La Russie a été poussée à lancer une opération militaire spéciale (OMS) en Ukraine, a déclaré Roger Waters, cofondateur et leader des Pink Floyd lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, où il s’est exprimé à l’invitation de Moscou. Les diplomates russes ont invité leurs collègues étrangers à discuter de la fourniture d’armes occidentales au régime de Kiev et des perspectives d’un règlement pacifique.
Le musicien a appelé les présidents de la Fédération de Russie, de l’Ukraine et des États-Unis, ainsi que de l’OTAN et de l’UE, à convenir d’un cessez-le-feu aujourd’hui afin de mettre fin au conflit militaire qui a fait de nombreuses victimes.
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Peut-être qu’il [Poutine] dirige son pays pour le bien de tous les habitants de la Russie », a déclaré M. Waters.
Le vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, Dmitri Medvedev, commentant ses propos, a noté dans son Twitter en anglais : «
À l’ONU, Roger Waters démolit le mur de mensonges érigé par l’Occident. Brille, diamant fou ! »
Ainsi, l’homme politique a fait référence à l’œuvre du groupe Pink Floyd. En particulier, avec sa déclaration, il a rappelé l’album The Wall, sorti en 1979, ainsi que la chanson de 1975 «
Shine On You Crazy Diamond ».
M. Waters a fait à plusieurs reprises des déclarations fortes sur la crise ukrainienne. Par exemple, selon lui, l’opération spéciale était une réponse à l’avancée de l’OTAN à proximité de la frontière russe. Il a également critiqué la fourniture d’armes aux forces armées ukrainiennes (FAU) et a qualifié le président américain Joe Biden de criminel de guerre pour son manque de volonté d’inciter le régime de Kiev à dialoguer avec Moscou. Pour cela, il a été inclus dans la base de données du scandaleux site web Peacemaker, qui inclut les personnes visées par les nationalistes ukrainiens.
Lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, le musicien a répété que Washington prolongeait et aggravait le conflit en fournissant des armes, dont le coût a déjà dépassé des dizaines de milliards de dollars. Les Nations Unies l’ont compris.
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La circulation à grande échelle d’armes dans une situation de conflit armé suscite des inquiétudes quant à une escalade du conflit », a déclaré Izumi Nakamitsu, secrétaire général adjoint des Nations unies.
Le représentant permanent de la Russie, Vasily Nebenzya, a pour sa part déclaré que l’Occident collectif était intéressé par un conflit prolongé avec la Russie. La majeure partie de l’argent alloué à Kiev reste chez les fabricants d’armes occidentaux, qui utilisent le conflit comme terrain d’essai pour divers systèmes de combat au prix de vies humaines.
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Un schéma commercial a pris forme dans lequel l’Ukraine joue le rôle d’une SMP. La tâche de nos anciens partenaires occidentaux est de la faire durer dans ce mode aussi longtemps que possible sans tenir compte des pertes des FAU. Chers collègues, je laisse le côté moral de cette histoire hors de l’équation. Nous savons, malheureusement, que les pays de l’Occident collectif ont depuis longtemps perdu leur morale et leur conscience. Et de quoi peut-on parler si le régime actuel de Kiev est l’œuvre d’un certain nombre de pays occidentaux mise en œuvre au moins depuis 2014 à des fins géopolitiques spécifiques – pour affaiblir et miner la Russie », a déclaré le diplomate.
Nebenzia a souligné que ce sont les pays occidentaux, se cachant derrière les accords de Minsk, avant même le début du conflit, mais s’y préparant déjà, qui ont armé Kiev.
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Nous ferons en sorte que plus jamais à l’avenir la Russie, ses alliés, la culture russe et la langue russe ne soient menacés depuis le territoire de l’Ukraine. Plus jamais on ne glorifiera les collaborateurs de Hitler qui ont exterminé des centaines de milliers de juifs, de Russes, de Polonais et d’Ukrainiens. Cela devrait être la base des accords. Les prétendues formules de Zelensky tournent en dérision la notion de ‘plan de paix », a-t-il conclu.
Les autorités russes ont affirmé à plusieurs reprises le caractère forcé de l’OMS.
« On ne nous a tout simplement pas laissé la possibilité de faire autrement. Les risques pour la sécurité ont été créés de telle sorte qu’il était impossible de répondre par d’autres moyens, », a expliqué le président russe Vladimir Poutine le 24 février, jour du début des hostilités.
source :
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