Éducation, santé, agriculture et pouvoir dachat sont les principaux axes du projet de loi de Finances 2009 qui doit être déposé au Parlement avant le lundi 20 octobre.
En 2009, le gouvernement Abbas El Fassi concrétise son engagement, annoncé au lendemain du discours royal prononcé à loccasion du 55ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, à devenir «le gouvernement du pouvoir dachat». «Afin de compléter léventail des outils de soutien social, Nous exhortons le gouvernement à mettre en uvre les mécanismes législatifs et institutionnels nécessaires pour renforcer le pouvoir dachat des citoyens, contrôler les prix et combattre la corruption», avait annoncé SM le Roi Mohammed VI.
Une baisse de lImpôt sur le revenu (IR) est programmée dans le budget de lEtat au cours de lannée prochaine. En effet, le Maroc prévoit un taux de croissance de 5,8 % en 2009, soit un point en moins par rapport à ses prévisions pour lexercice en cours. Pour relancer la consommation et donner donc un coup de fouet au pouvoir dachat des ménages marocains, le ministère de lEconomie et des Finances sest penché sur une révision sur les taux dimposition appliqués aux différentes tranches salariales.
De 24.000 dirhams par an, les salaires exonérés de lIR passent à 27.000 dirhams par an. Pour les autres tranches salariales, la baisse du taux dimposition est de 3% pour ceux qui gagnent moins de 30.000 dirhams par an, de 1% pour les 30.000 à 60.000 dirhams et de 2 % pour ceux touchent plus de 60.000 dirhams par an. Le gouvernement El Fassi compte aussi revoir à la hausse les salaires dans la fonction publique. «Une augmentation des salaires est prévue par conséquent pour lannée prochaine. Nous accordons également une importance capitale aux secteurs de léducation, la santé et lagriculture», a souligné M. Mezouar, à la première chaîne de télévision Al Oula, suite à la tenue du Conseil de gouvernement, samedi matin, à la Primature. En effet, le délai réglementaire impose au gouvernement de déposer le projet du Budget avant le 20 octobre.
Ce projet se veut en phase avec les changements et autres rebonds que connaît le contexte économique internationale. Le ministre de lEconomie et des Finances a affirmé que tous les mécanismes nécessaires pour accompagner les mutations de lenvironnement économique ont été fixés, dont notamment le projet de loi de Finances 2009. M. Mezouar a cité également la promotion de linvestissement intérieur et des exportations, lamélioration du pouvoir dachat, le renforcement de la demande interne et le soutien aux petites et moyennes entreprises. Évoquant la situation du marché des capitaux, le ministre a qualifié de «normale» la fluctuation qua connue la place casablancaise, mettant laccent sur la nécessité de prendre en considération le facteur «psychologique». La semaine dernière, les deux baromètres de la Bourse de Casablanca ont chuté de 4,45% et 4,55%. Il a ainsi souligné limportance du facteur confiance pour les investisseurs et de la maîtrise des mécanismes du marché boursier qui se résument dans quatre principaux facteurs. En premier lieu, le fait que 98% des investissements étrangers au Maroc ont un caractère continu et stable.
Le deuxième facteur est lié aux résultats enregistrés par les entreprises cotées en Bourse durant le premier semestre de lannée.
Le troisième concerne le climat et la dynamique économique et sectorielle des sociétés cotées en Bourse, alors que le dernier réside dans la capacité de lEtat et du gouvernement à maîtriser les équilibres fondamentaux de léconomie nationale. «Dans ce sens, les indicateurs ont montré que tous les équilibres de léconomie marocaine ont été maîtrisés, de même que les résultats obtenus au début de lannée ont dépassé les prévisions», a indiqué M. Mezouar.
Le 13-10-2008
Par : Atika Haimoud
En 2009, le gouvernement Abbas El Fassi concrétise son engagement, annoncé au lendemain du discours royal prononcé à loccasion du 55ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, à devenir «le gouvernement du pouvoir dachat». «Afin de compléter léventail des outils de soutien social, Nous exhortons le gouvernement à mettre en uvre les mécanismes législatifs et institutionnels nécessaires pour renforcer le pouvoir dachat des citoyens, contrôler les prix et combattre la corruption», avait annoncé SM le Roi Mohammed VI.
Une baisse de lImpôt sur le revenu (IR) est programmée dans le budget de lEtat au cours de lannée prochaine. En effet, le Maroc prévoit un taux de croissance de 5,8 % en 2009, soit un point en moins par rapport à ses prévisions pour lexercice en cours. Pour relancer la consommation et donner donc un coup de fouet au pouvoir dachat des ménages marocains, le ministère de lEconomie et des Finances sest penché sur une révision sur les taux dimposition appliqués aux différentes tranches salariales.
De 24.000 dirhams par an, les salaires exonérés de lIR passent à 27.000 dirhams par an. Pour les autres tranches salariales, la baisse du taux dimposition est de 3% pour ceux qui gagnent moins de 30.000 dirhams par an, de 1% pour les 30.000 à 60.000 dirhams et de 2 % pour ceux touchent plus de 60.000 dirhams par an. Le gouvernement El Fassi compte aussi revoir à la hausse les salaires dans la fonction publique. «Une augmentation des salaires est prévue par conséquent pour lannée prochaine. Nous accordons également une importance capitale aux secteurs de léducation, la santé et lagriculture», a souligné M. Mezouar, à la première chaîne de télévision Al Oula, suite à la tenue du Conseil de gouvernement, samedi matin, à la Primature. En effet, le délai réglementaire impose au gouvernement de déposer le projet du Budget avant le 20 octobre.
Ce projet se veut en phase avec les changements et autres rebonds que connaît le contexte économique internationale. Le ministre de lEconomie et des Finances a affirmé que tous les mécanismes nécessaires pour accompagner les mutations de lenvironnement économique ont été fixés, dont notamment le projet de loi de Finances 2009. M. Mezouar a cité également la promotion de linvestissement intérieur et des exportations, lamélioration du pouvoir dachat, le renforcement de la demande interne et le soutien aux petites et moyennes entreprises. Évoquant la situation du marché des capitaux, le ministre a qualifié de «normale» la fluctuation qua connue la place casablancaise, mettant laccent sur la nécessité de prendre en considération le facteur «psychologique». La semaine dernière, les deux baromètres de la Bourse de Casablanca ont chuté de 4,45% et 4,55%. Il a ainsi souligné limportance du facteur confiance pour les investisseurs et de la maîtrise des mécanismes du marché boursier qui se résument dans quatre principaux facteurs. En premier lieu, le fait que 98% des investissements étrangers au Maroc ont un caractère continu et stable.
Le deuxième facteur est lié aux résultats enregistrés par les entreprises cotées en Bourse durant le premier semestre de lannée.
Le troisième concerne le climat et la dynamique économique et sectorielle des sociétés cotées en Bourse, alors que le dernier réside dans la capacité de lEtat et du gouvernement à maîtriser les équilibres fondamentaux de léconomie nationale. «Dans ce sens, les indicateurs ont montré que tous les équilibres de léconomie marocaine ont été maîtrisés, de même que les résultats obtenus au début de lannée ont dépassé les prévisions», a indiqué M. Mezouar.
Le 13-10-2008
Par : Atika Haimoud