En visite au Maroc, le président du Conseil des Ministres Libyen Ali Zeidan n ´ a pas manqué de souligner le « rôle négatif » joué par l’ancien régime de Kadhafi dans l’invention de toutes pièces de la question du Sahara occidental et la constitution d'un ensemble de mercenaires regroupés sous le nom du "Front Polisario".
Les autorités algériennes, et à leur tête le chef de l'État, se sont immédiatement senties pointées du doigt par le passage du communiqué parlant de « l’instrumentalisation » par Kadhafi de l’affaire du Sahara occidental. Bouteflika qui était alors ministre des affaires étrangères sous la présidence de Houari Boumedien était un des principaux artisans de cette manipulation à laquelle avaient pris part aussi Fidel Castro et Hafez Al-Assad. "Que du beau gratin! ", dira-t-on .
Ali Zeidan souhaite « l’émergence d’un nouvel ordre maghrébin basé sur l’intégration et la complémentarité entre ses cinq pays » . Les nouvelles autorités libyennes reconnaissent ainsi implicitement qu’il n’existe que cinq pays au Maghreb, et se démarquent ostensiblement du projet fictif algérien d’en imposer un sixième dans la région.
Surpris par les nouvelles positions libyennes, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra s'est contenté de réitérer « la position inébranlable de l’Algérie » en faveur de la « cause sahraouie ».
Source mediapart
http://blogs.mediapart.fr/blog/rachid-barbouch/081113/la-libye-se-demarque-du-polisario
Les autorités algériennes, et à leur tête le chef de l'État, se sont immédiatement senties pointées du doigt par le passage du communiqué parlant de « l’instrumentalisation » par Kadhafi de l’affaire du Sahara occidental. Bouteflika qui était alors ministre des affaires étrangères sous la présidence de Houari Boumedien était un des principaux artisans de cette manipulation à laquelle avaient pris part aussi Fidel Castro et Hafez Al-Assad. "Que du beau gratin! ", dira-t-on .
Ali Zeidan souhaite « l’émergence d’un nouvel ordre maghrébin basé sur l’intégration et la complémentarité entre ses cinq pays » . Les nouvelles autorités libyennes reconnaissent ainsi implicitement qu’il n’existe que cinq pays au Maghreb, et se démarquent ostensiblement du projet fictif algérien d’en imposer un sixième dans la région.
Surpris par les nouvelles positions libyennes, le chef de la diplomatie algérienne Ramtane Lamamra s'est contenté de réitérer « la position inébranlable de l’Algérie » en faveur de la « cause sahraouie ».
Source mediapart
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