151». En clair, le commandant canadien, le Commodore Roger Girouard, prenait ses ordres directement du vice-amiral Timothy Keating, responsable de la 5e flotte américaine chargée des opérations navales de la guerre irakienne.

Pendant que nos navires protégeaient la flotte américaine, des membres des forces aériennes canadiennes affectés au North American Aerospace Defense Command (NORAD), à bord d'appareils E-3 Sentry déployés au Moyen-Orient, coordonnaient les frappes aériennes américaines contre l'Irak. De plus, quelque 35 aviateurs canadiens en programme d'échange avec l'US Air Force participaient à des missions d'attaques en Irak.

Au sol, on estime à quelque 150 le nombre de soldats canadiens qui servaient directement dans des unités américaines et britanniques engagées dans les combats dans le cadre d'échanges de militaires avec les États-Unis et la Grande-Bretagne.

À un niveau plus élevé de la chaîne de commandement, une trentaine d'officiers canadiens travaillaient avec les généraux américains qui dirigeaient l'invasion Air-Terre-Mer de l'Irak au Q-G du US Central Command au Qatar.
 
Le chef actuel des Forces canadiennes, le Général Walter Natynczyk était en janvier 2004 affecté à l'état-major du IIIe Corps de l'US Army à Bagdad, à titre de directeur adjoint (stratégie, politiques et plans), avant d'être promu commandant adjoint du Corps Multinational-Irak auquel le Canada avait refusé de participer. Le Général Natynczyk, qui a été étroitement impliqué dans la planification de la guerre d'Irak, illégale en vertu du droit international, a été décoré par le Canada de sa Croix du service méritoire spécifiquement pour son rôle dans cette guerre. Comprenne qui pourra!

Un autre officier supérieur canadien, le Major général Peter Devlin, a été, lui aussi, commandant adjoint du IIIe Corps d'armée américain (12 brigades, 35 000 militaires) tandis que l'ancien commandant des forces spéciales canadiennes (JTF-2), le Général Nicolas Matern, a été nommé en 2008 à son tour commandant adjoint du Corps Multinational-Iraq.

Comment le Canada a-t-il pu laisser ses soldats participer à une guerre où il refuse de s'impliquer parce que contraire au droit international? Pire, comment peut-il permettre à ses généraux d'y exercer un commandement et même en décorer un pour service rendu aux États-Unis?

L'effort militaire canadien en Irak a surpassé celui de la plus grande partie de la quarantaine de membres de la coalition proaméricaine. À part la Grande-Bretagne, l'Australie et, peut-être la Corée du Sud, je ne vois pas qui a pu faire mieux que le Canada.

God bless America! Tout le monde debout pour le God save the Queen.

Par Normand Lester
 
Le Canada est un pays insignifiant sur la scène internationale. Même en étant le chiot utile des USA, cela ne change rien en ce qui concerne la géopolitique.

Harper peut toujours jouer le pro-sioniste, il sera l'arisé sur la scène mondiale.
 
C'est aussi le 2° plus grand pays au monde après la Russie.

De nombreux maghrébins ont migré et continuent à émigrer dans ce pays.

Demandez leur de vous raconter.
 
Le Canada est un pays insignifiant sur la scène internationale. Même en étant le chiot utile des USA, cela ne change rien en ce qui concerne la géopolitique.


Harper peut toujours jouer le pro-sioniste, il sera l'arisé sur la scène mondiale.

Ah oui Gigi087, un pays si insignifiant que ça le Canada sur la scène internationale?

Le royaume « Desmarais » famille ( les Desmarais, puissante famille canadienne ) et sa machine à corruption « Power Corporation » représente les intérêts de la mafia politico-financière qui gouverne le monde.

Pour ne citer que quelques exemples, Paul Desmarais (fils) est membre du conseil d’administration de TOTAL (compagnie pétrolière), de SUEZ (actuellement GDF SUEZ et ce suite à la fusion avec Gaz de France en 2008) et du groupe LAFARGE (leader des matériaux de construction). Aussi, la famille Desmarais a des relations avec ALBERT BARON FRERE (financier belge, le plus riche de son pays), DASSAULT (constructeur aéronautique : avions d’affaires et militaires) et PEUGEOT (constructeur automobile).
Enfin, il est important d’ajouter que la famille Desmarais a des liens avec la famille Rothschild (d’origines juives ashkénazes) qui contrôle la finance internationale.

Grâce à son « domaine de Sagard » dans Charlevoix, lieu de baptême des futurs serviteurs de la mafia politico-financière, la famille Desmarais a crée un vrai lobby pour influencer toutes les décisions municipales, provinciales et fédérales. Elle détient le vrai pouvoir au Canada. Jean Chrétiens, Lucien Bouchard et Paul Martin sont des habitués du « domaine de Sagard ». On n’a pas tous les détails sur le pouvoir de la famille Desmarais au Canada, mais on sait qu’elle a appuyée Pierre Elliott Trudeau, soutenu Brian Mulroney et donné un emploi à Paul Martin. De plus, il ne faut pas oublier que Paul Desmarais (fils) a épousé la fille de Jean Chrétien.

A l’échelle internationale, on doit se rappeler que George Bush père, Bill Clinton, Juan Carlos et Nicolas Sarkozy sont aussi des habitués du « domaine de Sagard ». Selon je journal français « Le Figaro », Nicolas Sarkozy s’est rendu au « domaine de Sagard » pour avoir des conseils de Paul Desmarais sur la stratégie qui lui permettrait d’accéder au pouvoir en France. En un mot, nous avons une autre preuve que Nicolas Sarkozy n’est qu’un petit serviteur du grand club qui contrôle la finance internationale.

En conclusion, je dirais que les politiciens en général ne sont que des marionnettes entres les mains de la mafia politico-financière qui gouverne le monde. Ce serait trop naïf, de notre part, de croire qu’ils échappent à l’ordre établi par cette organisation de l’ombre. A vrai dire Jean Chrétien et George Bush jouent pour le même club.

Maintenant, à vous de juger !
 
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