Je constate que malheureusement il est utopique de vouloir un monde sans haine (avant le jugement dernier en tout cas). L'être humain, malgré quelques exceptions, est indissociable de tendances destructrices, de «pulsions de mort» (qui s'expriment d'ailleurs autrement chez l'homme et la femme moyens). L'être humain est condamné à haïr, encore que les principaux intéressés ne perçoivent pas cette situation comme une condamnation... L'être humain est condamné à condamner, et les voeux pieux de Jésus, pas plus que son paresseux de Saint-Esprit, n'y changeront rien.
La haine de l'Autre, du faible, du marginal, est la voie la plus facile, donc la plus répandue, pour se créer une identité et maintenir la cohésion d'un groupe. Un groupe se tient ensemble par son rejet commun de l'Autre. Paradoxalement, la haine crée des liens. Le cerveau humain n'est pas conçu pour être à la hauteur de l'idéal évangélique. Il est impossible d'aimer tout le monde, sauf rares exceptions.
Prenons les évangélistes-qui-veulent-conquérir-le-monde. Ils se définissent comme ceux qui haïssent les homosexuels, particulièrement les gays, et les pro-choix. Plusieurs d'entre eux ajouteraient aussi les catholiques. Ils ont une façon bien personnelle d'exécuter les deux grands commandements de Jésus...
Les musulmans arabes, eux, se définissent comme ceux qui haïssent le Juif, sans d'ailleurs distinguer très bien les sionistes et les autres. Les derniers événements sur bladi ne font que confirmer ce portrait.
Historiquement, les athées ont été haïs par tout le monde. Puis, par un étrange renversement, ils ont pris le pouvoir au 20ème siècle dans certains pays, et sont passés instantanément d'opprimés à oppresseurs. Il faut dire que cet athéisme avait perdu de vue sa fonction critique et son idéal de rationalité pour se complaire dans des idéologies substituts de religion...
Les juifs du temps de la Bible se définissaient comme ceux qui haïssaient les païens (du moins les païens qui se contentaient de leur paganisme). C'est une raison pourquoi l'apôtre de la Haine a suscité une crise dans le christianisme en ouvrant les portes aux païens sans la médiation de la loi de Moïse.
La haine de l'Autre, du faible, du marginal, est la voie la plus facile, donc la plus répandue, pour se créer une identité et maintenir la cohésion d'un groupe. Un groupe se tient ensemble par son rejet commun de l'Autre. Paradoxalement, la haine crée des liens. Le cerveau humain n'est pas conçu pour être à la hauteur de l'idéal évangélique. Il est impossible d'aimer tout le monde, sauf rares exceptions.
Prenons les évangélistes-qui-veulent-conquérir-le-monde. Ils se définissent comme ceux qui haïssent les homosexuels, particulièrement les gays, et les pro-choix. Plusieurs d'entre eux ajouteraient aussi les catholiques. Ils ont une façon bien personnelle d'exécuter les deux grands commandements de Jésus...
Les musulmans arabes, eux, se définissent comme ceux qui haïssent le Juif, sans d'ailleurs distinguer très bien les sionistes et les autres. Les derniers événements sur bladi ne font que confirmer ce portrait.
Historiquement, les athées ont été haïs par tout le monde. Puis, par un étrange renversement, ils ont pris le pouvoir au 20ème siècle dans certains pays, et sont passés instantanément d'opprimés à oppresseurs. Il faut dire que cet athéisme avait perdu de vue sa fonction critique et son idéal de rationalité pour se complaire dans des idéologies substituts de religion...
Les juifs du temps de la Bible se définissaient comme ceux qui haïssaient les païens (du moins les païens qui se contentaient de leur paganisme). C'est une raison pourquoi l'apôtre de la Haine a suscité une crise dans le christianisme en ouvrant les portes aux païens sans la médiation de la loi de Moïse.