Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Général
La location de terres, une astuce pour contourner (aussi) l'obstacle du foncier en agriculture
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="mam80, post: 15454394, member: 228134"] (...) Un hasard du calendrier De plus, comment la politique interne de l'Allemagne peut-elle expliquer que trois autres pays, qui s'abstenaient jusque-là, ont finalement voté en faveur du glyphosate? Et si l'explication était à chercher ailleurs? S'il est impossible d'affirmer avec certitude un lien de cause à effet, il est intéressant de noter que depuis le dernier vote européen, une étude scientifique a été publiée le 9 novembre dans le Journal of the National Cancer Institute. Une étude qui parle justement du glyphosate. Et celle-ci n'est pas n'importe laquelle. Les chercheurs ont analysé près de 55.000 agriculteurs américains, dont près de 45.000 qui sont exposés au glyphosate. Le tout depuis 1993. Elle est dirigée par le National Cancer Institute, un organisme public américain indépendant, le tout sans conflit d'intérêt, précise L'Express. C'est la plus grande cohorte, le plus grand ensemble d'agriculteurs étudié aux Etats-Unis. D'ailleurs, c'est en analysant ces patients que des chercheurs ont trouvé un lien entre pesticides et maladie de Parkinson. Une conclusion qui jette le trouble La conclusion? "Dans cette vaste étude, aucune association n'est apparente entre le glyphosate et tout type de tumeur solide ou de lymphomes malin" (non hodgkinien). Seule augmentation notée: celle du risque de leucémie myéloïde aigüe. Mais il est trop faible pour être mesurable avec certitude, sauf chez les personnes les plus exposées depuis deux décennies au pesticide. Intrigant, mais pas suffisant pour les auteurs de l'étude, qui recommandent d'étudier plus en détail cette question particulière. Surtout qu'aucune autre expérience n'a jamais relevé un tel lien. Une étude qui a évidemment été saluée par Monsanto. "C'est l'étude d'agriculteurs la plus importante de l'histoire, sur la plus longue période de temps", affirme ainsi Scott Partridge, vice-président de la multinationale. Même si ces travaux sont les plus importants, dans le cadre d'une étude épidémiologique (qui vérifie la toxicité sur l'Homme en condition réelle), cela peut-il suffire à dédouaner le glyphosate de tout risque pour la santé? Une étude qui ne suffit pas Interrogé par Euractiv, le CIRC, qui est finalement le seul organisme international à avoir classé le pesticide comme probable cancérogène, a répondu que cette publication ne changeait rien aux conclusions de l'agence. "D'autres études sur les humains exposés au glyphosate ont rapporté des augmentations de ce type de cancer", explique l'agence. Et de préciser qu'à l'époque de la décision, le CIRC avait déjà utilisé... une étude de 2005 portant sur les mêmes agriculteurs américains. Déjà, à l'époque, aucun lien n'avait été trouvé entre glyphosate et cancer. Le Monde précise également qu'une autre grande étude similaire, le NAPP, a elle trouvé un doublement du risque de cancer chez les agriculteurs manipulant du glyphosate plus de deux jours par an. Si ces travaux ne sont pas encore publics, les résultats ont, selon le quotidien, été annoncés lors d'une conférence. Comment expliquer cela? Il faut bien comprendre qu'une seule étude, même si elle analyse des dizaines de milliers de personnes, n'est pas infaillible. Malgré les précautions prises dans ce genre d'expériences très contrôlées, des biais sont possibles. Le Monde cite ainsi le fait que la population américaine, globalement, a été exposée au glyphosate suite à l'augmentation massive des épandages dans les années 2000. Autre problème: le taux d'exposition est calculé en fonction d'un questionnaire rempli par les agriculteurs. Il pourrait donc ne pas être bien représentatif. Lobby et polémiques Mais la publication de ces nouveaux résultats, avec 10 ans de données supplémentaires, pose tout de même question. Surtout que le CIRC précisait bien en 2015 que les preuves sur les études humaines étaient limitées. Mais l'organisme avait motivé sa décision car les "preuves sur les expériences animales étaient suffisantes", rappelle Nature. Pour autant, l'avis du CIRC n'a été suivi par aucune agence gouvernementale depuis. Celles-ci estimant le plus souvent qu'un lien clair entre glyphosate et cancer ne pouvait pas être établi. Pour autant, certaines failles ont été révélées dans ces décisions, notamment dans l'UE. L'agence européenne est ainsi suspectée d'avoir été influencée par le travail de lobbying de Monsanto, comme l'a rapporté régulièrement Le Monde. Une étude citée à tort et à travers suite sur [URL]http://www.huffingtonpost.fr/2017/11/27/glyphosate-et-si-le-revirement-de-lallemagne-etait-lie-a-cette-etude-polemique_a_23289314/?utm_hp_ref=fr-homepage[/URL] mam [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Général
La location de terres, une astuce pour contourner (aussi) l'obstacle du foncier en agriculture
Haut