Voici un extrait de ce que rapporte Reporters Sans Frontières sur la liberté de la presse dans le monde :
"L’approche de deux scrutins majeurs a été marquée par une recrudescence des agressions contre les journalistes du Maghreb. En Algérie (141e), les procédures contre les médias se sont multipliées. En Tunisie, la chape de plomb du régime du président Ben Ali étouffe toute presse indépendante (154e).
Le Maroc poursuit sa chute, entamée depuis trois ans (127e). Le palais royal se crispe sur les ’lignes rouges’ à ne pas franchir, changeant de méthode pour museler la presse. Comme pour de nombreux autres régimes, l’arme financière devient le moyen privilégié de représailles contre des journalistes trop audacieux. La presse marocaine est davantage menacée par les amendes exorbitantes infligées aux rédactions que par les peines de prison...
Dans le "ventre mou" du classement se trouvent également des pays hésitant entre répression et libéralisation, où les tabous restent inviolables. Ainsi, au Gabon (110e), au Cameroun (129e), au Maroc (122e), à Oman (123e), au Cambodge (126e), en Jordanie (128e) ou en Malaisie (132e), par exemple, évoquer la personne présidentielle ou royale, son entourage et ses éventuelles turpitudes sont des interdits absolus. Des législations liberticides au Sénégal (86e) ou en Algérie (121e) envoient régulièrement des journalistes en prison, en violation des standards démocratiques prônés par l’ONU."
Lien : http://www.rsf.org/fr-classement1001-2009.html
"L’approche de deux scrutins majeurs a été marquée par une recrudescence des agressions contre les journalistes du Maghreb. En Algérie (141e), les procédures contre les médias se sont multipliées. En Tunisie, la chape de plomb du régime du président Ben Ali étouffe toute presse indépendante (154e).
Le Maroc poursuit sa chute, entamée depuis trois ans (127e). Le palais royal se crispe sur les ’lignes rouges’ à ne pas franchir, changeant de méthode pour museler la presse. Comme pour de nombreux autres régimes, l’arme financière devient le moyen privilégié de représailles contre des journalistes trop audacieux. La presse marocaine est davantage menacée par les amendes exorbitantes infligées aux rédactions que par les peines de prison...
Dans le "ventre mou" du classement se trouvent également des pays hésitant entre répression et libéralisation, où les tabous restent inviolables. Ainsi, au Gabon (110e), au Cameroun (129e), au Maroc (122e), à Oman (123e), au Cambodge (126e), en Jordanie (128e) ou en Malaisie (132e), par exemple, évoquer la personne présidentielle ou royale, son entourage et ses éventuelles turpitudes sont des interdits absolus. Des législations liberticides au Sénégal (86e) ou en Algérie (121e) envoient régulièrement des journalistes en prison, en violation des standards démocratiques prônés par l’ONU."
Lien : http://www.rsf.org/fr-classement1001-2009.html